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1 WWW.USKAFR.CH E-mail: info@uskafr.ch Adresse: Case postale 914 1701 Fribourg

1 WWW.USKAFR.CH E-mail: info@uskafr.ch Adresse: Case postale 914 1701 Fribourg Numéro 2 2000 Murdock rotary spark gap trans- mitter. Used in international code communication. Low power. Circa 1912 2 Quelques dates à retenir Date événement description 29.03.00 Stamm Packet Radio 26.04.00 Stamm WAP 29.04.00 Contest H26 HF (2 jours) 31.05.00 Stamm PSK31 01.06.00 Bulletin Délai de rédaction 04.06.00 Gonio 23.06.00 Sortie Hamfest Friedrichshafen 28.06.00 Stamm RNI/aspects biologiques 01.07.00 Contest H26 VHF/UHF (2 jours) 26.07.00 Stamm Discussion (informel) 30.08.00 Stamm év. externe 01.09.00 Bulletin Délai de rédaction 02.09.00 Contest IARU VHF (2 jours) 02.09.00 USKA Hamfest Martigny (2 jours) 16.09.00 Souper Châtonnaye/Middes 27.09.00 Stamm Licence HB3 25.10.00 Stamm Packet Radio TCP/IP 11.11.00 Souper Fin d'année 29.11.00 Stamm Marché au puces 01.12.00 Bulletin Délai de rédaction 02.12.00 Contest Concours de Noël SSB (1 jour) 09.12.00 Contest Concours de Noël CW (1 jour) Vous trouverez d'autres dates et informations sur notre site Inter- net. D'éventuels changements, rappels et autres informations vous seront communiqués lors de l'habituel QSO du dimanche matin sur le relais du Gibloux 439.000 MHz. Nous apprécions votre participa- tion. Soyez prêts à 10h30 précises. 3 Éditorial Le printemps est bien là. Il est temps pour nous tous de redécouvrir la nature et ses inventions, celles des petites fleurs et celles des gens. L’épanouissement des télécommunications va bon train. Le vent souffle si fort qu’il dissémine un peu partout le pollen des nouvelles créations. Ainsi, les antennes des différents opérateurs de télécom- munications fleurissent un peu partout. Mais contrairement aux fleurs de dents-de-lion, elles ne devraient pas s’étioler avant l’été. Bien au contraire. La bataille fait rage au milieu des bourgeons. Après la vente aux enchères des 48 concessions de téléphonie sans fil WLL, l’UMTS (Universal Mobile Telecommunications Sys- tem), un système génétiquement modifié qui est appelé à rempla- cer bientôt le standard GSM utilisé pour les téléphones mobiles ac- tuels, va prendre racines dans le langage et dans la vie courante. Notre hobby pourra-t-il toujours conter fleurette aux radioamateurs en herbe? Le nombre écrasant d’antennes qui seront nécessaires pour l’implantation suffisante du système UMTS de même que les performances extraordinaires que le nouveau système devrait offrir donnent à penser qu’il sera sans doute nécessaire de crier notre existence pour se faire entendre... Il nous sera toutefois plus facile de vivre notre hobby en toute amitié et de façon largement compa- tible avec le reste du monde, ce qui, à l’évidence, n’est pas chose gagnée pour les opérateurs de téléphonie mobile. Finalement, pour ces derniers, moins ils s’entendent et plus on se perd, qui au milieu d’un champ d'antennes, qui au milieu de la jungle tarifaire. Enfin, je vous invite à tirer profit actuellement d’une propagation particulière qui est provoquée par les effets de la couche E- Sporadic. Faites-vous plaisir et faites de nombreux et passionnants contacts. Vous verrez peut-être éclore de nouvelles passions… en- core avant les vacances d’été. Manfred 4 H O N D H O N D A A GÉNÉRATEURS, TONDEUSES, MOTOCULTEURS AGENCE RAYMOND RAPIN HB9DMN 1523 GRANGES-MARNAND ( 026 668 1042 7 026 668 1074 L’antenne Lévy L’antenne Lévy est un dipôle alimenté au centre par une ligne ac- cordée ou à ondes stationnaires. Cette forme simple d'antenne était beaucoup utilisée de 1930 à 1940, et l'on en trouve encore au- jourd'hui quelques versions. Il vaut la peine de perdre quelques mots sur cette manière d’alimenter une antenne qui comporte des avantages non négligeables. Vu qu'il y a symétrie parfaite entre les deux moitiés de la partie horizontale, les courants dans la ligne d'alimentation sont eux aussi symétriques pour toutes les fréquen- ces. La longueur de l'antenne, de même que celle de la ligne d'ali- mentation, n'est pas critique. Il y a toute fois quelques combinai- sons qui facilitent l'adaptation d'impédance à l'émetteur, avec une boîte d'accord, pour une grande plage de fréquences. Ce dipôle était généralement alimenté par une ligne parallèle symétrique. Avant l'apparition des câbles coaxiaux, le système de transmission et rayonnant était réalisé de manière symétrique (câble plat, fee- der). Avec l'arrivée des transceivers modernes, qui ont une sortie asymétrique, le câble coaxial asymétrique a remplacé le feeder sy- métrique. Comme nous le savons, il y a deux possibilités d’alimenter une an- tenne. L’une consiste à le faire avec une ligne apériodique ou à on- des progressives (sans ondes