5 Différenciation des produits et concurrence monopolistique • Les modèles de c

5 Différenciation des produits et concurrence monopolistique • Les modèles de concurrence parfaite raisonnent avec des produits homogènes. En réalité les produits sont différenciés. • Différenciation horizontale: – Variétés; – Différenciées par attributs mineurs (couleurs, forme, marque,...); – Issues de la même fonction de production (même quantité de L et K) – Exemple: polo Lacoste, polo Ralph Lauren. • Différenciation verticale: – Qualité; – Pré-ordre commun de préférences des consommateurs (au même prix, on préfère tous nike à décathlon par exemple) – Fonctions de production différentes – Exemple: vin de table, grand cru classé. • Autres formes de différenciation: – Spatiale (village de vacances en Corse, en Bretagne); – Temporelle (fraises primeur, fin de saison, contre-saison); – Origine (domestique, importé); – Origine (importé de Chine, importé de Suède). • Nouveaux modèles de commerce international à la fin des années 70 concentrés sur différenciation horizontale: – Krugman (1979) fondé sur Chamberlin (1933) et Dixit-Stiglitz (1977); Krugman le fait dans le commerce internationale – Lancaster (1980) et Helpman (1981) fondé sur Hotelling(1929). – Dans les deux cas, concurrence monopolistique; – Chaque firme a le monopole sur sa variété; – Les consommateurs aiment la variété: - Individuellement: Krugman, goût pour la variété; (Tous les consommateur veulent consommer toutes les variété) - Collectivement: Lancaster, diversité des goûts. (Chaque consommateur à une variété idéale, et va chercher sur le marché la variété qui est la plus proche de sa variété idéale) – Tout entrant récupère une part de marché; – Les profits de monopole disparaissent; – Mark up permet juste de couvrir le coût fixe. Le gain à l’échange international de variétés Goût pour la variété. • Deux économies identiques. • Deux variétés : – Fabriquées à rendements croissants. – Equivalentes pour le consommateur, qui consomme les deux variétés. • Droite de meilleur choix: panier optimal. • En autarcie: A et U0: l’économie nationale produit les deux variétés (cf. transparent suivant). • Rem: propriétés de la FPP La solution en Autarcie est A : qui permet d’atteindre le niveau d’utilité U0 en produisant les 2 biens • A l’ouverture: • – E et U1, l’économie nationale: • • se spécialise (par exemple) dans la variété 1 • • exporte la moitié de sa production • • importe la variété 2 • – Spécialisation complète sur des variétés: pas d’effet en termes de redistribution interne du revenu (ne pousse pas à EPF) • – Pas de spécialisation: échange intra-branche de variétés différenciées horizontalement • – Pas plus de variétés pour le consommateur, mais gain à l’échange de variétés En spécialisant dans le bien 1 pour l’eco nationale et en bien 2 dans l’eco étrangère. On arrive a passe de A à E et de U0 à U1. Un modèle simplifié de concurrence monopolistique Krugman et Obstfeld (1996) proposent une généralisation du raisonnement précédent. • n firmes symétriques: – Mêmes fonctions de coût; – Mêmes fonctions de demande; • Les ventes d’une firme dépendent: – (positivement) du prix pratiqué par ses concurrents; – (négativement) de son propre prix; – (négativement) du nombre de concurrents, puisque toutes les variétés sont demandées par le consommateur. • La part de marché de chaque firme est 1/ n si elles pratiquent toutes le même prix. les vents de la firme i sur les ventes totales sur le marché. P_ = prix moyen sur le marché La part de marché = 1/n si toutes les entreprise pratique le même prix. Si Pi est plus élevée que le prix moyen , sa part de marché diminué et inversement Le paramètre B est la réponse de la part de marché à la variation du prix. • Côté offre, existence d’un coût fixe pour avoir des économies d’échelle internes: aLi : Le nombre d’unité de travail pour produire 1 unité de la variété i • Faisons l’hypothèse simplificatrice que la taille du marché est constante • De même hypothèse que le prix de marché p est constant (il n’est pas affecté par les décisions d’une firme donnée, en raison du grand nombre de firmes : concurrence monopolistique) • L’ouverture commerciale va avoir un impact sur: – Le nombre de firmes – Le prix qu’elles pratiquent – La quantité qu’elles produisent chacune et donc les rendements d’échelle - Variété Gamma = cout fixe Mu = cout fixe / cout marginal pq = recette Les firmes sont symétrique donc mu(i) = mu Si n augmente on baisse le prix Mu est constant ne dépend pas de n CM > Mu P décroisant dans n Cout moyen croissant dans n il faut que le cout moyen = prix , pour couvrir ses cout fixe E : le nombre d’entreprise et le prix, est une situation dans laquelle les entreprise couvrent leurs cout fixes. Sur le point E : Plus d’entreprise, il va y avoir plus de concurrence et de variété, n est décroissant avec gamma et b. Si on double Si il y a 10 firme nationale et 10 firme etrangéré, à l’ouverture il y aura pas 20 firmes, mais 14 firmes. 