UNIVERSITE DE YAOUNDE II INSTITUT DES RELATIONS INTERNATIONALES DU CAMEROUN (IR
UNIVERSITE DE YAOUNDE II INSTITUT DES RELATIONS INTERNATIONALES DU CAMEROUN (IRIC) Cycle Master II/ Année Académique 2021 – 2022 PLAN DU COURS INTRODUCTION GÉNÉRALE I. Notion II. Typologie et analyse du risque lié à l’activité de crédit PREMIÈRE PARTIE : CRÉDIT AUX PARTICULIERS Chapitre 1 : Analyse du crédit aux particuliers I. Définition II. Typologie III. Analyse : 1) Détermination de la capacité d’endettement 2) Conditions d’accès au crédit par les particuliers DEUXIÈME PARTIE : CRÉDIT AUX ENTREPRISES Chapitre 2 : Analyse des états financiers I. Lecture du bilan II. Lecture du compte de résultat III. Lecture du TAFIRE et des états annexes IV. Le concept de flux et les grandes masses Chapitre 3 : Les objectifs de l’analyse de crédit I. Les destinataires d’une analyse II. L’évaluation de la solvabilité de l’entreprise III. L’évaluation de la rentabilité de l’entreprise IV. La prise de position ANALYSE DE CRÉDIT Chapitre 4 : Les types d’analyses I. L’analyse sommaire II. L’analyse détaillée 1. Diagnostic opérationnel 2. Diagnostic financier 3. Diagnostic stratégique 4. Diagnostic prévisionnel III. La méthodologie du diagnostic économique Chapitre 5 : Les autres méthodes d’analyses I. Autres méthodes liées au bilan II. Les méthodes de SCORES III. La notation financière IV. Les ratios du besoin en fonds de roulement Chapitre 6 : Les principales sources de financement I. Financements par les fonds propres II. Financements par quasi-fonds propres III. Financements par endettement CHAPITRE 2 : ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS I. LA LECTURE DU BILAN Le bilan est un tableau représentant la situation patrimoniale d’une entreprise à un moment donné. On y classe à l’actif les biens selon l’ordre de liquidités croissantes : (du moins liquide au plus liquide) : la liquidité est la capacité d’un bien à être rapidement transformé en argent ; au passif on y classe les dettes selon l’ordre d’exigibilité croissante. Le bilan est donc la photographie à un moment donné de la situation patrimoniale de l’entreprise c’est ses dettes et ses avoir 1. L’actif L’actif du bilan décrit ce que l’entreprise possède comme moyen de production (actifs immobilisés) : terrain, bâtiments, matériels, moyens de transport, le mobilier ; l’entreprise possède également d’autres biens à l’actifs qui eux ont plus ou moins vocation à y demeurer : les stocks de marchandises, stocks de matières premières, stocks de produits finis ou semi fini et dont la finalité est d’être vendue ou consommée. On peut aussi citer dans cette catégorie les créances sur les tiers et l’ensemble de ces biens constitue L’ACTIF CIRCULANT. Outre ces éléments, l’entreprise possède également la trésorerie (caisse, banque) et on peut même y trouver les écarts de conversion. 2. Le passif Le passif représente les fonds mis à la disposition de l’entreprise au rang des quels on a les capitaux propres qui sont les fonds qui retournent aux actionnaires. Ces fonds sont investis au départ ou alors par la suite au moyen des augmentations de capital ou alors ce sont des fonds qui ont été générés par le processus de sécrétion de profit. Les capitaux propres constituent alors la somme minimale qui reviendrait aux actionnaires en cas de liquidation. On retrouve également au passif les dettes qui peuvent être classées en deux rubriques : la dette à long et moyen terme et les dettes à court terme, on y trouve aussi la trésorerie passif et les écarts passifs qui représentent les gains probables de change. Ce bilan que nous venons de présenter comporte des lacunes : il y a dans ce bilan des éléments qui constituent des non-valeurs au rang desquels des frais d’établissement, des plus-values latents. Ces éléments doivent donc être sorties du bilan ou alors réintégrés, il y a aussi certaines dettes dont les échéances amènent à leur reclassement car beaucoup de ces dettes ne tiennent pas compte de la durée. Alors pour faire une analyse fine du bilan, nous devons faire un retraitement qui nous permet de passer du bilan comptable au bilan financier et qui nous permet du même coup de mener une véritable étude et de mettre en évidence des fonctions fondamentales que sont le fond de roulement (FDR, le besoin en fond de roulement BFR, la trésorerie nette comptable TNC) 3. Les étapes de retraitements a) Amortissement et provisions pour dépréciation des actifs immobilisés Destinés à financer le renouvèlement d’une immobilisation ou alors la couverture de sa dépréciation éventuelle, les amortissements et provisions pour dépréciation constituent des ressources de financement, de ce fait ils seront transférés de l’actif vers le passif pour y figurer dans les ressources stables de l’entreprise. b) Les provisions pour actifs cycliques (stocks et créances) Ce sont les provisions sur les stocks et les