1 LA PURETÉ, LA VOIE VERS LA DIVINITÉ 1 Janvier 1993 Le Seigneur de l’Univers s

1 LA PURETÉ, LA VOIE VERS LA DIVINITÉ 1 Janvier 1993 Le Seigneur de l’Univers sature le Cosmos entier, Demeurant invisible dans l’Univers visible, La conscience Cosmique illumine toute chose Comme le fil qui court au travers du collier de pierres précieuses ! La Gita décrit les caractéristiques du fidèle qui est cher au Seigneur : « Le fidèle qui M’est cher est celui qui est libre de tout désir, qui a un corps et un mental purs, qui est résolu, détaché, libre de toute peine et qui a renoncé à être l’auteur de ses actions ». Libre de tout désir L’homme, en ce monde, avec son corps, ses sens et son mental ne peut être libre de tout désir. Mais comment peut-il devenir «sans désir»? Quand il accomplit une action en se considérant l’acteur, cette action devient comme des fers qui l’enchaînent. Toute action accomplie avec le sentiment de faire une offrande pour plaire au Divin libère de toute servitude. Cette action devient une action « sans désir ». Il faut reconnaître que c’est le principe Divin présent en chacun qui fait que les actions s’accomplissent au travers des êtres humains pris en tant qu’instruments. Tant que l’homme se considère comme celui qui accompli l’action et s’en réjouit, il ne peut échapper à ses conséquences. Quand il considère un terrain comme étant le sien, les récoltes qui y poussent lui appartiennent. La Gita enseigne que quand on fait l’action comme offrande à Dieu, elle devient « sans désir ». L’homme prend naissance pour accomplir ses devoirs et non pour jouir d’un pouvoir et affirmer ses « droits ». Quand on accomplit son devoir, les droits sont donnés d’eux-mêmes. Les hommes aujourd’hui luttent pour leurs droits et oublient leurs devoirs. Cependant, s’acquitter de son devoir vient en premier. C’est par le devoir que l’homme réalise Dieu. Pureté intérieure La pureté de corps n’est pas suffisante. La pureté intérieure est essentielle. Elle est en fait plus essentielle que celle du corps. La pureté mentale est essentielle si l’on veut jouir pleinement de toute chose. Aucun des actes sacrés que vous pourrez faire dans le monde extérieur n’aura de valeur si vous n’avez de pureté ni de cœur ni d’esprit. (Swami à donné l’exemple d’une nourriture que l’on cuit dans un récipient impropre qui se gâtera même si tous les ingrédients sont bons). De même, l’intérieur du récipient qu’est le cœur doit être purifié par l’amour. De cette façon, tout ce qu’on consomme sera sain. La pureté est donc vitale pour tous les aspirants ; sans elle, toutes les actions de l’homme sont corrompues. Les actions accomplies avec un cœur impur ne peuvent produire que des résultats indésirables. 2 Quels que soient les bons résultats que vous vouliez vous assurer dans le monde extérieur, la pureté intérieure est fondamentale. Résolu-déterminé C’est la condition nécessaire à l’accomplissement de toute chose. Il faut avoir le courage et la résolution de mener à bien son but, quels que soient les obstacles semés sur le chemin. Il faut posséder cette détermination pour accomplir toute tâche sacrée. Le fidèle doit avoir cette détermination infaillible. Détaché Être détaché, non affecté, quoi qu’il arrive. Cela signifie qu’il faudrait être totalement libre de tout égoïsme. Il faut considérer l’accomplissement de son devoir comme l’unique but de son existence. Le corps humain est le résultat des actions passées. L’homme est lié au monde par ses actions. Le corps est la condition sine qua non pour accomplir l’action juste (le Dharma). Indifférent au renom ou au blâme, sans rechercher ni le pouvoir ni une situation, l’homme devrait accomplir son devoir de manière désintéressée. Ne soyez pas influencé par d’autres considérations que votre devoir. Que ce soit au sein d’une organisation politique, dans des affaires personnelles, ou en relation avec des questions nationales, vous devriez agir selon la voix de votre conscience, sans autre considération. On ne peut devenir un guide courageux que si l’on accomplit son devoir dans cet esprit. Il faut faire toute action dans un esprit de service. Seul celui qui sert est à même de devenir guide. Celui qui recherche une bonne situation peut-il avoir le cœur pur ? Non. Les hommes devraient s’engager dans l’action en oubliant pouvoir et situation, et en ne se concentrant que sur leur devoir. Voilà le véritable « détachement ». Libre de toute peine (Gathavyathah) : « vyathah » fait référence à l’angoisse mentale. Lorsqu’il est en proie à l’angoisse mentale, l’homme est complètement désorienté. Il a tendance à ressasser son passé. A quoi bon s’inquiéter de ce qui s’est passé ? On ne devrait