6 firmes vont disparaitre. Le nombre de firmes augmentent moins vite que la taille du marché. Equation (2) : dans un marché plus grand, on à des prix plus bas. Le consommateur peut consommer un pouvoir d’achat plus grand et avoir plus de variétés. Equation 3 : La taille de la firme i = la part de marché * • Quid de l’ouverture à l’échange ? • Hypothèse de deux économies identiques (meme taille, même technologie, même préférence) • Spécialisation des pays sur les variétés • Production à plus grande échelle, économies d’échelle • Plus grande variété pour le consommateur • La courbe de mark up est inchangée • Par contre la courbe de coût pivote ouverture des frontière, la quantité de firme double on passe de n à 2n si Les prix restent inchangé on doit passer de E à F Mais F n’est pas un équilibre, car le Cout moyen n’est pas égale au prix. Il y a alors des entreprises qui doivent sortir et on passe de 2n à ne. On arrive au point d’équilibre H Prix à la Place de Mark Up Au point F ton coût est supérieur au prix donc c’est pas possible pour les entreprises, Si on reste en F, les 2n firmes feraient des pertes de hauteur F-G. Il y a donc des entreprises qui vont sortir jusqu’à ce qu’on atteigne l’équilibre H (où le prix = au cout moyen ). Effet d’echelle, de concurrence, de variété, et de rationalisation. Il y a aussi de l’effet de sélection avec la solution apporté par MELITZ • Instantanément, le nombre de firmes double (point F). • Effet pro-concurrentiel: chute des prix (qui varient en raison inverse du nombre de concurrents): point G. • Sortie de firmes car elles font des pertes (prix en dessous du coût moyen). • Il y a au final moins que de deux fois plus de firmes: (point H). • Mais il y a plus de variétés qu’en autarcie. En vert firmes domestique n’exportent pas et vendent que en belgique En rouge Firmes qui vendent sur le marcrché belges et qui arrivent aussi à exporter En bleu firmes belges qui vendent en belgique, et à l’étranger mais qui ont aussi une firmes à l’étranger. La productivité globale des facteurs des firmes rouges sont plus fortes que les firmes vert. En France aussi en moyenne les non exportateur ont une productivité plus faible que les pays qui arrivent à exporter. Les firmes qui exportent sont plus grandes que les firmes qui exportent pas. C’est la taille des firmes Francaises et non la productivité Les firmes qui exportent vers des pays plus loin géographique (plus que les frontaliers ) sont plus grandes que les firmes qui n’exportent que vers les pays frontaliers. Taux de marge = EBE / VAB Les firmes exportatrice sont plus grande, son plus productive et paie mieux leur salarié et rémunère mieux leur capitaux. *** = significatif au seuil de 1% ——————— Taille • Hétérogénéité de coût seulement dans ce qui suit (les firmes n’ont pas le même cout marginale) – Hétérogénéité des demandes s’adressant à la firme (indépendamment des prix) relève de différences de qualité (différentiation verticale): négligé ici même si peut être introduit de façon similaire. – A prix égal, toutes les variétés sont ici également appréciées des consommateurs. • Toutes les firmes ne produisent pas avec le même coût marginal µ – Elles ont par contre le même coût fixe γ et payent les mêmes salaires w (= 1) • Modèle simplifié avec deux firmes • Raisonnement en 3 étapes: – Coût (marginal) certain – Tirage – Ouverture totale / baisse des coûts de transaction Mu1 < Mu2 Elle vont égaliser les recettes marginales et leurs cout marginale. Elle font face à la meme demande et donc une même recette marginales Vert : plus productif, cout marginale plus bas Rouge : moins productifs, cout marginale plus élevée La firmes 1 choisit q1 et vend au prix p1 La firme 2 vend uploads/Finance/ commerce-international-en-concurrence-imparfaite.pdf

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  • Publié le Sep 11, 2021
  • Catégorie Business / Finance
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