APERCU CHAPITRE II : LES THEORIES DE L’ECONOMIE DU TRAVAIL La théorie économiqu
APERCU CHAPITRE II : LES THEORIES DE L’ECONOMIE DU TRAVAIL La théorie économique est une méthode constituée d’une série d’outils intellectuels qui aident leurs détenteurs à tirer des conclusions cohérentes. C’est donc, l’une des composantes de la science économie. Elle correspond à la seconde étape de la mise enœuvre de cette discipline. La science économie implique en effet une démarche rigoureuse qui s’organise en quatre étapes successives : Première étape : Observation des faits économiques. Elle se propose en 1er lieu de décrie les faits et les méthodes relatifs à l’administration des ressources rares et qui se manifestent dans le temps et dans l’espace. Il s’agit dans cette étape d’observer et de classer les enseignements de l’expérience. La deuxième étape consiste à organiser les faits de manière à faire paraitre les uniformités et les régularités qui caractérisent les comportements humains. Il appartient à la théorie ou à l’analyse économique d’élaborer les concepts, de rechercher les déterminants, les effets des phénomènes, et de mettre à jour les relations générales et stable qui s’établissent entre les phénomènes, et de donner une explication simplifiée au fonctionnement de l’économie. En troisième lieu, la science économique contribue à l’orientation de la politique économique d’une pays. Pour les objectifs politiques et sociaux données, elle définit la cohérence de la politique économique. Elle indique donc ; d’une part si les objectifs à atteindre sont compatibles entre eux et économiquement réalisables. D’autre part, si les moyens choisis pour réaliser ces objectifs sont convenablement adaptés à l’environnement national et s’ils constituent la meilleure manière de les atteindre. 1 | P a g e Enfin, la science économique élabore en fonction de certains objectifs et pour les conditions empiriques données, les règles d’utilisation optimales des ressources économiques et les modalités de réalisation du bien-être de la population. Ce chapitre se situe dans la deuxième étape de la démarche des sciences économiques et présente les principales théories économiques du marché du travail à savoir : Les approches traditionnelles (I) ; Les approches contemporaines (II) et Les approches institutionnalistes(III) I : LES APPROCHES TRADITIONNELLES Il s’agit des auteurs tels que Karl Marx, Adam Smith et John Maynard Keynes. A. L’APPROCHE MARXISTE Selon cette théorie, le marché est non seulement une activité économique qui doit permettre à un homme de satisfaire ses besoins, mais également c’est aussi une activité sociale qui traduit les indépendances entre les hommes sur le marché. Lorsqu’un bien est produit, il renferme une valeur d’échange qui est mesurée par le travail nécessaire à sa fabrication. Cette marchandise a aussi une valeur d’usage (utilité ou l’importance de la marchandise). Le but du capitaliste est d’augmenter sa plus-value. La plus-value correspond à la différence entre la valeur d’usage et la valeur d’échange. Pour augmenter sa plus-value, le capitaliste a deux options, soit augmenter utilité de la marchandise, soit diminuer le nombre d’heures de travail. La réduction du nombre d’heures de travail capitalisé est préférée par le capitaliste selon Marx. Celui-ci est donc tenter de remplacer l’homme par la machine. Cela permet de réaliser les gains de productivité plus élevé. La machine n’a pas de limite physique contrairement à l’homme. La politique de la recherche de plus-value conditionne le volume de l’emploi dans l’entreprise. 2 | P a g e C’est le lien entre le capitalisme et le volume des emplois selon Marx. Plus les machines vont remplacer les hommes, plus les profits seront élevés et plus le chômage sera élevé. Marx rejete ainsi l’idée même de l’existence d’un marché du travail. Pour lui, il y a une décision unilatérale du capitaliste : IL N’YA PAS D’OFFRE NI DE DEMANDE DE TRAVAIL. B. L’APPROCHE NEOCLASSIQUE Contrairement à l’approche de Marx, le marché joue ici un rôle très important, celui de coordonnateur des décisions prises isolément. C’est le lieu de confrontation entre l’offre et la demande de travail, confrontation qui fait varier les prix (sur le marché du travail, les prix sont les salaires). Ce mécanisme régule le marché, et repose sur les conditions de la concurrence pure et parfaite. Les hypothèses de concurrence pure sur le marché du travail sont : * Homogénéité du produit ; LE PRODUIT ICI C’EST LE TRAVAIL *Information parfaitement disponible *Transparence du marché Pour ces hypothèses, l’employeur connait la qualité des travailleurs et les travailleurs ont les informations claires et exactes sur l’employeur. Les hypothèses de concurrence parfaite sur le marché du travail sont : *Flexibilité parfaite des prix ; *Mobilité des travailleurs Le marché du travail sera dit de concurrence pure et parfaite si et seulement si toutes les cinq conditions ci-dessus sont simultanément respectées. Les auteurs néoclassiques comme Adam Smith estime que le marché du travail est un marché qui fonctionne comme les autres marchés tel que celui de biens et services, et obéit à la loi de l’offre et la demande. Selon la loi de l’offre, plus les salaires augmentent, plus il y a les nouveaux entrants sur la marché du travail. 