Survie est une association (loi 1901) qui mène des campagnes d’information et d

Survie est une association (loi 1901) qui mène des campagnes d’information et d’interpellation des citoyen-ne-s et des élu-e-s pour une réforme drastique de la politique de la France en Afrique. Elle fonde son action sur la légitimité qui incombe à chacun-e d’interpeller ses élu-e-s et d’exiger un contrôle réel des choix politiques faits en son nom. Pour Survie, les problèmes de développement et la pauvreté dans les pays du Sud ont avant tout des causes politiques. C’est donc à ce niveau qu’il convient d’agir. Rejoignez nos 1700 adhérent-e-s et l’un de nos 24 groupes locaux et participez à la diffusion d’une information indépendante, critique et alternative via notre revue mensuelle Billets d’Afrique et d’ailleurs. Vos cotisations assurent l’indépendance financière et par conséquent notre liberté de ton et d'analyse. ♦ une suspension immédiate de tous les projets miniers tant que des conditions d'exploitation respectueuses de l'environnement et de la santé des travailleurs et des populations locales ne sont pas garanties par une expertise indépendante reconnue par l'État hôte et par la société civile locale ; le référentiel doit être a minima celui de la réglementation française en la matière. ♦ le versement de taxes ou contributions par Areva aux États hôtes, confiées à une gestion indépendante spécialisée pour la remise en état des sites après extraction, la dépollution des sites en exploitation et de leurs abords (confinement des stériles et déchets radioactifs, collecte des objets et ferrailles contaminés...). ♦ Le respect de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, notamment par l’association étroite des populations locales aux décisions liées à la gestion des ressources en eau et à l’utilisation des terres. ♦ la contribution financière d’Areva à la mise en place pour tous les ex-travailleurs des mines et les populations vivant à proximité d'un examen médical complet, d'une évaluation rétrospective des doses subies, d’un suivi sanitaire à long terme réalisé par des organismes médicaux indépendants et l’indemnisation des préjudices subis. Nos associations demandent à Areva, entreprise à capitaux publics : Rejoignez Survie ! contact@survie.org Adhérer sur www.survie.org Sur les activités des entreprises françaises en Afrique, Survie demande: ♦ de mettre fin aux différents mécanismes de soutien militaire, diplomatique et financier de la France aux dictatures et aux autres régimes autoritaires ou cor- rompus qui, en retour, favorisent depuis des décennies le pillage de ressources par les multinationales françaises. ♦ de mettre en place en France et de contribuer activement au niveau européen à une législation contraignante sur la responsabilité environnementale et sociale, en étendant la responsabilité juridique des sociétés françaises et européennes à leurs filiales étrangères. ♦ de mettre en place en France et de contribuer activement au niveau européen à une législation contraignante sur la transparence fiscale, obligeant les multinationales à publier pays par pays leurs comptes pour leurs activités dans chacun des territoires où elles sont implantées. ♦ d'oeuvrer activement pour le renforcement des moyens de lutte contre la corruption, à la suppression du secret bancaire, principe au cœur des paradis fiscaux et judiciaires, et à la transmission automatique des données fiscales entre territoires. Depuis 1997, le Réseau “Sortir du nucléaire” défend une position majoritaire dans l'opinion publique : la France doit abandonner l'énergie nucléaire, promouvoir la sobriété et l'efficacité énergétiques et favoriser les sources d'énergie renouvelables. Notre rôle est donc de réunir toutes les personnes qui souhaitent exprimer leur volonté d'une sortie du nucléaire. En nous rassemblant autour d'une Charte, nous mettons en place un rapport de force pour obtenir des résultats concrets. Plus de 930 groupes et 56 000 personnes l’ont déjà signée. En 2012, le Réseau, c'est une équipe de plus de 30 personnes bénévoles et salariées, des centaines de personnes ressources, plusieurs dizaines de milliers de bénévoles, militants et sympathisants, en France et partout dans le monde, qui portent haut et fort la voix du changement... Pourquoi pas vous ? Rejoignez le Réseau Sortir du nucléaire ! contact@sortirdunucleaire.fr www.sortirdunucleaire.org Le collectif mène une campagne visant à mettre la société Areva, la France, l’Union européenne et la communauté internationale face à leurs responsabilités. Le collectif dénonce les conséquences désastreu- ses de nos choix énergétiques ici et soutient ceux qui en paient le prix là-bas. Réseau de solidarité et d’action, le collectif travaille en lien avec les populations concernées dans leur lutte pour la reconnaissance de leurs droits, de leur dignité et de leurs libertés fondamentales. Areva ne fera pas la loi au Niger arevaneferapaslaloi@gmail.com areva.niger.free.fr AREVA en Afrique 107, Bd de Magenta 75 010 PARIS survie.org 01 44 61 03 25 