Economie Générale & Statistique 2ème Bac Sciences Economiques 2010/2011 larbita
Economie Générale & Statistique 2ème Bac Sciences Economiques 2010/2011 larbitamnine@yahoo.fr 1/4 Devoir Surveillé n°2 Date : 29/12/2010 Matière : Economie Générale & Statistique Coefficient : 6 Branche : Sciences Economiques et de Gestion Filière : Sciences Economiques Professeur : Larbi TAMNINE Durée : 2 H 30 mn DOSSIER I : Conjoncture et Marchés (11,5 points) Document 1 : Eléments de la demande en % du PIB nominal 2007 2008 2009 2010 (p) Importations de biens et services Consommation finale intérieure Formation brut du capital fixe Variation du stock Exportations de biens et services Capacité ou besoin de l’économie 44,9 76,6 31,2 1,2 35,7 - 0,1 50,9 75,3 33,0 5,1 37,5 - 5,2 39,5 74,9 30,7 5,3 28,6 - 5,0 41,4 75,9 31,8 3,5 … ?.... - 4,4 Rapport économique et financier accompagnant la loi de finances 2011 Document 2 : L’environnement international Les perspectives économiques mondiales établies par les institutions internationales durant le premier semestre 2010 montrent que l’économie mondiale est entrée dans un nouveau cycle de croissance, sous l’effet de la normalisation des conditions du crédit et du retour des investissements directs étrangers (IDE) vers les marchés émergents et en développement. La croissance de l’économie mondiale se situerait à environ 4,3% en 2010 et 2011 au lieu d’une baisse de 0,6% en 2009, ce qui induirait un dynamisme du commerce international dont le volume s’accroîtrait de 7% en 2010 et 6,1% en 2011 au lieu d’une régression d’environ 11% en 2009. […] Le prix moyen du pétrole brut atteindrait, de son côté, 80 dollars/baril en 2010 et 83 dollars en 2011. De même, les prix des matières premières non énergétiques devraient connaître une hausse de 13,9% en 2010 avant de se stabiliser en 2011[…] Les prix à la consommation seraient en augmentation de près de 1,5% par an, en moyenne, durant la période 2010-2011 dans les pays développés au lieu d’une quasi-stagnation, aux environs de 0,1% en 2009 et de 6,2% en 2010 et 4,2% en 2011 dans les pays émergents et en développement Budget économique exploratoire 2011, www.hcp.ma Document 3 : Tabacs : Fin de l’exclusivité d’ Altadis Le délai de grâce accordé par les pouvoirs publics à Altadis touche à sa fin le 31 décembre prochain. L’entreprise qui opère seule sur le marché devra désormais faire face à la concurrence. Mais cela ne risque pas pour autant d’inquiéter la maison mère. Des sept années qui ont suivi la privatisation de la Régie des tabacs, Altadis, puis Imperial Tobacco ont profité d’un marché fermé, le temps d’améliorer la compétitivité de leur filiale marocaine, dans la perspective de l’ouverture du marché à la concurrence. La suppression de la clause d’exclusivité ne se traduira pas par une ouverture automatique du marché de tabacs et par l’entrée de nouveaux concurrents. Un opérateur tunisien était en prospection au Maroc ces dernières semaines pour étudier les possibilités d’investissement dans le secteur une fois «ouvert». Mais selon des sources proches du ministère des finances, ce professionnel a été découragé lorsqu’il a découvert que l’accès de nouveaux opérateurs au marché est régi par une réglementation pour le moins rigoureuse. Barrière capitalistique à l'entrée, prix ne pouvant être baissés, publicité interdite, habitudes de consommation solidement ancrées... , il est quasi impossible de se faire un nom pour un nouvel entrant. Il faut savoir qu’avant l’entame de la privatisation et surtout du processus de libéralisation, l’Etat avait mis en place des textes de loi réglementant l’activité de tabacs et qui y rendent l’accès très difficile. La loi n° 46-02 stipule ainsi que toute personne (physique ou morale) désirant opérer dans le domaine de la distribution en gros des tabacs doit remplir plusieurs critères. Elle doit d’abord être fabricant déclaré à l’administration ou ayant un contrat d’achat avec un fabricant établi au niveau local ou à l’étranger. Et pour être un fabricant reconnu par l’administration, il faut pouvoir fabriquer une quantité annuelle équivalente à au moins un milliard de cigarettes (soit près de 10% de la consommation nationale) ou à 500 tonnes de tabacs si l’activité porte sur d’autres formes de tabacs manufacturés. www.lavieeco.ma, mis en ligne le 18/10/2010 Economie Générale & Statistique 2ème Bac Sciences Economiques 2010/2011 larbitamnine@yahoo.fr 2/4 CONSIGNES : 1- Déduire du document 1, la formule et l’optique du calcul du PIB. (0,5 pt) 2- Lisez les pourcentages soulignés. (1 pt) 3- Calculez et interprétez le pourcentage qui manque dans le tableau du document 1. (0,5 pt) 4- Que représente le pourcentage entouré (document 1). (0,5 pt) 5- Commentez l’évolution