DANONE 04 rapport de responsabilité sociale et environnementale La démarche DAN

DANONE 04 rapport de responsabilité sociale et environnementale La démarche DANONE > 01 SOMMAIRE DANONE rapport de responsabilité sociale et environnementale 2004 RRSE 2004 : LES CLÉS DE LECTURE Le Groupe DANONE publie un rapport de responsabilité sociale et environnementale pour la septième année consécutive. Cette année, nous avons fait le choix de réduire le volume de la version papier et de développer les informations sur le site Web du Groupe (www.danone.com) afin d’y présenter des données plus détaillées à l’intention des différents publics. En outre, une synthèse du rapport destinée aux filiales est réalisée afin d’assurer une large diffusion de l’information en interne. Pour faciliter la lecture, le rapport 2004 a été structuré en trois parties : >La première présente les principaux impacts liés à l’activité du Groupe DANONE ainsi que les principes, axes stratégiques et politiques mis en œuvre pour assurer un développement durable. >Dans la deuxième partie sont présentés les enjeux majeurs de responsabilité et les actions menées en 2004. En ouverture de chacun des sept chapitres, nous avons demandé à des parties prenantes d’exprimer leur point de vue. Il s’agit, bien évidemment, d’opinions qui n’engagent que les personnes interviewées. Nous les remercions très sincèrement pour leur témoignage. >L’ensemble des indicateurs de résultats a été regroupé dans la troisième partie, ainsi que l’avis des auditeurs externes et les évaluations des agences de notation. Ce rapport a été établi en utilisant la grille d’évaluation de la Global Reporting Initiative (GRI), dont nous présentons une synthèse pages 50 à 52. En outre, un accord a été conclu entre le Groupe DANONE et l’UITA (Union internationale des travailleurs de l’alimentaire) sur une liste d’indicateurs sociaux qui feront l’objet d’un suivi et d’échanges réguliers. ÊTRE RESPONSABLE > 02 > Entretien avec Franck Riboud > 02/03 > Les résultats du Groupe DANONE en 2004 > 04/05 > De l’amont à l’aval : impacts et responsabilités > 06/07 > Le modèle d’entreprise DANONE > 08/09 > DANONE Way : une démarche pour traduire concrètement les engagements > 010/011 > Gouvernement d’entreprise et organisation > 012/013 > Economie, société, environnement : le triple bilan de DANONE > 014/015 AGIR > 016 > Progresser vers des relations durables avec les fournisseurs > 016/019 > Produire dans des usines sûres et économes en ressources naturelles 020/023 > Répondre aux attentes des consommateurs en termes de sécurité et de qualité alimentaires > 024/027 > Proposer des produits accessibles aux consommateurs à faible pouvoir d’achat > 028/029 > Assurer le respect de la politique sociale dans le monde > 030/033 > Développer les compétences et offrir des parcours professionnels aux salariés > 034/037 > Construire des relations de confiance avec les différents acteurs locaux 038/041 MESURER > 042 > L’évaluation de la performance de DANONE > 042/043 > Les indicateurs de performance > 044/045 > Résultats consolidés DANONE Way > 046 > L’avis de PricewaterhouseCoopers et Mazars sur DANONE Way > 048 > Evaluation externe de la performance du Groupe DANONE > 049 > Index GRI et loi NRE > 050/052 > > 03 ÊTRE RESPONSABLE 02> ÊTRE RESPONSABLE > > en plus notre stratégie, la conception de nos produits et le quotidien de nos équipes. Selon vous, quelles ont été les principales avancées en 2004 ? Franck Riboud > En 2004, nous nous sommes efforcés de mieux structurer nos politiques dans des domaines où notre responsabilité est forte. Par exemple, nous avons adopté une charte Alimentation Nutrition Santé qui rappelle les principes qui nous guident en ce qui concerne la composition des produits, leurs bénéfices santé et la communication. Le contenu de ce texte n’est pas nouveau pour nous. Il s’appuie sur l’expérience de DANONE en matière de nutrition et a permis de formaliser des règles simples et claires qui tiennent compte de l’évolution des connaissances scientifiques et des recommandations des autorités de santé publique. Sur le plan social, le projet Evolution me semble essentiel car il vise un double objectif : permettre aux salariés d’améliorer leur qualification professionnelle afin de préserver leur employabilité et permettre à nos organisations de s’adapter aux changements pour maintenir leur compétitivité. J’attends beaucoup des expériences pilotes lancées en 2004 dans une quinzaine de pays. Enfin, je citerai, en amont de nos activités, la contribution du Groupe à la préservation des eaux naturelles, avec la mise en place en 2004 d’une «politique globale de protection des ressources en eaux souterraines» qui permet une gestion à long terme des sources utilisées par le Groupe DANONE. Sur quels points jugez-vous les résultats du Groupe notoirement insuffisants ? Franck Riboud > L’évolution de nos résultats en matière de sécurité au travail est préoccupante. Le Groupe a toujours considéré que sécurité et conditions de travail sont la première responsabilité de l’entreprise, et c’est un domaine où il ne faut jamais relâcher la pression. Une première initiative forte a été prise en 2004 par le pôle Biscuits avec le projet Wise. Nous allons rapidement remobiliser l’ensemble des équipes pour donner l’impulsion nécessaire. 