Exercice d’entrainement sur l’Épreuve Composée Cette épreuve comprend trois par
Exercice d’entrainement sur l’Épreuve Composée Cette épreuve comprend trois parties. 1 – Pour la partie 1 (Mobilisation des connaissances), il est demandé au candidat de répondre aux questions en faisant appel à ses connaissances personnelles dans le cadre de l’enseignement obligatoire. 2 – Pour la partie 2 (Étude d’un document), il est demandé au candidat de répondre à la question en adoptant une démarche méthodologique rigoureuse de présentation du document, de collecte et de traitement l’information. 3 – Pour la partie 3 (Raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire), il est demandé au candidat de traiter le sujet : en développant un raisonnement ; en exploitant les documents du dossier ; en faisant appel à ses connaissances personnelles ; en composant une introduction, un développement, une conclusion. II sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de l'expression et du soin apporté à la présentation. Première partie : Mobilisation des connaissances 1. Présentez les différents agents économiques entre lesquels s’opère le partage de la valeur ajoutée ? (3 points) La valeur ajoutée (VA) mesure l’ensemble de la richesse générée chaque année par l’activité productive. Que recouvre la valeur ajoutée ? A l’échelle de l’entreprise, elle se définit comme la différence entre la production et les consommations intermédiaires utilisées. A l’échelle d'un secteur ou d'une économie, la valeur ajoutée correspond à la somme des valeurs ajoutées des agents (entreprises, administrations publiques ou ménages) qui le composent. La valeur ajoutée correspond par ailleurs à des productions intervenant sur le territoire français. En comptabilité nationale, c’est le lieu de production qui étermine à quel pays est attribuée une production Au sein de cette valeur ajoutée on distingue trois bénéficiaires : 1. Le facteur travail : la rémunération du travail comprend tous les versements directs ou indirects aux salariés. l’ensemble de cette rémunération du travail représente environ 65% de la valeur ajoutée totale Ce poste inclut les rémunérations de base : le salaire net. Il comprend également l’ensemble des cotisations sociales, qu’elles soient acquittées par le salarié ou l’employeur. 2. Le facteur capital : l’excédent brut d’exploitation des entreprises est ce qui reste à l’entreprise de la valeur créée une fois qu’ont été enlevées la rémunération du facteur travail (masse salariale) et celle de l’Etat(taxes). Elle redistribué sous trois formes principales : une part va au paiement de l’impôt sur les bénéfices des sociétés, une part sert à payer les intérêts des emprunts contractés dans le passé, une part rémunère directement les propriétaires du capital. Ce qui reste après l’ensemble de ces paiements est qualifié d’épargne. L’épargne peut soit alimenter la trésorerie, soit autofinancer les investissements nouveaux. L’entreprise peut investir au-delà de son niveau d’épargne en faisant appel à de nouveaux emprunts. 3. L’Etat dont la rémunération correspond aux impôts sur la production nets des subventions d’exploitation 2. Donnez un exemple montrant les effets contradictoires des instances de socialisation primaires et secondaires. (3 points) Guy Rocher définit la socialisation comme : « étant le processus par lequel la personne humaine apprend et intériorise tout au cours de sa vie les éléments socio-culturels de son milieu, les intègre à la structure de sa personnalité sous l’influence d’expérience et d’agents sociaux significatifs et par là s’adapte à l’environnement social où elle doit vivre » P Berger et T Luckmann différencient socialisation primaire et secondaire : la socialisation primaire est la première socialisation que l’individu subit dans son enfance, et grâce à laquelle il devient un membre de la société la socialisation secondaire consiste en tout processus postérieur qui permet d’incorporer un individu déjà socialisé dans de nouveaux secteurs de la société Un enfant comme Annie Ernaux socialisé dans un milieu populaire a connu une ascension sociale forte puisqu’elle est devenue professeur de faculté. La socialisation secondaire peut constituer une rupture par rapport à la socialisation primaire comme, par exemple, « lorsque l'enfant plus âgé en vient à reconnaître que le monde représenté par ses parents, ce même monde qu'il a précédemment considéré comme pré-donné est en fait le monde des gens sans éducation, des classes inférieures » (Berger et luckman) . La confrontation entre la bourgeoisie et le monde ouvrier (ainsi que la confrontation hommes / femmes) est présentée par A Ernaux sous la forme d'un conflit culturel c’est-à-dire l’ensemble des tensions que vont rencontrer Annie Ernaux et ses parents puisqu'ils appartiennent à des cultures apparemment incompatibles. L'auteur a obtenu une bonne place sociale mais elle est désormais déchirée entre deux univers : Le milieu bourgeois l'attire, elle aspire à des