pas non plus se soucier du futur qui est inconnu et incertain. Ne gardez à l’esprit que le présent. C’est le meilleur moyen de se débarrasser de l’angoisse mentale. Le présent est le fruit du passé et le géniteur du futur. Quand vous agissez correctement dans le présent, le futur s’arrangera tout seul. Faites ce qui est correct au moment présent : s’il n’y a pas d’attente, il n’y aura pas de déception. Renoncer à être l’auteur de ses actions (Sarvaarambha-parithyaagi) : ceci signifie ne pas laisser la moindre place à l’ostentation dans tout ce que vous entreprenez. Le monde aujourd’hui est noyé dans l’ostentation de l’égoïsme. Que vous importe que le monde fasse vos éloges ou vous décrie ? Par exemple, pourquoi un fidèle devrait-il faire montre de sa dévotion pour gagner l’approbation des autres ? Sa dévotion doit servir à contenter le Seigneur et non pas à gagner l’approbation du monde. Sur le chemin spirituel, ce qui importe est la joie que vous éprouvez intérieurement. C’est ce qui mène à la fatuité. 3 (Sarvaarambha-parithyaagi) signifie être prêt à renoncer à tout ce que vous possédez, à tout ce que vous avez acquis, y compris vos richesses, vos connaissances et votre force. Ainsi, seul le fidèle riche de ces six qualités est cher au Seigneur. C’est un tel fidèle que le Seigneur aime. L’homme est dépravé par six ennemis (la convoitise, la colère, l’illusion, l’avidité, l’orgueil et l’envie). De même, l’homme est racheté par les six qualités mentionnées dans le sloka de la Gita « libre de tout désir », etc. A quoi bon s’imprégner d’une prétendue piétée si l’on ne cultive pas ces qualités et si l’on ne nourrit pas d’aussi purs sentiments ? Ce n’est alors qu’une hallucination qui ne peut le conduire à faire l’expérience du Divin. Si vous êtes de véritables fidèles, calculez pour vous-mêmes depuis combien de temps vous écoutez les discours de Swami ? Les années ont passé. Dans quelle mesure avez-vous progressé spirituellement ? Jusqu’où avez-vous mis en pratique les enseignements de Swami ? A quoi bon se contenter d’écouter tout cela n’est-il pas une perte de temps ? Vous écoutez mais ne mettez pas en pratique les enseignements. On ne peut apaiser la faim qu’en mangeant la nourriture préparée. Seul le fidèle qui pratique ce qu’il a appris est un véritable fidèle. Vos pratiques sont différentes de vos préceptes. Vous menez une vie égoïste et égocentrique. Ce sont les animaux et les oiseaux qui mènent une vie de ce type. Même eux font souvent preuve d’altruisme. Seul l’homme mène une existence totalement égoïste. C’est une honte d’appeler ces personnes des fidèles. On doit au moins s’efforcer de pratiquer un ou deux des enseignements. Cela exige une pureté de pensées, de paroles et d’actes. Sans cette triple pureté, l’homme cesse d’être humain. Aujourd’hui, les Valeurs Humaines ont laissé leur place aux tendances démoniaques. L’animalité est devenue dominante. On a oublié le Divin. En conséquence, les exercices spirituels sont remplis d’ostentation. C’est la sincérité qui est nécessaire. On ne devrait rien entreprendre dans le but de gagner l’approbation d’autrui. Si quelqu’un agit avec sincérité, il sera dûment respecté. Mais s’il prêche simplement sans mettre en pratique, il sera ignoré. Comment une telle personne peut-elle espérer gagner la grâce du Seigneur ? (Swami a poursuivi en disant qu’on ne pouvait pas totalement abandonner l’intérêt personnel mais qu’il devrait être limité. Toute chose dans le monde, y compris le corps, les organes comme les yeux et autres sont gouvernés selon un strict respect des limites. Quand on dépasse ces limites, la maladie s’installe et les conséquences peuvent être graves.) Les jeunes d’aujourd’hui n’ont aucun respect pour les limites fixées dans tous les domaines. Qu’il s’agisse de manger, dormir, aller et venir, ils se laissent aller à des excès au nom de la liberté. 4 Qu’est-ce que la véritable liberté ? Ce sont la Connaissance de l’esprit, la Maîtrise de soi et la Béatitude de l’Esprit qui constituent la vraie liberté. L’homme est mortel et le Divin est immortel. Dans l’être humain mortel se trouve l’Esprit Divin immortel. Dans le champ du cœur, se trouve l’arbre à souhaits. Cet arbre est entouré de buissons et de ronces. Si on les enlève, ils laissent apparaître l’arbre. Cet arbre-à-souhaits est en chacun, mais il est entouré par les défauts de l’homme. Quand ceux-ci seront éliminés, on reconnaîtra l’arbre céleste. C’est la discipline spirituelle que chacun doit uploads/Finance/ discours-de-sai-baba-1993 1 .pdf

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  • Publié le Fev 05, 2022
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