3 | P a g e Ce qui augmente l’offre du travail. Il ya une relation croissante entre l’offre de travail et le salaire. L’offre de travail est une fonction croissante des salaires. Selon la loi de la demande, plus les salaires augmentent moins les employeurs embauchent et donc la demande de travail baisse. Il ya une relation décroissante entre la demande de travail et le salaire. La demande de travail est une fonction décroissante des salaires. Voir le diagramme. Lom= l’offre de travail au niveau du salaire maximun Ldm=Demande de travail au niveau du salaire maximum O=offre de travail D= demande de travail E=équilibre We=Niveau de salaire à l’équilibre Le=Nombre de salairé(e)s à l’équilibre Wm= salaires maximum Le volume des emplois : Nombre des salarié(e)s est déduit de la rencontre entre l’offre de travail et la demande de travail sur le marché du travail. 4 | P a g e Le salaire d’équilibre (We) est le prix pour lequel tous les salarié(e)s à la recherche d’emploi trouvent un travail. Pour le néoclassique, sur l’hypothèse de concurrence pure et parfaite, on est au niveau plein emploi. Le seul chômage possible sur ce marché est le chômage volontaire c’est-à-dire que le salarié (e) refuse de travailler au salaire d’équilibre. Tout mécanisme qui perturbe le fonctionnement du marché, remettant en cause les hypothèses de la concurrence pure et parfaite a pour conséquence la création d’un volume de chômage (involonatire). Lorsqu’il y a par exemple l’intervention de l’état visant à instaurer un salaire minimum(Wmin) ou l’instauration d’une non flexibilité c'est à dire le blocage par la réglementation (on ne peut pas payer un employé en dessous du SMIG : Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti), l’écart qui nait entre l’offre de travail et la demande, constitue le chômage involontaire générer par la perturbation du marché de travail par l’Etat. C. L’APPROCHE KEYNESIENNE Pour Keynes, il n’existe pas de marché de travail global mais un marché de travail microéconomique (pour l’entreprise) car l’approche néoclassique est surtout micro- économique. L’approche micro-économique s’intéresse à la rationalité individuelle de l’agent économique (le travaileur ou l’entreprenneur) tandis que l’approche globale ou macroéconomique s’intéresse au comportement d’ensemble de l’économie. Pour Keynes, le travailleur,individuellement, à un rôle passif. Il n’a aucun pouvoir ni sur le salaire, ni sur l’emploi. Ces deux déterminants (salaires et emplois) dépendent de la conjoncture économique nationale et internationale. Pour lui, le niveau d’emplois dépend de la demande anticipée par l’ensemble des entrepreneurs sur l’environnement des affaires c’est à dire sur l’évolution du revenu national. Le niveau d’emploi au sens de Keynes ne correspond pas forcément au plein emploi. On peut avoir une économie en situation de sous 5 | P a g e emploi (c’est à dire avec un certain niveau de chômage sur le marché du travail), mais avec une situation économie globalement stable (marché des biens et services, marché de la monnaie, le commerce extérieur). I. LES APPROCHES CONTEMPORAINES Ces approches remettent en question les hypothèses néo-classique. Pour ces théories, il n’existe pas de marché au sens de concurrence pure et parfaite. Ces approches sont éloignés du raisonnement des approches traditionnelles. Ce sont les approches qui vont remettre en cause une ou plusieurs hypothèses de concurrence pure et parfaite : Tous les salarié(e)s sont différents les uns des autres (absence d’homogénéité de produit) L’information n’est pas parfaitement diffusé (absence de transparence et de disponibilité de l’information sur le marché de travail) Le marché de travail n’est pas flexible car il existe des rigidités des salaires. Il y a les auteurs qui vont relâcher une seule hypothèse, d’autres vont relâcher simultanément deux hypothèses et enfin ceux qui vont relâcher trois simultanément. A. LE RELACHEMENT D’UNE SEUL HYPOTHESE 1. Le relâchement d’homogénéité de facteur de travail 6 | P a g e Selon Gary Becker, les travailleurs sont différents des uns des autres. En effet, le travailleur est défini comme gestionnaire de son propre capital qui constitue en partie de l’investissement qu’il doit faire sur lui-même. Cet investissement c’est la formation et la mobilité. Il n’est pas homogène, il diffère selon les uploads/Finance/ chapitre-ii-les-theories-de-l-x27-economie-de-travail 1 .pdf
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- Publié le Jui 16, 2021
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