Contexte de l'entrepreneuriat au Maroc Le contexte entrepreneurial au Maroc Sup
Contexte de l'entrepreneuriat au Maroc Le contexte entrepreneurial au Maroc Supervisé par Mme Asli Amina Azelmat Salma Hefnaoui Fatima Zahra Hraoui Khaoula Kaoussi Badr Koucham Chaimaa Malki Oumaima Finance 3 Table des matières Introduction...........................................................................................................2 Le monde de l'entrepreneur.................................................................................3 CONTEXTE ENTREPRENEURIAL AU MAROC..........................................................4 1. L'ÉCONOMIE MAROCAINE.............................................................................4 2. La promotion de l’entrepreneuriat au Maroc..............................................4 3. LES INDICATEURS ÉCONOMIQUES DU MAROC : CROISSANCE....................8 Indicateurs de croissance................................................................................8 Les principaux secteurs économiques..........................................................10 4. LES MESURES PRISES FACE AU COVID-19...................................................11 Report de l’impôt sur les sociétés.................................................................11 Soutien de la trésorerie.................................................................................11 Anticiper la crise sociale................................................................................11 Les stratégies sectorielles....................................................................................12 Le Plan Vert......................................................................................................12 Plan Azur..........................................................................................................13 Vision 2020.......................................................................................................14 Plan d'accélération Industrielle........................................................................14 Conclusion...........................................................................................................15 Introduction Au cours des dernières années, le Maroc a entrepris des réformes structurelles visant à favoriser son ouverture sur le monde en garantissant un environnement économique propice et un climat social favorable. Ainsi, le rythme des réformes économiques et sociales s’est accéléré et des avancées majeures ont été réalisées au niveau de la stabilité du cadre macroéconomique, et au niveau de l'ouverture du marché de l'emploi. Dans ce dynamise économique et social, l’entrepreneuriat apparaît comme une condition inéluctable pour le développement et l’émergence de l’économie nationale. L’entrepreneuriat est traité comme l’un des principaux axes de développement au Maroc. Dans cette vision, le Maroc a mis en place toute une batterie de mesure pour l’amélioration de la culture entrepreneuriale en vue d’encourager la création de l’entreprise. Ainsi, la promotion de l’entrepreneuriat est considérée comme un objectif prioritaire du gouvernement. Ce dernier a mis en place une politique axée essentiellement sur le soutien de l’auto-initiative d’emploi, l’accompagnement des entrepreneurs, l'encouragement de l’esprit de créativité et d’innovation et l'accroissement du rendement de la promotion des initiatives de l'emploi. Force est de constater que la promotion de l’entrepreneuriat devient donc un enjeu majeur à plusieurs niveaux, public et privé, le Maroc a créé plusieurs structures en en l’occurrence l’Agence nationale pour la promotion de la PME (ANPME) ayant pour principales missions: l’identification, l’élaboration, le lancement et le suivi des actions d’accompagnement technique en faveur des entreprises nouvellement créées ou déjà existantes. Le monde de l'entrepreneur Les gens qui œuvrent dans le domaine de l'entrepreneuriat diront qu'il existe une confusion peu commune relativement à la définition de l'entrepreneur. Nous préférons parler de différences dans les façons de définir l'entrepreneur. Chacun tend à voir et à définir l'entrepreneur à partir des prémisses de sa discipline. Vu sous cet angle, la confusion n'est peut-être pas si grande que l'on pense, puisque des lieux communs quant à la façon de voir l'entrepreneur tendent à apparaître dans chaque discipline. Par exemple, les économistes ont beaucoup associé l'entrepreneur à l'innovation, alors que les behavioristes ont beaucoup écrit sur les caractéristiques créatives et intuitives attribuées à l'entrepreneur. Les économistes Vérin (1982) nous a montré l'origine et l'évolution du terme “entre-preneur”. On peut constater que le terme a acquis sa signification actuelle au cours du XVIIe siècle. Même si le terme était utilisé avant Cantillon, on peut remarquer, comme Schumpeter (1954: 222) l'a noté, que Cantillon fut le premier à présenter une conception claire de l'ensemble de la fonction de l'entrepreneur. Les behavioristes Nous avons inclus sous le vocable « behavioristes », les psychologues, psychanalystes, sociologues et autres spécialistes du com portement humain. Un des premiers de cette discipline à s’intéresser aux entrepreneurs fut Max Weber(1930). Il a identifié le système de valeur comme fondamental pour expliquer le comportement des entrepreneurs. Il les voyait comme des innovateurs, des gens indépendants possédant une sorte d ’autorité formelle par leur rôle de dirigeants d ’entreprise. Mais celui qui a donné le coup d ’envoi aux sciences du comportement au regard des entrepreneurs fut sans doute David C. McClelland. CONTEXTE ENTREPRENEURIAL AU MAROC 1. L'ÉCONOMIE MAROCAINE L'économie du Maroc est une économie de marché d'inspiration libérale. L'État joue néanmoins un rôle