solde du compte capital entre 2007 et 2010. (0,75 pt) 6- Appréciez la contribution de chaque composante de la demande dans la croissance du PIB en 2010. (0,75 pt) 7- A partir du document 2, relevez les signes de la reprise économique au niveau mondial. (1,25 pts) 8- En vous référant au document 3 : a) Identifiez puis qualifiez le régime du marché objet du document. (0, 5 pt) b) Que peuvent être les conséquences de la libéralisation du marché du tabac au Maroc ? (1 pt) c) Expliquez comment la suppression de l’exclusivité d’Altadis ne se traduira pas par une ouverture automatique du marché. (1,75 pts) 9- Déterminez à partir de l’annexe (page 4) la quantité optimale. (1,5 pt) 10- Tracez la zone du profit maximum sachant que le coût total correspondant à la quantité d’équilibre est de 9 500 H et que le prix d’équilibre est de 50 DH. (0,75 pt) 11- Calculez le profit maximum de l’entreprise. (0,75 pt) DOSSIER II : Les dysfonctionnements conjoncturels : Inflation et Chômage (7,50 points) Document 4 : Faut-il lier la progression du Smig à l'inflation ? […] Un moment, le gouvernement était proche d’accepter le principe de ce que les syndicalistes appellent l’échelle mobile des salaires, c’est-à-dire tout simplement l’indexation de ceux-ci sur l’inflation. Il dut faire marche arrière par crainte de cette fameuse spirale inflationniste que sa mesure risquait de déclencher. Pourtant, ailleurs, l’indexation du Smig à l’inflation et/ou à d’autres paramètres est une réalité. Pour ne prendre que les économies proches du Maroc, la Pologne par exemple ajuste son Smig une ou deux fois par an, sur la base des prévisions d’inflation du gouvernement, Malte a institué une indexation automatique, la Turquie procède à sa révision chaque année ou, au minimum, tous les deux ans, etc. Faut-il alors lier le salaire minimal au coût de la vie ? Si l’on fait le calcul de l’inflation entre 2004 et 2009, on se retrouve avec une progression de 11,7% alors que le Smig, lui, a pris 11,3% pour une durée de travail réduite de quatre heures. On le voit, les progressions sont similaires. Si le Maroc décidait d’opter pour l’indexation, est-ce que cela nuirait réellement à la compétitivité des entreprises, comme on le dit tout le temps ici et là ? Une chose est sûre : il vaut mieux augmenter le Smig de 2% par exemple, comme moyenne annuelle d’inflation, calmement, plutôt que de devoir y céder sous la contrainte de la négociation et de manière brutale, ce qui risque de donner des hausses beaucoup plus importantes, en période de tension sociale. www.lavieeco.com, Edition du 12/07/2010 (texte adapté) Document 5 : Evolution du taux d’inflation au Maroc (2005-2010) 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 2005 2006 2007 2008 2009 2010 (p) Années Taux d'inflation Taux d'inflation Schéma élaboré à partir des données du Rapport Economique et Financier accompagnant la loi de finances 2011 1,0 3, 3 2,5 3,7 1,0 1,8 Economie Générale & Statistique 2ème Bac Sciences Economiques 2010/2011 larbitamnine@yahoo.fr 3/4 Document 6 : Le tableau suivant fournit les prix et les quantités consommées de deux biens : fruits et légumes en 2009 et 2008 par un ménage. 2008 (année de base) 2009 Indice simple Indice Laspeyres- Prix Quantité en kg Prix en DH Quantité en kg Prix en DH Fruits 180 …… ?...... 220 8,5 115,5 Légumes 410 4,5 380 6 123,6 115,15 Document 7 : Diplômés chômeurs : le Maroc est-il en passe de gagner son pari ? Où sont passés les diplômés chômeurs ? Les gouvernements qui se sont succédé depuis une vingtaine d’années ont tous dû, à un degré ou un autre, affronter cette problématique. Mais celle-ci semblait d’autant plus difficile à résoudre que les chômeurs diplômés mettaient invariablement en avant la même revendication : se faire recruter dans la fonction publique. […] Mais, encore une fois, la répartition par type de diplômes laisse voir que les diplômés de l’enseignement supérieur et particulièrement les facultés ne sont pas les plus recherchés (21%), les entreprises préférant les profils spécialisés comme les diplômés de la formation professionnelle (39%) ou encore les titulaires du bac (24%) à qui l’on peut confier toutes sortes de tâches et que l’on peut rémunérer modestement ! […] Car, et les chiffres sont là, depuis une dizaine d’années, le chômage des diplômés du supérieur, tous paliers confondus, a perdu tout de même 9 points. Ceci est le résultat évidemment de la croissance économique, des recrutements de l’administration à raison de 12 000 personnes par an en uploads/Finance/ devoir-surveille-n02-2010-2011-enonce.pdf
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- Publié le Apv 04, 2021
- Catégorie Business / Finance
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