contact@survie.org Rédaction, maquette : Raphaël Granvaud, Anne Roussel, Juliette Poirson, Danyel Dubreuil, Thomas Noirot, Stéphanie Dubois de Prisque Imprimé par 3A, 1er tirage : 8 000 exemplaires (février 2012) Depuis 40 ans, le développement du nucléaire est justifié au nom de « l'indépendance énergétique » de notre pays. Pourtant, avant même la fermeture de la dernière mine d'uranium française, en 2001, le combustible nécessaire aux centrales françaises était importé en grande partie. Il l'est maintenant en totalité. Si les sources d'approvisionnement se sont diversifiées, le sous-sol africain a été historiquement, et reste encore a u j o u rd 'h u i i n d i s p e n s a b l e a u fonctionnement de notre parc électronucléaire. Comment peut-on alors parler d'indépendance énergétique ? C'est simple, il suffit à nos dirigeants de considérer que le sous-sol des anciennes colonies françaises continue d'appartenir à l’ex-métropole, ou de payer l'uranium à un prix tellement dérisoire qu'il en devient négligeable dans les indicateurs officiels. « En France, on n'a pas de pétrole, mais on a du nucléaire. » UN DOSSIER NOIR COMPLET SUR LE SUJET Raphaël Granvaud détaille les conditions dans lesquelles la France et Areva se procurent l’uranium au meilleur coût, au prix d’ingérences politiques et de conséquences environnementales, sanitaires et sociales catastrophiques pour les populations locales. Il réfute le mythe de l’indépendance énergétique de la France grâce au nucléaire, puisque l’uranium alimentant le nucléaire civil et militaire, provient pour une large part du sous-sol africain. C'est bien cette logique qui a sous-tendu la politique française d'approvisionnement en uranium, et le fonctionnement de l'entreprise chargée de la réaliser, Areva, ex-Cogema. Comme la préservation de l'approvisionnement pétrolier à travers Elf, absorbée par Total, la sécurisation des mines françaises d'uranium, au Gabon et au Niger, a justifié que la cellule Afrique de l'Élysée sponsorise des coups d'État et affiche un soutien sans faille à des régimes dictatoriaux « amis de la France », plus compréhensifs à l'égard des intérêts économiques français que soucieux de nourrir leur propre population. C’est à ce prix que s’est réalisée la prétendue « indépendance énergétique » française. « Indépendance » pour les uns, privation de souveraineté et misère pour les autres. L’euphorie nucléaire revue à la baisse À partir de 2005, quand les prix de l'uranium ont commencé à exploser sous l'effet de la spéculation, Areva a entrepris de multiplier ses permis miniers, notamment en Afrique. Représentants officiels et réseaux officieux de la Françafrique aidant, elle a ainsi décroché de nouveaux contrats – aux clauses secrètes – en Centrafrique, au Niger, en République démocratique du Congo, au Sénégal ou encore en Namibie. Les bénéfices potentiels d’Areva sur le marché du nucléaire ayant été revus à la baisse depuis, les gigantesques projets miniers qui avaient été annoncés sont aujourd'hui gelés, en attendant qu'on les juge à nouveau rentables. Les retombées financières pour les pays concernés ont également été oubliées, démontrant le leurre que constitue la promesse d’un développement économique fondé sur l'exploitation de l'uranium par une société étrangère. Ce mépris, c'est aussi celui de l'État français, principal actionnaire d’Areva… pour l’instant. Dans le projet annoncé de privatisation - pardon, « d'ouverture du capital » -, c'est le pôle minier d’Areva, le plus rentable, qui devrait être bradé en premier. Le pire est donc à craindre quand l’entreprise n’obéira plus qu’aux impératifs de profit maximum, aux aléas de la spéculation, et n’aura de compte à rendre qu’à ses actionnaires. Une raison de plus d’en finir maintenant avec les méfaits de l’exploitation française de l’uranium en Afrique. Organismes en charge de l’exploitation de l’uranium CEA, créé en 1945, (Commissariat à l’Energie Atomique), pour fabriquer clandestinement la bombe atomique. ↓ COGEMA, créée en 1976, détenue à 100% par le CEA, englobe tout le cycle de l’uranium (des mines au retraitement) ↓ AREVA, créée en 2001, fusion de COGEMA et Framatome (constructeur de centrales) 9 rue Dumenge 69317 LYON Cedex 04 sortirdunucleaire.org 04 78 28 29 22 contact@sortirdunucleaire.fr Disponible en librairie, auprès de Survie et de Sortir du nucléaire La face cachée du La face cachée du La face cachée du La face cachée du nucléaire français nucléaire français nucléaire français nucléaire français Les chiffres clés Les chiffres clés Les chiffres clés Les chiffres clés 87% des parts détenues par l’État français. 1/3 de l’uranium nécessaire aux 58 réacteurs français provient du Niger. 1/4 de production d’uranium d’Areva en 2008 a été extraite au Niger. Pôle minier le + rentable au monde, présentant 12% du chiffre d'affaire d’Areva et 40% uploads/Finance/ areva-en-afrique.pdf

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  • Publié le Jul 12, 2022
  • Catégorie Business / Finance
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