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Https://aniamcours.com Page 1 sur 5 Corrigé Indicatif MGE 2013 Https://aniamcours.com Barème : sur 120 points (A ramener à 20) Dossier 1 : 20 points Dossier 2 : 40 points Dossier 3 : 40 points Dossier 4: 20 points Dossier 1 : 20 points 1-Caractéristiques de l’environnement 8 points Selon Porter cinq forces agissent au sein d’un secteur : • La rivalité entre les firmes • La menace de nouveaux entrants • La menace de substituts • Le pouvoir de négociation des clients • Le pouvoir de négociation des fournisseurs. Dans le cas de CIMAR : Analyse de la concurrence : • Cinq opérateurs se répartissent le marché du ciment ; • Monopoles régionaux (40 % de marchés locaux en situation de monopole) ; • 50 % de marchés en situation d’oligopole ; • Augmentation de la capacité de production de 7.2 % entre 2000 et 2011 • Capacité de production dépassant la demande locale ; • Marges confortables ; Analyse de la demande : • Secteur dépendant du logement et BTP ; • Crise du logement (ralentissement conjoncturel) ; • Développement de logements sociaux ; • Nouvelles villes, nouvelles lignes ferroviaires ; • Baisse de crédits immobiliers ; • Taxe spéciale sur le ciment ; Nouveaux entrants : • Dernier entrant : CIMAT • Barrières à l’entrée : investissements lourds • Barrières à la sortie : investissements spécifiques Matières premières : • Energie représente 33 % du coût de production ; • Impact négatif du code de route sur le coût de transport ; Conclusion : Le secteur du ciment dépend en large mesure de celui du logement et BTP. Avec la politique d’Etat en matière de logement économique et de grands œuvres (opportunités à saisir), les cimentiers se comportent bien malgré une crise conjoncturelle (menaces limitées). Https://aniamcours.com Page 2 sur 5 2- Les facteurs clés de succès de CIMAR : 6 points Un facteur clé de succès est une combinaison de ressources et compétences permettant à l’entreprise de tirer des avantages concurrentiels. Dans le cas de CIMAR, plusieurs facteurs sont maitrisés : • Image de marque : CIMAR est filiale d’ d’Italcementi Group. • Part de marché élevée : CIMAR est le deuxième opérateur sur le marché du ciment et le premier sur celui du béton prêt à l’emploi. • Politique d’investissement soutenue (usine Ait Baha 2010). • Réseaux de distribution. • Mécénat. • Développement durable (investissements environnementaux, rénovation de sites). • Prix innovation plages propres… 3- Choix stratégiques 6 points Domaines d’activité stratégiques : • Stratégie de spécialisation : matériaux de construction • Un seul DAS • Plusieurs marques (diversification horizontale) • Recentrage sur le métier par la cession des titres AXIM. Croissance : • Croissance interne 1989 : Création de deux filiales dans les matériaux de construction 1990 : Nouvelle cimenterie à Safi 2001 : Création de la filiale Indusaha à Laayoune 2010 : Mise en service de l’usine Ait Baha • Croissance externe 1999 : fusion absorption de la société ASMAR par CIMAR • : Prise de participation stratégique au capital de Suez Cement Dossier 2 : 40 points • Enregistrements comptables 8 points 1319 7577 Subventions d'investissement inscrites au CPC Reprises sur subventions d’investissement 11 815 11 815 2121 7197 Charges à répartir sur plusieurs exercices Transferts de charges d’exploitation 1 776 1 776 5141 7514 Banque Produits de cession des immobilisations financières 53 900 53 900 6514 2510 VNA des immobilisations financières cédées Titres de participation 11 000 11 000 Https://aniamcours.com Page 3 sur 5 • Explication de l’opinion du commissaire aux comptes : 6 points Etats financiers établis en respect des sept principes comptables fondamentaux : • Continuité d’exploitation ; • Coût historique ; • Permanence de méthodes ; • Spécialisation des exercices ; • Prudence ; • Clarté ; • Importance significative Ce qui permet d’atteindre l’image fidèle. Si cette image fidèle n’est pas atteinte, on doit présenter l’ETIC et parfois on peut déroger aux principes cités. • Calcul de L’EBE et de la CAF 2011: 12 points Marge commerciale : 5 894 – 5 332 = 562 Production de l’exercice : 3 287 928 – 12 850 + 26 953 = 3 302031 Consommation de l’exercice : 1 277 931 + 260 286 = 1 538 217 Valeur ajoutée : 1 764 376 EBE : 1 764 376 – 24 806 – 194 326 = 1 545 244 EBE +Transferts de charges d’exploitation +Autres produits