UNIVERSITE AFRICAINE DE MANAGEMENT Thème : Rôle et importance des marchés finan

UNIVERSITE AFRICAINE DE MANAGEMENT Thème : Rôle et importance des marchés financiers régionaux (CEMAC) dans le processus de développement des Etats de l’Afrique centrale. Présenté par MATSANGA NZIGOU Jeivy Marlene Chargé de cours : M . OUMAR MAHAMAT Année académique 2019-2020 PLAN Introduction I/Les marchés financiers source d’investissement pour les projets structurant en Afrique centrale A/Définition et fonction d’un marché financier B / Evolution de la zone CEMAC II / Les marches financiers comme espace de visibilité pour la zone CEMAC A/ Financement du développement B/Impact des bourses de Libreville et Abidjan sur les deux zones Conclusion Introduction L’environnement du système financier de l’Afrique centrale est en mutation depuis les années 2000 avec la présence en son sein d’un acteur nouveau et remarquable qu’est le marché financier. C’est un outil innovant, indispensable au financement des économies dans un contexte de globalisation et de mondialisation. Afin de booster son économie en développement et de ne pas rester en marge de l’évolution des mécanismes de financement pour l’investissement et la croissance. Un marché financier est un marché sur lequel des personnes, des sociétés privées et des institutions publiques peuvent négocier des titres financiers, matières premières et autres actifs, à des prix qui reflètent l'offre et la demande. Les titres comprennent des actions et des obligations, ainsi que des produits de base, notamment des métaux précieux ou des produits de base agricoles ; le marché financier comprend le marché primaire et le marché secondaire qui sont complémentaires. Le système financier permet de mettre en relation les agents économiques excédentaires en ressources avec ceux qui sont déficitaires. Cette mise en relation peut se faire directement ou indirectement ; on parlera de finance directe ou indirecte. De ce fait, comment la CEMAC aide au processus de développement des Etats d’Afrique centrale ? Notre travail se déroulera sous deux axes. Dans un premier temps, nous verrons que les marchés financiers sont une source d’investissement pour les projets de développement en Afrique centrale ; puis nous verrons dans un second temps les marchés financiers comme espace de visibilité pour la zone CEMAC. I / LES MARCHES FINANCIERS COMME SOURCE D’IVESTISSEMENT POUR LES PROJETS STRUCTURANT EN AFRIQUE CENTALE A/ Définition et fonction du marché financier L'une des voies qu’empruntent les Etats africains pour le processus de modernisation est le marché financier qui, outre le fait qu'il est un instrument de développement des entreprises, impose également aux États et aux entreprises tant des obligations morales et déontologique que des contraintes financières et technologiques. Ces exigences, loin de constituer des obstacles, reflètent plutôt l'allure des défis qui sont ceux des dirigeants Africains d'aujourd'hui et de demain, défis qui du reste peuvent et doivent être surmontés. Les résultats déjà enregistrés jusqu'ici prouvent qu'avec un peu de volonté politique, l'intégration Africaine pourra se faire, les marchés étant l'une des voies les plus prometteuses. Ce devoir vise à valider l'existence d'un lien entre, d'une part, le développement des activités d’intermédiation financière et d'autre part une politique monétaire expansionniste ; des nombreux travaux théoriques ont montrés que l'intermédiation financière est susceptible d'avoir des effets positifs sur la croissance. La Bourse tient un rôle économique primordial, car, pour se finance et se développer les entreprises ont besoins d'argent. Elles peuvent émettre des titres, et pour les placer, elles vont trouver des investisseurs sur les marchés financiers ; Les marchés financiers permettent la confrontation de l'offre et de la demande de capitaux. La demande des capitaux émane des entreprises pour le financement de leurs investissements, de l'État et des collectivités locales; L’offre de capitaux émane principalement des ménages qui assurent leur consommation future par l'épargne qu'ils constituent et qu'ils apportent au système financier, soit directement ou indirectement par le biais des compagnies d'assurance, des caisses de retraites. Les marchés des capitaux peuvent donc être considérés comme un système industriel de collecte, de transformation et d'allocation des ressources financières. La fonction primordiale d'un marché financier est de faciliter une allocation efficace des ressources; à la fois dans le temps et dans l'espace, et leurs misent en œuvre dans un environnement incertain. Cette fonction primaire est subdivisée en fonction de base par Levine : - Mobilisation de l'épargne - Acquisition de l'information sur les entreprises et allocation des ressources - Liquidité - Gestion et diversification du risque. B/ EVOLUTION DE LA ZONE CEMAC L'année 2006 est marquée par la poursuite de la croissance observée en 2005. La hausse du PIB, en terme réel