1- Le capital-investissement est une activité financière consistant pour un inv
1- Le capital-investissement est une activité financière consistant pour un investisseur à entrer au capital de sociétés non cotées en bourse (capital non coté ou private equity en opposition au terme public). capital fermé en opposition au capital ouvert. Les sociétés qui constituent un portefeuille de participations en réalisant des opérations de capital-investissement sont des sociétés de portefeuille ou des fonds d'investissement. Leurs prises de participation peuvent être unilatérales ou croisées. 2- Le capital-investissement se décline sous plusieurs formes : le capital-risque pour financer le démarrage de nouvelles entreprises. le capital-développement pour financer le développement de l'entreprise. le capital-transmission ou LBO destiné à accompagner la transmission ou la cession de l'entreprise. le capital-retournement pour aider au redressement d'une entreprise en difficulté. 3- Modalités et intervenants : Les opérations de capital-investissement s'effectuent : soit par achat de titres existants auprès d'anciens actionnaires, soit par apport de fonds nouveaux à la société, sous forme de souscription de titres nouvellement émis par elle (augmentation de capital). Elles sont réalisées par : Des sociétés ou fonds d'investissement spécialisés constitués ad hoc, privés ou publics, d'origine industrielle ou financière (capital-investissement institutionnel avec notamment les fonds de pension, les assureurs et les banques), Des individus fortunés et expérimentés (business angels ou investisseurs providentiels). NB : Ces opérations ont souvent recours à un effet de levier, en privilégiant un financement par endettement (emprunt bancaire). 4- Objectifs : Les investisseurs en capital ont pour objectif la réalisation, par la cession ou la vente de leur part à plus ou moins long terme (3 à 10 ans selon les secteurs économiques) de plus-values. Cette « sortie » peut se faire soit de gré à gré, soit par introduction en bourse. 5- Concept de private equity (titres non cotés) : Le terme anglais private equity désigne les titres financiers de sociétés qui ne sont pas cotées sur un marché, par opposition à public equity, qui désigne des titres qui ont fait une cotation publique sur un marché. Les obligations réglementaires et garanties des private equity sont donc moindres et leur liquidité beaucoup plus faible, du fait de la plus grande difficulté à les céder gré à gré. Pour compenser cet aspect, le capital-investissement vise des performances de long terme supérieures à celles des marchés financiers. Le fonctionnement du Private Equity est assez simple: il consiste à acheter une entreprise, puis la revendre quelques années plus tard en ayant auparavant reversé une part de l'emprunt grâce aux revenus de l'entreprise. Le problème se situe donc au niveau : du choix de l'entreprise. Un grand nombre de contraintes s'imposent (entreprise stable, établie, avec une génération de cash solide,..) de l'évaluation du montant d'achat adéquat ainsi que de la structure d'endettement adaptée (il en existe en effet plusieurs). Ce qui passe par une modélisation (LBO Model). Segments d'intervenants : Le capital-investissement se décompose en plusieurs segments aux caractéristiques suivantes : Capital d'amorçage (dit aussi Capital-amorçage) : les investisseurs en capital d'amorçage, le plus souvent des personnes physiques, apportent du capital, ainsi que leurs réseaux et expériences à des projets entrepreneuriaux qui n'en sont encore qu'au stade de la Recherche et Développement. L'objectif de cette phase, très risquée sur le plan financier, est de finaliser le développement d'une technologie sous la forme de prototype permettant de valider la réussite du pari technologique, et de commencer à tester l'existence d'un marché. La signature d'un premier client assure la transition au stade du capital risque. Capital-risque : les investisseurs en capital-risque apportent du capital, ainsi que leurs réseaux et expériences à la création et aux premiers stades de développement d'entreprises innovantes à fort potentiel. Le terme « risque » utilisé en France (dans les autres pays, l'on emploie le plus souvent le terme de Venture capital), traduit mal l'aspect d' "aventure entrepreneuriale", qui rend le métier d'investisseur en capital fondamentalement différent des métiers purement financiers. Les quelques projets qui réussissent doivent plus que compenser les pertes en capital de ceux qui échouent. Capital-création : investissements intervenant au moment de la création de la nouvelle entreprise (start up). Appelé aussi Capital post-création en phase du tout premier développement3. Capital-développement : le capital-développement concerne des entreprises qui ont franchi le stade du capital risque, et donc validé le potentiel de leur marché, et qui ont besoin de