créances qui sont transférés au passif pour apparaitre au niveau des ressources stables c) Les comptes du capital Le capital est une ressource stable mais lors de la constitution de la société, le comptable constate l’entrée au bilan de toute souscription de capital, hors le capital non appelé constitue le capital non reçu, cette partie doit être soustrait du bilan pour ne considérer que le capital effectivement mis à la disposition de l’entreprise d) Cas des charges à repartir sur plusieurs exercices Il s’agit donc des charges dont l’importance et l’impact sur le résultat autorise leur étalement sur plusieurs années e) Le cas de primes de remboursement des obligations Ce sont essentiellement des obligations à coupon zéro dont la valeur de remboursement est supérieure à la valeur d’émission. C’est donc un supplément que l’entreprise a accepté de payer en plus du remboursement de la valeur nominale. Ces éléments constituent des non-valeurs pour le bilan. f) Le retraitement des dettes La partie à court terme des dettes doit figurer dans la rubrique dettes à court terme. Le résultat de ce retraitement que nous venons de faire nous permet d’aboutir à un bilan financier que nous pouvons présenter sous forme de bilan à grande masse 4. Lecture du compte résultat de gestion Le compte de résultat fournit une explication sur la façon le résultat a été réaliser et surtout sur ce que l’entreprise gagne et perd. C’est une récapitulation des flux de charges et de produits au cours d’une période donnée et permet à cet effet : D’analyser la formation du résultat De suivre l’évolution de l’activité de l’entreprise D’étudier la structure et donc le prix de vente et de revient D’étudier la formation de ses différents niveaux de marges Le compte de gestion apporte ainsi à l’analyste un complément indispensable à l’analyse du bilan que nous venons de faire. Il regroupe l’ensemble des produits réalisés par l’entreprise et l’ensemble des charges supportées par elle, faisant ainsi apparaitre par différence le résultat net. Le compte de résultat classe donc à sa gauche les résultats et les marges excédentaires et à sa droite les produits et les marges déficitaires. Le compte de résultat peut donc être repartie en quatre parties : L’activité d’exploitation Les activités financières qui laissent apparaitre un résultat financier Les activités exceptionnelles ou HAO La répartition 5. Le tableau des flux de trésorerie (voir fiches) ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES ACTIVITÉS D’INVESTISSEMENT TRÉSORERIE ACTIVITÉS DE FINANCEMENT CHAPITRE 3 : LES OBJECTIFS DE L’ANALYSE DE CRÉDIT 1. Les destinataires d’une analyse Ils sont variés : les actionnaires qui recherchent la valeur de l’entreprise, les investisseurs recherche le retour d’investissement, les économistes qui cherchent la valeur ajoutée, le banquier qui recherche la rentabilité et les fournisseurs. Chacun d’eux est guidé par des préoccupations sensiblement différentes et qui se traduisent également par des décisions différentes. Les opérations de crédits doivent être donc analysées comme des services rendus à l’entreprise et comme toute prestation de service, elles ont un cout mais également divers risques pris par le banquier et ces risques sont largement fonction de la situation de l’entreprise c’est pourquoi il est nécessaire de mener une analyse sérieuse sur la situation financière de l’entreprise. Pour ce faire l’analyste va s’orienter sur trois pistes : L’évaluation de la solvabilité de l’entreprise : Cet objectif dépend lui-même de la position du banquier dans l’affaire, si le banquier n’a pas encore consenti de financement et s’apprête donc à prendre un risque chez le client, la solvabilité du client constitue donc un critère très important dans l’analyse de crédit du client parce que aucune analyse supplémentaire n’est utile dès lors que l’analyste sait à priori ne pouvoir récupérer l’argent et s’apprête à prendre le risque de l’entrepreneur à la place des associés. Mais si le banquier est déjà dans l’affaire, la solvabilité de celle-ci n’a qu’un aspect secondaire. Aspect secondaire certes, mais pas négligeable car une solvabilité convenable incitera le banquier à tolérer des regards de paiement ou alors à consentir des nouveaux prêts tandis que l’inverse le déterminera à augmenter la prime de risque et même â prononcer la déchéance des termes pour limiter les dégâts Évaluation de la rentabilité de l’entreprise : L’analyste doit pouvoir apprécier la capacité de l’entreprise à dégager des résultats, à cette phase nous nous retrouvons en plein dans l’analyse financière. À partir du moment où la solvabilité de l’entreprise est convenable uploads/Finance/ analyse-de-credit-123932.pdf
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- Publié le Aoû 28, 2021
- Catégorie Business / Finance
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