UNIVERSITÉ DE SHERBROOKE Faculté d’Administration L’Amélioration du taux de rem

UNIVERSITÉ DE SHERBROOKE Faculté d’Administration L’Amélioration du taux de remboursement des prêts alloués aux membres du réseau faîtier FECECAM-BENIN Par Clément ACCLASSATO Essai présenté à la Faculté d’administration en vue de l’obtention du grade de M. Adm Maîtrise en gestion et gouvernance des coopératives et mutuelles Sherbrooke, Canada Décembre 2016 © Clément Acclassato, 2016 Réalisé par Clement Acclassato 1 UNIVERSITÉ DE SHERBROOKE Faculté d’Administration L’Amélioration du taux de remboursement des prêts alloués aux membres du réseau faîtier FECECAM-BENIN La Fédération des Caisses d’Épargne et de Crédit Agricole Mutuel Par Clément Acclassato Évalué par : Claude-André Guillotte : Directeur de Recherche André Martin : Co-Directeur de Recherche i Jim Rohn TABLE DES MATIERES DEDICACE V ii REMERCIEMENTS VI PRÉAMBULE X INTRODUCTION 12 PREMIER CHAPITRE: DESCRIPTION DE L’ORGANISATION ET PROBLEMATIQUE 15 1.1 DESCRIPTION DE L’ORGANISATION FECECAM...................................................................................................15 1.1.1 Le cadre institutionnel : La FECECAM-BENIN..............................................................................................15 1.1.2 Environnement de la microfinance au Bénin...................................................................................................16 1.1.3 Les risques liés à l’activité de la micro finance...............................................................................................16  Les risques institutionnels………………………………………………………………………………………………6  Les risques opérationnels……………………………………………………………………………………………….7  Les risques de gestion financière………………………………………………………………………………………7  Les risques externes……………………………………………………………………………………………………...8 1.2 PROBLÉMATIQUE ET QUESTION DE RECHERCHE.................................................................................................19 DEUXIEME CHAPITRE: CLARIFICATION DES CONCEPTS 21 2.1 LES CRÉDITS EN SOUFFRANCE OU LES IMPAYÉS...................................................................................................21 2.2 LA TYPOLOGIE DES IMPAYÉS..............................................................................................................................23 2.3 LE MODE DE RECOUVREMENT DES CRÉDITS EN SOUFFRANCE ET DES CRÉDITS EN PERTES.................................27 2.3.1 Le règlement à l’amiable................................................................................................................................28 2.3.2 Le règlement judiciaire....................................................................................................................................29 2.3.3 Diagnostic du système de recouvrement.........................................................................................................29 2.3.4 Les atouts ou les forces selon Gardy L. Marcellus (2012)..............................................................................29 2.3.5 Les faiblesses……………………………………………………………………………………………………………..30  Définition quantitative…………………………………………………………………………………………………20  Définition institutionnelle……………………………………………………………………………………………..20  Définition normative…………………………………………………………………………………………………...21  Evaluation……………………………………………………………………………………………………………….22 2.4 QUELQUES MODÈLES DE SFD : MODÈLE AU SEIN DE LA COOPÉRATIVE DESJARDINS (QUÉBEC)...........................35 TROISIME CHAPITRE: CADRE METHODOLOGIQUE 39 3.1 TYPE DE RECHERCHE............................................................................................................................................39 3.1.1 Technique de collecte des données...................................................................................................................39 3.1.2 Recherche documentaire..................................................................................................................................39 3.1.3 Enquête du terrain………………………………………………………………………………………………………………………………………40 3.1.4 Élaboration du questionnaire...........................................................................................................................40 3.1.5 Technique d’observation..................................................................................................................................41 3.1.6 Entretien…………………………………………………………………………………………………………………………………………………….41 3.2 TECHNIQUE D’ÉCHANTILLONNAGE.......................................................................................................................42 3.2.1 Constitution de