financements additionnels pour supporter et accélérer leur croissance; soit leur croissance interne (financement de leur besoin en fonds de roulement), soit leur croissance externe (acquisitions). Capital-transmission : également connues sous le terme anglais LBO, (Leveraged buy-out), ces opérations d'acquisition par emprunt consistent à acquérir la totalité du capital d'une société rentable, évoluant généralement sur un marché mûr, par une combinaison de capitaux et de financements bancaires (dette structurée). Ils permettent à un dirigeant, associé à un fonds de capital-investissement, de transmettre son entreprise, ou plus généralement de préparer sa succession en cédant son entreprise en plusieurs étapes (LBO à double détente). Capital-retournement : les investisseurs en capital-retournement acquièrent généralement la totalité (voire une part majoritaire) du capital d'une société en difficulté, puis y injectent les ressources financières permettant la mise en œuvre d'un plan de redressement. CDG Private equity : La dette mezzanine :La dette Mezzanine est un financement, à terme, sous forme de quasi fonds propres, dont les particularités sont : Une non dilution de l’actionnariat des entreprises investies ;des termes de paiement adaptés à la capacité de remboursement de capital ;une rémunération flexible entre la partie fixe, la partie variable et la prime de risque ou de performance ;des garanties de second rang. La dette Mezzanine prend le plus souvent la forme d’Obligations à Bons de Souscription d’Actions (OBSA), d’Obligations Convertibles (OCA) ou d’Actions Prioritaires et est généralement rémunérée par une combinaison d’intérêts (payés et capitalisés) et de bons de souscription d’actions. L’activité Finance Carbone consiste pour un investisseur à acquérir des crédits carbones auprès de promoteurs ayant réalisé des projets de réduction d’émissions (MDP), en vue de les céder sur le marché international. Crédit-carbone : Le véhicule de financement des transactions « carbone » est le contrat ERPA, ou « Emission Reduction Purchase Agreement ». Il s’agit d’un contrat à terme sur 7 ou 10 ans entre le Fonds et le promoteur, qui fixe à l’avance les modalités de calcul du prix d’achat des crédits carbones au moment de leur livraison. Cela assure au promoteur ayant réalisé un projet MDP (Mécanisme de Développement Propre), un flux financier stable sur toute la période où le projet génère des crédits. Informations de marché : Le Nasdaq américain, lorsqu'il a bénéficié de la préférence boursière pour les jeunes sociétés, a offert des capitalisations boursières sans équivalent dans l'histoire à de nombreux sites Internet (AOL, Amazon, Yahoo et EBay), mais aussi des nouvelles sociétés de biotechnologies (Amgen, Genentech, Decode Genetics, 23andMe, Genset, et Transgene). La hausse récente des taux d'intérêt a entraîné des doutes sur la capacité de ces institutions, largement financées jusqu'ici par des crédits et obligations à taux bas, non seulement à continuer d'afficher d'importantes plus values, mais encore à résister à des changements de conjoncture. Le demi-succès de l'introduction en bourse de Blackstoneen juin 2007, le plus important groupe mondial de capital-investissement, a donné un certain corps à ces inquiétudes. Par ailleurs, le resserrement des conditions de l'emprunt sur les marchés financiers ou credit squeeze à la suite de la crise des subprimes en 2007 a entrainé des difficultés pour de nombreux fonds à lever les capitaux nécessaires à des opérations de LBO importantes. Le marché des LBO aux États-Unis et en Europe connaît ainsi une baisse importante : les transactions ont représenté 192,7 milliards $ au premier trimestre 2007, 320,6 au second trimestre et 107,8 au troisième trimestre Résultats Certaines études tendent à montrer que le capital-risque est favorable à la croissance économique. Par exemple, une étude menée par Constantin Associés conclut que les entreprises françaises sous LBO connaissent une croissance annuelle de leur chiffre d'affaires de 5,6 % contre 0,7 % pour la moyenne nationale. Cela s'accompagne d'une hausse des effectifs de 4,1 % contre 0,6 % en moyenne. Enfin l'évolution des salaires dans les entreprises sous LBO est de +3,3 % contre +2,9 % en moyenne. Les organismes de capital-investissement ont réalisé globalement, ces dernières années, des performances fulgurantes, qui les ont conduits à multiplier leurs investissements en prenant des risques unitaires de plus en plus élevés. On a pu ainsi parler de bulle financière, notamment pour ce qui concerne les opérations de taille importante (supérieures à 100 millions d'euros) et financées grâce à de la dette bancaire (LBO) uploads/Finance/ capital-investissement.pdf
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- Publié le Fev 17, 2021
- Catégorie Business / Finance
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