L’asymétrie d’information L’asymétrie d’information entraine des comportements
L’asymétrie d’information L’asymétrie d’information entraine des comportements opportunistes qui limitent toutes les formes de confiance réciproque entre les acteurs économiques. L’économie des coûts de transaction reconnait l’existence de deux formes d’opportunisme : L’aléa moral : appelé aussi le hasard moral, est la situation où l’incomplétude au niveau de l’information résulte des actions et attitudes de l’emprunteur qui sont survenus après la signature du contrat. En d’autres termes, suivant le modèle de Williamson (1986, 1987), par le manque d’information, un risque d’aléa moral sera identifié. Il s’agit de la forme ex-post d’opportunisme (ou opportunisme post-contractuel), tel que par exemple le concrétisent la rémunération du dirigeant, le transfert de richesses, etc. Suivant ce modèle, les agents préfèrent communiquer des informations inexactes en poursuivant leurs intérêts personnels qui sont incompatibles avec ceux d’autrui. Dans la phase d’exécution du contrat, et lorsqu’il y a incomplétude de ce dernier, l’une des parties supporte un risque moral lié au fait que le co-contractant peut ne pas respecter son engagement et avoir un comportement caché L’anti-sélection correspond à un opportunisme précontractuel l’une des parties détient et garde pour elle des informations privées sur des variables susceptibles d’altérer le bénéfice net que l’autre partie devrait normalement tirer du contrat. Suivant le modèle de Stiglitz et Weiss (1981), avant la signature du contrat, on peut rencontrer de la sélection adverse, appelé aussi anti-sélection. Il s’agit d’une forme ex-ante d’opportunisme (ou opportunisme précontractuel). En effet, dans ce cas de figure, il y a tromperie avant la passation d’un contrat (par exemple, dans la fourniture de faux renseignements de l’une des parties sur l’objet de la transaction) et l’asymétrie d’information porte sur le risque a priori du projet. Les couts d’agence Les coûts d’agence naissent dans toute situation qui suscite un effort coopératif entre deux ou plusieurs personnes, même s’il n’y a pas de relations claires principal/agent Il est impossible pour ‘le principal’ d’assurer à coût nul que l’agent prendra des décisions optimales du point du principal Dans la majorité des relations d’agence, le principal et l’agent subiront des coûts de surveillance et d’obligations M. Jensen et W. Meckling distinguent trois types de coût : Les dépenses de surveillance: sont supportés par le principal pour motiver les personnes qu’il embauche et orienter le comportement de l’agent. (Par exemple : Système d’évaluation par objectif, système financier d’intéressement, prime de productivité, prime de bilan, participation à la propriété, etc.) • Les coûts d’obligation: ou coût d’engagement que l'agent peut avoir lui-même encouru pour mettre le principal en confiance. « Les coûts d'engagement résultent de la rédaction par la firme de rapports financiers et de la réalisation d'audits par des experts extérieurs à la firme » . Ce sont les coûts qui permettent au principal de s’assurer que l’agent n’agira pas contre lui. • Les coûts d’opportunité: dénommé "perte résiduelle", qui s'assimile à la perte d'utilité subie par le principal par suite d'une divergence d'intérêt avec l'agent, comme le coût subi par le principal suite à une gestion par l'agent défavorable aux intérêts de celui-ci. Ainsi, malgré le contrôle et l'engagement, il subsistera toujours une certaine divergence entre les décisions prises par l'agent et celles qui maximiseraient le bien- être du principal En février 1993 , le fisc découvre que le directeur financier du département Transmission à l'usine Alcatel-CIT (José Corral) et le directeur de l'entretien et des travaux (Antoine Léal) ont mis au point, parallèlement à leur activité professionnelle, un système de surfacturation avec une trentaine d'entreprises de construction. En avril 1993, la direction générale d'Alcatel découvre les turpitudes de ses deux employés. Le 3 mai, ils sont licenciés pour faute lourde Quelques semaines plus tard, le juge d'instruction près le tribunal d'Evry, Jean-Marie d'Huy, met en examen Corral et Léal pour escroquerie, abus de biens sociaux et corruption. Et les place sous mandat de dépôt. Alcatel-CIT se constitue partie civile Antoine Léal affirme au juge que les dirigeants d'Alcatel étaient parfaitement au courant des magouilles. Mais, surtout, il jure que le PDG d'Alcatel-CIT, Pierre Guichet, et le président d'Alcatel Alsthom, Pierre Suard, auraient eu droit à des travaux de réfection dans leurs appartements, réglés en partie par l'entreprise. Léal porte l'estocade: il affirme qu'Alcatel-CIT aurait surfacturé du matériel de transmission à France Télécom. M. Guichet a déjà été mis en examen pour« escroquerie » en marge de l’affaire des surfacturations. Soupçonné d’avoir fait réaliser des travaux à son domicile aux frais de la société uploads/Finance/ asy-couts.pdf
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- Publié le Apv 25, 2022
- Catégorie Business / Finance
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