non négligeable dans l'émergence économique du pays avec sa stratégie d'industrialisation. Le PIB du Maroc a connu un taux de croissance annuel moyen de 4% sur la dernière décennie et a atteint 122 milliards $ en 2019.Le Maroc est le troisième producteur et premier exportateur mondial de phosphates, rentrée importante en devises pour le pays. Il détient, et de loin, les premières réserves mondiales avec 50 milliards de tonnes. C'est également une puissance agricole (En 2012, le pays occupe respectivement le 6e rang mondial, le 4e et le 3e en ce qui concerne les exportations d'agrumes, de tomates et d'olives de table. Il est à la 10e place pour l'huile d'olive).Les grandes réformes et les grands chantiers entamés par le pays ont donné de bons résultats, notamment avec la hausse continue du PNB, et cela même durant les mauvaises saisons agricoles dues à des périodes de sécheresse aiguës. L'économie marocaine dispose aujourd'hui d'un cadre macroéconomique sain susceptible de constituer un levier efficace pour la réalisation des objectifs de croissance durable, de résorption du chômage et de réduction de la pauvreté, qui est de l'ordre de 5%. Selon le ministère de l'économie, le Maroc a enregistré en 2019 une inflation de 1,0 % et une croissance de 2.6 % tirée par une bonne année agricole, un chiffre supérieur aux prévisions de la loi de finances 2015 qui tablait sur une croissance de 4,4 %.Le taux de chômage des jeunes serait de 26,5% en 2017, un taux qui culmine à 42,8 % en milieu urbain16. Environ 80 % des emplois sont informels et les écarts de revenus très élevés. En 2019 le Maroc est 121e sur 188 pays au classement mondial de l’indice de développement humain (IDH), derrière l'Algérie (83e) et la Tunisie (97e). Il est le pays le plus inégalitaire d’Afrique du Nord selon l'ONG Oxfam17. 2. La promotion de l’entrepreneuriat au Maroc Le Maroc a adopté, depuis 1997, le Programme de mise à niveau. L’enjeu est de stimuler l’investissement et la création d’entreprise, ainsi que le renforcement de la compétitivité pour une croissance accélérée et soutenue. A partir des années 1990, la Maroc a pris une série d’engagements internationaux qui marque son inscription résolue et irréversible dans un processus d’ouverture économique : adhésion à l’OMC, des accords de libre-échange, l’accord d’association et le statut avancé avec l’union européenne, etc. Ce processus d’ouverture est porteur de nombreux opportunités mais comporte également de multiples menaces, il exige notamment un renforcement de la compétitivité nationale, afin de permettre aux entreprises de résister aux turbulences et au choc de l’ouverture et de consolider leur présence sur les marchés tant intérieurs qu’extérieurs. Dans ce contexte l’entrepreneuriat est perçu comme la clef du redémarrage économique. C’est l’un des principaux axes de développement au Maroc. Il a un rôle primordial dans l’économie et dans la société puisqu’il est à l’origine de la création d’entreprises, de la création d’emplois, et des innovations de rupture. Ainsi, pour promouvoir la création d’entreprises, l’Etat a engagé un arsenal de programmes et d’institutions. La promotion de l’entrepreneuriat et la mise en place d’un environnement propice à la création de l’entreprise, nécessitent toutefois un large éventail de politiques synergiques et de soutien. L’influence de ces politiques structurelles sur la création d’entreprise et sur les petites entreprises doit être prise en compte dès leur formulation. Néanmoins, il importe de savoir que l’émergence d’une nouvelle bourgeoisie commerçante et industrielle, porteuse de dynamiques économiques et sociales innovantes a stimulé davantage l’engouement pour le processus entrepreneurial et la création d’entreprise (Tangeaoui, 1993). Dernièrement sa majesté le Roi a pris l’initiative d’encourager les jeunes entrepreneurs en leur accordant des crédits. Approche volontariste, suppression des demandes de garanties aux bénéficiaires, 13.500 entreprises par an et 27.000 nouveaux emplois Les trois axes principaux de ce programme: le financement de l'entrepreneuriat : Damane Intelak - Cible : auto-entrepreneurs, jeunes diplômés, micro-entreprises & TPE, informel, petites entreprises exportatrices vers l’Afrique. - Conditions : primo-accédant au crédit, entreprises de moins de 5 ans d’existence (sauf pour les exportateurs) et chiffre d’affaires inférieur à 10 MDH. - Nature de crédit : crédit d’investissement ou de trésorerie. - Plafond : 1,2 MDH sauf pour les exportateurs. - Garantie : par la CCG à hauteur de 80% du montant du crédit. - Apport personnel : 20% minimum du montant du projet dans le cadre des crédits d’investissement. - Durée de remboursement : à définir par la banque. - Taux d’intérêt : 2% hors taxe, 2,2% TTC. - Frais de dossier et commission de garantie CCG : zéro. Damane Intelak Al Moustatmir Al Qarawi - Cible : TPE, petites entreprises, jeunes porteurs de projets, jeunes entreprises innovantes, auto-entrepreneurs, petites exploitations agricoles & projets bâtis sur l’opération de Melkisation, petites entreprises exportatrices. - Conditions : primo-accédant aux crédits, entreprises de moins de 5 ans d’existence (sauf pour les exportateurs), et chiffre d’affaires inférieur à 10 MDH. - Nature de crédit : crédit d’investissement ou de trésorerie - Plafond : 1,2 MDH sauf pour les exportateurs. - Garantie : par la CCG à hauteur de 80% du montant du crédit. - Apport personnel : 20% minimum du montant du projet dans le cadre des crédits d’investissement - Durée de remboursement : à définir par la banque - Taux d’intérêt : uploads/Finance/ contexte-de-l-x27-entreprenariat-au-maroc.pdf
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- Publié le Nov 26, 2021
- Catégorie Business / Finance
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