s'est établi à 3,2 % contre 3,7 % en 2005 ; Ce ralentissement de l'activité économique intervenue dans un contexte international marqué par une amélioration sensible des termes de l'échange ( + 18,4 % ) en liaison avec la bonne tenue des cours du pétrole et des autres produits de base exportés ( bois, café) résulte essentiellement de la baisse de la production pétrolière dans la Zone CEMAC. La croissance en Zone CEMAC a été soutenue principalement par le secteur non pétrolier, qui a contribué à hauteur de 3,5 % à la croissance du PIB de la Zone, en revanche, la contribution du secteur pétrolier a été négative, du fait de la diminution de la production pétrolière. Cette dernière a reculée de 3,9 % en 1an, passant de 56,8 Millions de tonnes en 2005 à 54,6 Millions de tonnes en 2006 ; Cette diminution est due à la baisse de la production du Gabon passant de 13 Millions à 11 Millions de Tonnes en 1 an. La production vivrière a augmenté de 3% grâce à l'accroissement des superficies cultivées et à des conditions climatiques favorables. S'agissant de l'industrie du bois, l'augmentation de la production d'agrumes a été de 12,2%, l'apport des industries minières a été positif, traduisant la relance de la production de Diamants bruts et du Manganèse. Le taux d'investissement a progressé en 2006, passant ainsi de 26,5% en 2005 à 28,7% en 2006, grâce à la relance des programmes d'investissements publics dans les domaines des infrastructures collectives et au dynamisme des investissements dans le secteur pétroliers. La surveillance multilatérale des politiques macroéconomiques est assurée par le Secrétariat Exécutif de la CEMAC. Selon le rapport de la BEAC, la situation macroéconomique des pays de la CEMAC en 2007 devrait être marquée par un sensible raffermissement de l'activité économique. Le taux de croissance du PIB, en termes réels s'établirait autour de 5% contre 3,2% en 2006. Ces projections s'appuient principalement sur le dynamisme du secteur non pétrolier qui contribuerait à hauteur de 4,3 % à la croissance , de la poursuite du développement des activités tertiaires et du secteur du BTP, de l'évolution de la demande globale qui devrait bénéficier non seulement de la poursuite d'une consommation privée dynamique mais également de l'intensification des investissements dans le secteur pétrolier et dans le secteur public ; Le taux d'investissement brut dans la Zone CEMAC atteindrait ainsi 32,5% du PIB en 2007 contre 28,7% en 2006 II / LES MARCHES FINANIERS COMME ESPACE DE VISIBILITE POUR LA ZONE CEMAC A/ Financement du développement. Le système bancaire est l'un de tout premier partenaire de l'État en matière de développement économique , du fait qu'il joue un rôle primordiale dans la création monétaire et la mobilisation des ressources de développement aussi bien nationale que étrangère, il est de même susceptible de fournir la garantie et l'expertise nécessaire au bon choix des projets de développement et prémunir les investissement publics ou privé contre les risques de dérapages et de mauvaise gestion ; En effet, les crédits de campagne, le soutient des activités commerciales et des services sont autant des contributions au financement du développement que le financement de la création industrielle ou d'infrastructures collectifs ou encore d'autres activités économiques . La participation du système bancaire au développement se concrétise donc dans les rôles que jouent les banques à savoir : - La collecte de l'épargne disponible - La création de l'épargne productive - La création de l'investissement productive - L'investissement direct et le conseil technique. B/ Impact des Bourses de Libreville et d'Abidjan sur les économies des deux Zones. La bourse tient une place économique primordiale, car, elle permet la confrontation de l'offre et de la demande de capitaux. L'importance d'une bourse est en relation avec le poids économique du pays ; Ainsi, la capitalisation boursière (Valeur de marché de l'ensemble des titres cotés) des USA représente entre 30 et 60 % de la capitalisation boursière Mondiale. Il est intéressant de comparer le volume de la capitalisation boursière nationale à la taille des économies correspondantes pour situer le rôle de la bourse dans le système économique de chaque pays. Une indication du poids de chaque bourse peut être obtenue en rapportant sa capitalisation boursière au Produit National Brut (PNB). Une mesure de l'activité des bourses est le volume des transactions ; Dans le cadre de ce mémoire, nous analyserons l'impact des bourses des Valeurs Mobilières de Libreville et d'Abidjan sur les économies des pays des deux sous-ensembles qui forment les Pays Africain de la Zone Franc Cfa. Conclusion Le rôle du système financier est un élément clé du développement économique. uploads/Finance/ analyse-financiere-devoir-de-recherche.pdf

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  • Publié le Mai 18, 2022
  • Catégorie Business / Finance
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