conditions de vie supérieures à celles de son milieu d'origine . Annie Ernaux se rappelle avoir ressenti de la gêne parce que leur comportement n'est pas caractéristique du milieu bourgeois et c'est ce qui provoque le conflit : « La dispute éclatait à table pour un rien. Je croyais toujours avoir raison parce qu'il ne savait pas discuter. Je lui faisais des remarques sur sa façon de parler ou de manger ». Ceci montre bien que les manières de vivre sont complètement différentes. Deuxième partie : Étude d’un document (4 points) Après avoir présenté le document, vous analyserez l’évolution du PIB et de ses composantes Les données sont des taux de variation (en %) Source : INSEE 2014 Ce document intitulé le PIB et ses composantes est un graphique longitudinale (histogramme) qui présente les taux de variation des différentes composantes du PIB entre 2012 et 2014. Il est donc exprimé en pourcentage ; Il a été réalisé par l’INSEE qui est un organisme officiel reconnu, il est donc fiable . On constate que le PIB français augmente faiblement sur la période (au maximum 0.7% au T2 de 2013), sinon sont taux de variation ne dépasse pas pas 0.2% voir même le PIB diminue puisque le taux de variation est négatif à quatre reprises. Cela traduit un contexte économique morose, voire de risque de récession . Si l’on s’intéresse maintenant aux composantes on constate que la consommation est la seule qui soit positivement orientée sur la période (son taux de variation est 6 fois supérieur à 0.2 %) et seulement 2 fois faiblement négatif. Le dynamisme de la consommation soutient donc la croissance en France. La composante variation de Stock connait d’amples variations à la hausse ou à la baisse ce qui traduit l’incertitude à laquelle doive faire face les entreprises. Cette incertitude ne les incite pas à faire des projets d elong terme ambitieux donc la composante investissement pèse négativement sur la croissance(le taux de variation est 7 fois négatif) L’économie française n’investissant pas assez éprouve des difficultés à être compétitive : la composante voit son taux de croissance être 5 fois dans le négatif (principalement quand les entreprises voient leur variation de stock augmenter) Conclusion la France subit de plein fouet les effets cumulés de la crise des subprimes, de la crise de la dette des PIGS et du manque de cohérence de la zone euro. A cela se rajoute des faiblesses structurelles . Jusqu’à quand la consommation soutiendra-t-elle la croissance. On peut être légitimement inquiet en raison du risque de déflation. Troisième partie : Raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire (10 points) : En quoi la définition de la beauté est-elle une construction sociale ? Document 1 : Les formes que prennent l’expression de la beauté semblent en partie universelles mais également en grande partie culturelles. Selon la théorie de Darwin, la perception de la beauté est universelle et innée car influencée par des éléments physiologiques et non pas cognitifs. Elle est un marqueur, un signal de santé physique. Les critères universels de beauté et donc de santé sont : symétrie du visage, apparence générale, rapport hanche-taille, jeunesse. Les femmes rechercheront inconsciemment une organisation de ces traits communiquant l’image d’un homme puissant pouvant pourvoir à leurs besoins et à ceux de la descendance. Les hommes, eux, valoriseront un corps féminin ayant la capacité de transmettre son capital génétique et donc qui aura la meilleure capacité d’enfanter. Néanmoins, un grand nombre de travaux montrent que l’idéal corporel est façonné par la culture. Par exemple, le désir de minceur ou la stigmatisation de l'embonpoint n'est pas universel. Les corps minces appréciés dans les cultures occidentales le sont moins en Afrique ou en Polynésie. Jusqu'à des temps récents, dans des pays non-occidentaux, on a considéré la rondeur comme attirante et associée à la fertilité. Dans certaines cultures, l’obésité est considérée comme une caractéristique sexuelle d’attraction et dans quelques cultures africaines, les jeunes filles sont gardées à la maison avant le mariage pour les engraisser. Dans la culture aztèque, le strabisme convergent était considéré comme un élément d’attrait du visage, alors qu’il n’est pas apprécié en occident . La mondialisation des moyens de communication (télévision, internet, cinéma, etc.) joue un rôle de plus en plus important sur l’uniformisation progressive des idéaux corporels. Néanmoins, les idéaux de beauté féminine restent encore différents d’une culture à l’autre et sont objets d’enjeux sociaux et politiques montrent qu’en Indonésie, les deux ethnies officielles (les malaises et les chinoises) expriment des idéaux différents. Dans un contexte fortement communautariste, où uploads/Finance/ corrige-entrainement-epreuve-composee 1 .pdf
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- Publié le Aoû 08, 2022
- Catégorie Business / Finance
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