Charles Christmann EPSCI 5ème Année Mémoire de fin de cycle 1 De l’importance d
Charles Christmann EPSCI 5ème Année Mémoire de fin de cycle 1 De l’importance de l’interculturel dans l’implantation d’une entreprise française en Chine Charles Christmann EPSCI 5ème Année Mémoire de fin de cycle 2 I) Introduction Problématique Définition des termes I. Notion de culture et culture d’entreprise II. Environnement socioculturel chinois 1. La notion de face 2. Le Guanxi : l’art du réseau 3. Le confucianisme et le taoïsme 4. Sun Zi : l’art de la guerre 5. Histoire de la Chine, diversité démographique, une langue/des dialectes, et écriture 6. Mondialisation en Chine : la culture chinoise est-elle menacée ? II) Culture et Culture d’entreprise A) Conséquences… B) …et limites managériales III) L’implantation d’une entreprise française en Chine • Exemple d’une réussite : des PME françaises en Chine • Les voies du succès d’un PME/PMI en Chine IV) Conclusion Charles Christmann EPSCI 5ème Année Mémoire de fin de cycle 3 Remerciements : Je tiens tout d’abord à exprimer ma profonde gratitude pour toutes les personnes qui auront pu m’aider dans la réalisation de ce mémoire, à savoir : Mr Legrix de la Salle, Mr Feng, Madame Vivian Lo, Mme Sophie Faure, et bien sur ma famille et amis. Sans l’impulsion de ces personnes, de leurs ouvrages, de mon embauche en Chine, ou tout simplement du soutien et des conseils apportés, je ne pense pas que ce mémoire aurait pu voir le jour. Charles Christmann EPSCI 5ème Année Mémoire de fin de cycle 4 Introduction Pourquoi traiter de l’interculturel en Chine de nos jours, alors que les moyens de communication sont en pleine émergence autant en en Chine que en Europe, par le jeux de ce que nous sommes tentés de nommer simplement la mondialisation des cultures et valeurs(le plus souvent d’un métissage entre la culture locale et une autre culture dominante, telle la culture anglo-saxonne pour la Chine) et que donc il serait juste de pouvoir prétendre que nos différences s’estompent peu à peu, que donc il est plus facile de pouvoir communiquer, s’entendre se comprendre ? Certes les efforts en la matière sont considérables, ne serait-ce qu’à en juger de l’intégration de modèle sociaux étrangers en Chine, d’une augmentation de la consommation des ménages sans précédent, et d’une influence étrangère dans les modes de vie (restauration, cinéma, littérature, autres points de divertissement) indéniable. Certes toujours, d’un point de vue économique, la Chine a connu ses vingt dernières années une explosion du nombre des investissements étrangers, sous la forme d’entreprises à capitaux mixtes ou joint-venture, d’investissements directs spéculatifs (marché boursier de Hong Kong), mais aussi de politique d’implantation de grands groupes étrangers, dans le but d’assoir leur position sur un marché chinois très demandeur, et aussi offreur. Des chiffres tout d’abord, afin de clarifier ces simples description, qui émanent directement du ministère des affaires étrangères : « Nos relations économiques et commerciales s’appuient sur près d’un millier d’entreprises françaises implantées en Chine et sur de nombreux programmes de coopération. (…)Les investissements des entreprises françaises en Chine, à l’image de Michelin, Alcatel, Veolia ou Lafarge, constituent une composante de plus en plus importante de notre relation économique bilatérale. (…) Le développement économique que connaît la Chine depuis 20 ans, avec une croissance du PIB par habitant de 8% par an en moyenne, lui a permis de devenir la 6ème puissance économique mondiale en termes de PIB (1240 milliards de dollars en 2002). Avec un montant de 610 milliards de dollars, les exportations chinoises représentent aujourd’hui 5% des exportations mondiales. Néanmoins, en dépit des grands contrats signés, du volume d’investissements des entreprises françaises en Chine et des transferts de technologie réalisés, nos échanges demeurent modestes et déséquilibrés. La Chine ne représente aujourd’hui qu’1,4 % des exportations françaises (10ème client) et 4,1 % de Charles Christmann EPSCI 5ème Année Mémoire de fin de cycle 5 nos importations (8ème fournisseur) et, malgré une reprise des exportations françaises en 2003 (+32 %), notre solde commercial reste très déficitaire (-8,7 Mds euros). Il représente notre premier déficit bilatéral devant l’Allemagne (-8,5 Mds). La progression de nos exportations, dans un contexte de forte croissance des importations chinoises (+40 %), souligne la participation encore insuffisante des entreprises françaises à la dynamique de l’économie chinoise. Notre part de marché se maintient néanmoins et s’est établie à 1,48% du marché en 2003 (contre 1,44% en 2002), loin derrière l’Allemagne, premier partenaire européen de la Chine (4,4 % de part de marché) mais devant l’Italie en recul à 1,2 % du marché en 2003.