2,7 milliards d’humains vivent aujourd’hui avec moins de 2 USD par jour. Quelle peut être la contribution de DANONE aux «Millenium Goals», définis par les Nations unies pour faire reculer la pauvreté ? Franck Riboud > Permettre à un maximum d’enfants et d’adultes dans le monde de bénéficier d’une nutrition équilibrée qui leur permet de s’épanouir. C’est notre challenge pour les prochaines années, à la fois social et économique. Nous avons déjà des expériences intéressantes en Indonésie, en Inde, en Afrique du Sud, en Chine. Je pense que nous devons aller plus loin et inventer des réponses nouvelles pour créer des produits accessibles aux consommateurs disposant des plus faibles niveaux de revenu et qui apportent un vrai bénéfice nutritionnel. Cela nécessite une approche totalement nouvelle pour comprendre les besoins, les modes de vie, comprimer les coûts de production et de distribution tout en développant une marge suffisante pour que le modèle économique soit durable. Il nous faut travailler avec les organisations qui ont une longue pratique du terrain dans ces pays. C’est pourquoi j’ai constitué autour de moi une équipe dédiée à ce projet, baptisé Dream, parce que le plus beau rêve que nous pouvons formuler pour DANONE, c’est de contribuer à la mesure de nos moyens à ce défi du XXIe siècle. Vous employez souvent l’expression «mondialisation de proximité». Qu’entendez-vous par là ? Franck Riboud > Avant d’être un leader mondial dans ses métiers, DANONE est d’abord un leader local. Cette position s’acquiert par une attention permanente non seulement à la qualité des produits mais aussi à leur adéquation aux besoins nutritionnels et aux goûts locaux. La proximité est l’une des valeurs du Groupe DANONE. Elle se construit dans tous les domaines de l’entreprise : par exemple, la proximité des managers avec leurs équipes, l’attention aux conditions de travail, la capacité de dialoguer avec les partenaires sociaux ou bien encore la protection de l’environnement. Pour moi, développer la proximité, c’est créer de la valeur pour les différentes parties prenantes de DANONE dans un pays. C’est pourquoi les directions des filiales disposent chez DANONE d’une très large autonomie, bien évidemment dans le respect des principes et des règles définies par le Groupe. Ce qui est important, c’est la combinaison de cette approche locale avec les capacités d’innovation et de mise en réseau d’une grande entreprise internationale. Cette conception est au cœur du modèle DANONE de performance économique et sociale. Comment le Groupe DANONE parvient-il à intégrer le développement durable dans la stratégie de l’entreprise ? Franck Riboud > Il y a d’abord un ancrage fort dans l’histoire de l’entreprise, ce que nous appelons le «double projet économique et social», qui influence profondément les réflexes et les comportements. J’ai la conviction que cette culture fait partie des atouts compétitifs de DANONE. C’est pourquoi nous mettons en œuvre depuis 2001 la démarche DANONE Way, qui offre un cadre de référence commun tout en permettant à chaque filiale de rechercher les bons ajustements dans le contexte de son business et de son pays. Ce n’est pas toujours simple, car il faut trouver les solutions qui permettent d’atteindre les objectifs économiques annuels promis à nos actionnaires tout en construisant une entreprise durable. Je suis heureux de constater que cela influence de plus ‘‘Notre volonté : atteindre les objectifs économiques annuels promis à nos actionnaires tout en bâtissant une entreprise durable.” Entretien avec Franck RIBOUD président-directeur général DANONE rapport de responsabilité sociale et environnementale 2004 DANONE rapport de responsabilité sociale et environnementale 2004 > 05 ÊTRE RESPONSABLE 04> ÊTRE RESPONSABLE RESPONSABLE Les résultats du Groupe DANONE en 2004 La redistribution de valeur aux parties prenantes. Le schéma ci-dessous synthétise les principaux flux de trésorerie enregistrés en 2004 entre le Groupe DANONE et ses principales parties prenantes. Il permet de mesurer comment est utilisé et redistribué le chiffre d’affaires réalisé par le Groupe avec ses clients et ses consommateurs. Le principal flux concerne les fournisseurs, les achats de matières premières et de services représentant 68% du chiffre d’affaires du Groupe. Les politiques mises en œuvre pour répondre aux enjeux liés aux uploads/Finance/ dan-rrse04 1 .pdf

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  • Publié le Aoû 03, 2022
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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