stationnaires), et l’autre avec une li- gne accordée ou à ondes stationnaires. Alors que les terminaisons correctes des lignes à ondes pro- gressives nécessitent une mise au point soignée, l’établisse- 5 ment et le réglage d’une ligne à ondes stationnaires sont d’une extrême simplicité. Dans un système d’antenne alimenté par une ligne à ondes station- naires, il est toujours possible de "voir" cette ligne comme s'il s'agissait d'une partie repliée de l'antenne elle-même. Dans ce mode de fonctionnement, la présence d'ondes stationnaires est donc chose normale, et il suffira de s'assurer qu'une répartition correcte (pour la longueur considérée) s'inscrit exactement au long de l'ensemble des conducteurs, que ceux-ci appartiennent à la li- gne ou à la partie rayonnante. Quand il existe des ondes stationnaires sur une ligne, cela signifie que des ventres de tension et d'intensité s'y présentent alternative- ment en des points déterminés par la longueur d'onde de travail. Aux ventres d'intensité, celle-ci entraîne un échauffement par effet Joule et, lorsque la ligne comporte un isolant entre ses conduc- teurs, il est même possible de le voir fondre. C'est pourquoi l'on préférera, pour des lignes accordées, la forme à deux fils nus dont l'espacement (de 10 à 15 cm) est maintenu environ tous les 0,5m par des espaceurs isolants (échelle à grenouille). Souvent on désigne ce genre de ligne sous le nom de "ligne 600 Ohms". Bien que cela puisse correspondre à l'impédance caracté- ristique de la ligne, mieux vaut ne pas employer cette expression, puisqu'elle introduit une idée fausse: en effet, la ligne ne travaille pas ici en ondes progressives, mais bien en ondes stationnaires où cette notion d'impédance caractéristique n'a plus à être prise en considération puisqu'il n'y a précisément plus d'adaptation d'impé- dance à satisfaire, mais seulement un régime d'ondes stationnaires à "caser" au long de l'antenne et de la ligne de transmission. D'autre part, en ce qui concerne les lignes à ondes progressives, ce sont généralement celles de 600, 450, 300, 75 ou 50 Ohms que l'on emploie. La nécessité de leur bonne adaptation à l'antenne est évidente, puisqu'à toute désadaptation correspondra la réflexion d'une partie d'énergie HF dont l'antenne n'assurera pas le rayonne- ment à l'émission, ou inversement, dont le récepteur ne profitera pas (fabrication d'ondes stationnaires non désirées). 6 HÔTEL - RESTAURANT « LA CHAUMIERE » 1740 Neyruz ( 026 477 1005 7 026 477 3379 Salle de 200 places pour mariage ou réunion de famille, comité et séminaire. Hôtel de 22 lits avec douche / toilette et TV Pour mieux comprendre l'antenne Lévy nous devons d'abord ap- procher l'antenne Zeppelin. Il s'agit ici d'un élément demi-onde ali- menté en extrémité par une ligne accordée. Un côté de la ligne d'alimentation est raccordé à l'élément rayonnant, l'autre se ter- mine de manière aveugle mais isolé. Il faut savoir que le bout de l'antenne verra ce que l'on appelle un nœud (minimum) de courant. Pourquoi? La HF issue de l'émetteur va se propager dans l'an- tenne de la même manière qu'un funambule. Quand celui-ci arrive au bout de la corde, il s'arrête, car il n'y a plus de corde. De même manière, le courant s'annule au bout de l'antenne, faute de fil pour pouvoir continuer son chemin. Par ailleurs, la HF se présente comme une onde alternative le long du fil. L'antenne étant le support on peut dessiner la répartition du courant, en rapport avec sa longueur d'onde, le long de celle-ci en commençant par le bout de l'antenne, puisque l'on sait que ce point voit un courant nul. Nous savons aussi que la tension est déphasée de 90° par rapport au courant. Nous trouvons donc avec le nœud (minimum) de courant un ventre (maximum) de tension au bout de l'antenne. 7 Aux extrémités de la ligne d'alimentation on trouve que la répartition de la tension est identique si cette ligne d'alimentation représente une longueur de 2*λ/4, 4*λ/4, 6*λ/4 etc. (multiples pairs de λ/4). Par contre, si la longueur de la ligne d'alimentation correspond à des multi- ples impairs de λ/4 on re- trouve l'inverse de la ré- partition du courant et de la tension au bout de la li- gne. Aux extrémités de l'élément rayonnant se dé- veloppe un ventre (maximum) de tension et un nœud (minimum) de courant. Si on l'alimente ici par une ligne de 2*λ/4 (ou multiples pairs de λ/4) on retrouvera également un ventre de tension au début de cette ligne, on parle de couplage en tension. Si on alimente par une ligne λ/4 (ou multiples impairs) la situation s'inverse. On retrouvera toujours un ventre de tension et un nœud de courant à l'extrémité de l'élément rayonnant. Par contre on y trouvera un ventre de courant (nœud de tension) au début de la ligne, uploads/Finance/ ant-levy-et-coupleur.pdf