(…) Le volet économique de notre partenariat global stratégique vise à combler ces insuffisances en développant les partenariats industriels globaux dans les secteurs structurants, à favoriser l’accès des PME/PMI au marché chinois et à permettre à l’ensemble de nos entreprises de profiter davantage de ses potentialités. » Source : Ministère des affaires étrangères 16/09/05 Ce qui nous amène ainsi à notre principale motivation dans ce mémoire, une meilleure compréhension de l’environnement culturel entrepreneurial chinois, qui souvent génère la frilosité de petits groupes, collectivités, PME/PMI françaises, qui auraient tout à gagner à traiter avec ce faux « grand méchant loup du libéralisme», cette crainte qui part souvent de la peur de l’inconnu, de l’autre. L’interculturel est une notion qui forcément inclus deux individus : un émetteur A et un récepteur B de l’information, A et B venant de pays différents, certaines fois de régions différentes seulement(pour un pays aussi grand que la Chine, inutile de rappeler que un chinois de Shanghai est en de très nombreux points, malgré l’appartenance à un même noyau, à un chinois de Guangzhou, par exemple). Ainsi, lorsque A et B sont face à face, on assiste à une rencontre interculturelle, puisqu’ils ont tous deux des points de vue différents du monde, et qu’ils ont des moyens différents de le découvrir et de l’exprimer. Ceci rend encore plus difficile l’intégration de la culture de A vers B et vice-versa que l’intégration du pays de A vers pays de B, chaque individu croyant détenir sa vérité, ses certitudes. Nous allons donc nous employer dans une première partie de cette introduction à définir la notion de culture d’entreprise, puis d’arriver à encadrer par des « notions clefs » de la culture chinoise, ce qui peut avoir une influence sur la culture d’entreprise chinoise actuelle. Charles Christmann EPSCI 5ème Année Mémoire de fin de cycle 6 Problématique La problématique correspond donc à analyser une évolution plus qu’un état : avec l’analyse de la culture chinoise contemporaine, nous allons pouvoir observer une définition de la culture en mouvement, et non comme un instantané de l’état actuel d’un pays. En effet, si la culture d’un pays est le reflet de sa situation présente, elle intègre totalement des facteurs passés (histoire, langue du pays par exemple), et prend en considération des problématiques futures (intégration des cultures étrangères liées à l’arrivée des entreprises et personnes étrangères sur le sol chinois, mais aussi rôle des médias, enfin chinois d’outre-mer et chinois de Hong Kong) qui se manifestent par des phénomènes de mondialisation des échanges et globalisation des cultures. En d’autres termes, notre question est la suivante : à la vue des diverses voies que prend la société chinoise actuelle, quel est l’impact des éléments fondamentaux de la culture chinoise sur sa culture d’entreprise, et d’une manière implicite, comment une société étrangère peut- elle s’intégrer? Charles Christmann EPSCI 5ème Année Mémoire de fin de cycle 7 Définition et analyse des termes : Culture et culture d’entreprise a) Notion de culture et de culture d’entreprise Pour parler de culture d’entreprise nous nous devons au départ de définir ce qu’est la culture. Une étude sur la culture liée à la culture d’entreprise a été réalisée par Christophe Durand, Jean-François Fili, Audrey Hénault. En voici les principaux points : « La culture nationale est un constituant essentiel de la culture d’entreprise. Elle peut être définie comme l’ensemble des éléments propres à un groupe humain spécifique, qui sont explicatifs des façons de penser et d’agir des membres de ce groupe. Plusieurs définitions cherchent à expliquer le concept de culture nationale et à montrer la dépendance du fonctionnement social (rôle de l’état, des institutions) envers les valeurs culturelles. Ainsi, la notion de culture est elle perçue comme générale et partagée, c’est à dire qu’elle explique le comportement de l’ensemble du corps social. Ces valeurs peuvent être stéréotypées et mal interprétées par un autre groupe social qui ne les connaît pas. Ces images déformées sont révélatrices des barrières culturelles et des sentiments de rejet que peuvent exprimer des individus appartenant à des groupes sociaux différents. La connaissance de la culture de l’autre procure une meilleure compréhension des valeurs convergentes et divergentes qui s’établissent entre deux groupes. Connaître l’autre, c’est connaître sa culture, son identité en tant que membre d’un corps social spécifique. Vouloir imposer ses propres valeurs, c’est établir une relation de domination. Celle-ci se manifeste dans le processus de colonisation, mais également à l’intérieur d’une même société. Les membres des groupes minoritaires doivent adopter ces valeurs jugées " normales ". La culture nationale englobe l’ensemble des valeurs, des mythes, des uploads/Finance/ de-l-x27-importance-du-management-interculturel-pour-une-entreprise-francaise-s-x27-implantant-en-chine.pdf
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- Publié le Oct 12, 2022
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