d’exploitation -Autres charges d’exploitation +Reprises d’exploitation -Dotations d’exploitation +Produits financiers -Charges financières +Produits non courants -Charges non courantes -Impôts sur résultats 1 545 244 1 776 51 2 720 26 057 1 465 171 456 64 477 36 035 45 605 341 020 CAF 1 325 332 • Annexes 8 points Evolution des indicateurs de l’activité : en 1 000 DH Indicateurs (en millions de DH) Exercice 2010 Exercice 2011 Exercice 2012 Variation % 2011/2010 Variation % 2012/2011 Chiffre d’affaires 2 984 3 293 2 894 10 % -12 % Excédent brut d’exploitation 1 300 1 545 1 380 19 % -10 % Résultat d’exploitation 1 047 1 142 945 9 % -17 % Résultat net 815 953 600 17 % -37 % Capacité d’autofinancement 1 107 1 325 1 263 20 % -5 % Https://aniamcours.com Page 4 sur 5 Evolution de la situation financière : en 1 000 DH Masses du bilan (en millions de DH) Exercice 2011 Exercice 2010 Variation en valeur absolue Financement permanent Actif immobilisé 6 267 5 929 6 181 6 081 86 -152 Fonds de roulement fonctionnel 338 100 238 Actif circulant hors trésorerie Passif circulant hors trésorerie 1 198 786 1 149 981 49 -195 Besoin de financement global 412 168 244 Trésorerie nette -74 -68 -6 5-Appréciation des performances : 6 points Baisse remarquable des indicateurs de gestion en 2012 après des améliorations importantes enregistrées en 2011. Situation financière en équilibre en 2011, malgré une trésorerie négative. Augmentation du FRF de 238, parallèlement augmentation du BFG de 244, d’où une diminution de la trésorerie de 6. La société se comporte bien car la baisse des résultats n’est pas due à une mauvaise gestion, mais plutôt à la mauvaise conjoncture (crise de logements) qui se rétablira dans les années à venir grâce à la politique de l’Etat. Dossier 3 : 40 points • Corrélation entre FBCF BTP et ventes du ciment 8 points Il faut d’abord déterminer la FBCF BTP. FBCF BTP = FBCF x t Exemple : pour 2005 FBCF BTP= 147.06 x 0.51 = 75 Xi (FBCF BTP) Yi (Ventes du ciment) Xi² Yi² Xi.Yi 75 80 96 111 112 120 10.3 11.3 12.8 14 14.4 14.6 5 625 6 460 9 216 12 321 12 544 14 400 106.09 127.69 163.84 196 207.36 213.16 772.5 904 1 228.8 1 554 1 612.8 1 752 594 77.4 60 506 1 014.14 7 824.1 M(X)= 594/6 = 99 M(Y)= 77.4/6 = 12.9 r= ∑XiYi – n M(X)M(Y) / RC (∑Xi²-nM(X)² ∑Yi²-nM(Y)²) r= 0.98 Forte corrélation positive. Https://aniamcours.com Page 5 sur 5 2-Taux d’actualisation (coût du capital) 4 points C’est la moyenne arithmétique pondérée du taux de rentabilité minimal exigé par les actionnaires et du coût moyen de l’endettement. 3-Caractéristiques du projet 8 points VAN= -3 000 000 + 500 000x 1-(1.11)-20 /0.11 + 1 000 000x 0.7x (1.11)-20 VAN = 1 068 487 Délai de récupération du capital investi : 3 000 000 = 500 000 x 1-(1.11)-n /0.11 N= 10.4 Le capital sera récupéré après 10 ans et 4 mois. Projet acceptable dans la mesure où la VAN est élevée, moins risqué dans la mesure où le délai de récupération est la moitié de la durée d’exploitation. 4-Le coût unitaire cible de production sortie usine 6 points PV HT détaillant : 1 364.82 Coût de revient détaillant : 1 364.82 / 1.15 = 1 186.8 PV HT grossiste : 1 186.8 Coût de revient grossiste : 1 186.8 / 1.15 = 1 032 PV HT sortie usine : 1 032 Coût de production sortie usine : 1 032 / 1.29 = 800 (coût cible) 5-Coût de production mensuel (niveau normal) 6 points Eléments production Coût unitaire Montant Energie Matières et fournitures Main d’œuvre Amortissement 100 000 100 000 100 000 100 000 800x0.33= 264 800x0.28= 224 800x0.27= 216 800x0.12= 96 26 400 000 22 400 000 21 600 000 9 600 000 Total 100 000 800 80 000 000 6-Coût de production mensuel (70 000 tonnes) 8 points Eléments production Coût unitaire Montant Energie Matières et fournitures Main d’œuvre Amortissement 70 000 70 000 70 000 70 000 264 224 18 480 000 15 680 000 21 600 000 9 600 000 Total 70 000 933.71 65 360 000 Interprétation : Un niveau de production inférieur au niveau normal (70 000 au lieu de 100 000) entraine une augmentation du coût unitaire de production (933 au lieu de 800). Ceci s’explique par l’existence d’un coût de chômage (mali de sous activité = coût fixe réel – coût fixe imputé). En effet, si on impute les charges fixes uploads/Finance/ corrige-mge-cnaem-2013.pdf

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  • Publié le Dec 15, 2022
  • Catégorie Business / Finance
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