l’échantillon............................................................................................................................42 3.2.2 Taille de l’échantillonnage...............................................................................................................................43 iii 3.2.3 Difficultés rencontrées......................................................................................................................................44 3.3 MÉTHODE D’ANALYSE...............................................................................................................................................44 QUATRIEME CHAPITRE: PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS 48 4.1 PRÉSENTATION DES DONNÉES...............................................................................................................................48 4.2 ANALYSE DES DONNÉES.......................................................................................................................................52  Analyse des prestations des structures de la FECECAM……………………………………………………….53 4.3 LIMITES……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………. 62 CINQUIEME CHAPITRE: RECOMMANDATIONS ET CONCLUSION 63 5.1 RECOMMANDATIONS..........................................................................................................................................63 5.1.1 À l’endroit des responsables SFD....................................................................................................................63 5.1.2 À l’endroit de l’État…………………………………………………………………………………………………………………………………….64 5.2 CONCLUSION …………………………………………………………………………………………………………………………………………………66 BIBLIOGRAPHIE 68 ANNEXES………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………72 iv Aux Feux M. Acclassato Raphaël et Mme Gnansounou Philomène v DEDICACE À Messieurs Claude-André GUILLOTTE et André MARTIN dont la compétence et la disponibilité nous ont été d’un grand appui tout au long de ce travail; Aux enseignants de la Faculté d’administration, pour le savoir, le savoir-faire et le savoir-être inculqués; À M. Luc Sego Sounon Directeur des ressources humaines à FECECAM- Benin et superviseur de stage pour ce travail qui m’a soutenu tout au long de ce parcours. À M. Serge O. Dansou, Directeur adjoint et responsable secteur micro finance, pour sa contribution. À M. Maurille Maurice Couthon, Directeur du PASMIF pour son rôle dans la réussite de mon stage À M. Paulin YELLO, Directeur de caisse à la CLCAM d’Abomey-Calavi, pour sa disponibilité À M. Fabrice Houndjo, Chef d’agence de la CLCAM de Pahou, pour sa disponibilité À M. Claude Adjovi Ingénieur statisticien à l’INSAE pour sa disponibilité sans faille. vi REMERCIEMENT S À M. Dine Djabar Adéchian Directeur technique à l’INSAE pour sa disponibilité sans faille. À M. Anselme Kindjizo Naka statisticien pour sa participation. À M. Comlan Dégboé pour sa diligence dans tous les aspects de ce travail. À Mme Omonyélé Charmelle Gbèdolo pour sa réelle contribution. À M. Bonaventure Vidégla Agossou pour ses multiples coordinations dans le cadre de ce travail. À M. Sylvain Zossoungbo pour sa participation A M. Alfred Gnidovo, Informaticien pour son aide À toutes et à tous merci. vii SIGLES ET ABREVIATIONS ASSFD : Agence de Surveillance des Structures Financières Décentralisées BCEAO : Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest CDR : Société d’Aide au Développement des Collectivités CNCR-IMF : Commission Nationale de Recouvrement des Créances des Institutions de Micro finance CLCAM : Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel CRCD : Capital Régional et Coopératif Desjardins CSFASM : Comité de Stabilité Financière et d’Assainissement du Secteur de la Micro finance DHD : Objectifs du Développement Humain Durable FECECAM : Faîtière des Caisses d’Épargne et de Crédit Agricole Mutuel ICD : Institutions de Crédit Direct ICEC : Institutions Collectant Épargnes et Crédits IMF : Institutions de Micro Finance INSAE : Institut National de la Statistique et de l’Analyse Économique MEF : Ministère de l’Économie et des Finances MMEJF : Ministère de la Micro Finance de l'Emploi des Jeunes et des Femmes OHADA : Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires OMD : Objectifs du Millénaire pour le Développement PADME :Programme d’Appui au Développement des Moyennes Entreprises PAMIGA : Groupe Microfinance Participative pour l’Afrique PAPME :Programme d’Appui des Petites et Moyennes Entreprises viii PARMEC : Programme d’Appui à la Reforme des Mutuelles d’Épargne et de Crédit PAR : Portefeuille à Risque PASMIF : Programme d’Appui au Secteur de la Microfinance SEEP: Small Enterprise Education and Promotion Network SFD : Systèmes Financiers Décentralisés UEMOA :Union Économique et Monétaire Ouest Africaine USAID : Agence Américaine pour le Développement International ix Préambule La Faîtière des Caisses d’Épargne et de Crédit Agricole et Mutuel (FECECAM) est une structure dont la mission est d’offrir aux populations rurales et urbaines des services financiers et non financiers décentralisés afin d’améliorer leurs conditions de vie tout en assurant la pérennité du Réseau. Comme toute structure financière décentralisée, elle a donc une mission sociale qui est de permettre aux populations d’avoir un mieux-être et une mission commerciale qui est de faire des profits. Il y a donc un grand risque à ce que la mission commerciale rentre en contradiction ou en opposition avec la mission sociale. Et il va falloir y prendre garde. Il est important en pareille circonstance de veiller en permanence à un meilleur équilibre entre ces deux missions. C’est pourquoi nous avons jugé nécessaire d’étudier l’amélioration des taux de remboursement des prêts alloués aux membres du réseau faitier FECECAM à travers la réduction des facteurs de risque. En amont à cet essai, nous avons réalisé une intervention au sein de cette structure coopérative. Notre rôle, comparé à celui d’un médecin a été d’écouter d’abord les dirigeants de la compagnie et de leur poser différentes questions sous la forme d’une interview. Nous avons également sous la forme d’enquêtes statistiques abordées les membres clients. Ce travail nous a permis de diagnostiquer les différents facteurs qui sont à la base des impayés. À la suite de cette intervention, nous proposons l’essai dont l’objectif est d’analyser les facteurs sur lesquels agir pour améliorer les taux de recouvrement des impayés afin de permettre au système financier décentralisé de pérenniser ses activités pour mieux faire face à la lutte contre la pauvreté. x INTRODUCTION L'engouement populaire pour la microfinance reste d`actualité comme un modèle d’éradication de la pauvreté et de l`exclusion sociale. Initiée à l`origine par la Grameen Bank au Bangladesh, la floraison des Institutions de Micro Finance (IMF) à l’échelle mondiale témoigne de son importance. Celle-ci a été confirmée au Sommet mondial de Washington tenu en 1997 à cet effet, la mettant ainsi dans les objectifs du développement humain durable (DHD). La microfinance se révèle ainsi comme un modèle d`application concrète dans la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Blackburn (1998) approuve cette réalité lorsqu’il dit que la microfinance est l’un des outils privilégiés pour combattre la pauvreté de façon efficace, puisqu’elle permet à la population exclue du système bancaire traditionnel de bénéficier de petits crédits nécessaires à l’entreprise d’activités productrices. L‘intérêt suscité par la microfinance a donc favorisé son positionnement stratégique au milieu des nombreuses actions soutenues par les bailleurs de fonds et les États en faveur du développement. Leur défi primordial à relever est donc de mobiliser les ressources nécessaires au renforcement d’institutions autonomes dans la promotion du développement humain à la base, à travers l’accroissement des possibilités de planification, de réalisation et de gestion des patrimoines. La microfinance a fait ses preuves, à travers différentes approches, de sa capacité à fournir des services financiers pour les populations exclues des systèmes bancaires classiques. Le nombre d’institutions de micro finance dans le monde entre les années 2000 et 2010 passait de 900 à 1000 structures et le montant global de l’encours des prêts passait de 7 milliards à 65 milliards de dollars US destinés à près de 500 millions de personnes exclues du système financier classique (Mfere et Ulrich, 2013) Environ 729 IMF étaient dénombrées au sein de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) à la fin de l`année 2013 couvrant pour plus de 12,6 millions de personnes bénéficiaires. Les dépôts à cette date, s`élevaient à 772,11 milliards et l'encours de crédit, à 713 milliards de FCFA (Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) 2014). Malgré cette puissante expansion et la pertinence des produits financiers octroyés à leurs clients, les systèmes financiers décentralisés (SFD) paraissent fragiles du point de vue organisationnel, institutionnel, financier et même environnemental dans un monde en 11 perpétuel uploads/Finance/ clement-acclassato-1.pdf

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  • Publié le Aoû 13, 2022
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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