Léo Reynal ECONOMIE Maud Soudeille Sujet 1: la crise de 2007 EC1: donnez un exe
Léo Reynal ECONOMIE Maud Soudeille Sujet 1: la crise de 2007 EC1: donnez un exemple de choc de d'offre positif. Les «chocs d’offre» sont des variations des conditions de la production. On distingue deux types de chocs d'offre : • Un choc positif réduit les coûts de production et augmente la quantité offerte pour tout niveau général des prix donné, entraînant un déplacement vers la droite de la courbe d’offre globale à court terme. • Un choc d'offre positif sur l’offre globale entraînent une variation du PIB réel et du niveau général des prix dans des directions opposées. A titre d'exemple, aux États-Unis, on a découvert une nouvelle technique d'exploitation du pétrole sous forme de gaz : gaz de schiste Cela repousse donc les limites matérielles du pétrole actuellement présentes dans la planète.On assite à une forte augmentation des capacités d'offre de pétrole. Ce gaz présent sur le sol américain, permet à ces derniers d'exercer une pression économique sur les autres pays exportateurs de Pétrole tel que la Russie. La situation des producteurs peut s’améliorer par la diminution de leurs coûts de production, ils peuvent produire davantage. Cela engendre donc bien une baisse du prix du pétrole, qui favorise la diffusion auprès des consommateurs. Elle permet de diminuer les coûts de production des entreprises consommatrices de pétrole . Cela a deux répercussions essentielles : • une augmentation de la demande de pétrole qui se traduit par une augmentation de la production de pétrole. • Une désinflation : la baisse du prix du pétrole se répercute sur une diminution du taux d'inflation qui accroit le risque de déflation. Bien qu'un choc d'offre d'offre apporte beaucoup de bienfaits économiques, il n'en reste pas moins, que dans le cas du gaz de schiste, la seule technique connue à cette heure est extrêmement polluante et accroit les rejets de carbone et donc le réchauffement climatique EC2: Après avoir présenté le document 1, vous analyserez l’évolution de la conjoncture des pays de l’OCDE. Document 1: Évolution de la conjoncture des pays de l'OCDE. 1999-2008 2009 2010 2011 Croissance du PIB réel en % 2,5 -3,8 3,1 1,6 - Etats Unis 2,5 -3,5 3,0 2,0 - Zone euro 2,1 -4,2 1,8 0,2 Ecart de production (1) 0,7 -4,4 -3,2 -3,4 Taux de chômage 6,4 8,2 8,3 8,1 Taux d’inflation 2,7 0,5 1,8 1,9 Solde des administrations publiques en % du PIB -2,2 -8,3 -7,7 -5,9 Croissance du commerce mondial en % 6,7 -10,7 12,6 4,8 (1) Ecart entre la croissance mondiale effective et la croissance mondiale potentielle (Source : perspectives économiques de l’OCDE, n°90, novembre 2011) Ce document est un tableau à double-entrée. Le titre est «évolution de la conjoncture des pays de l’OCDE» (Organisation de Coopération et de Développement Économique) .La source est fiable puisqu’elle provient de perspectives économique de L’OCDE. Il a été publié en novembre 2011 et est exprimé en pourcentage. La période étudiée porte de 1999 à 2011. On note une bonne santé économique de tous les pays de l’OCDE durant la période 1999 à 2008. C’est une période d’expansion, sachant que la croissance du PIB réel est de 2,5% par an et que l’outgap est de 0,7% par an donc il y a peu d’écart entre la croissance effective et la croissance potentielle. La hausse des prix est donc contenue (2.7%) .La croissance du commerce mondial est de 6,7% par an ce qui se traduit un contexte économique favorable jusqu’en 2008. Avec la crise des subprimes de 2007, on constate au contraire que la croissance du commerce mondial a chuté de 10.7 % A partir de l’année 2009, les pays de l’OCDE entrent en récession, l’outgap est de -4,4% par an. La croissance du PIB réel est de -3,8% par an. Le taux de chômage a augmenté et le taux d’inflation est orienté à la baisse donc les pays de l’OCDE connaissaient une désinflation et risquaient la déflation. On remarque que le solde des administrations publiques en % du PIB chute (-8,3% par an) cela traduit un effort considérable de l’état pour éviter de rentrer en dépression. On constate une reprise dès l’année 2010 puisque la croissance du PIB réel redevient positive 3,1%. Aux États-Unis elle est de 3% par an et atteint 2% par an en 2011, alors que dans la zone euro elle est seulement de 1,8% et continue de chuter jusqu’à 0,2% par an en 2011. Cela soulève une question, la crise a eu lieu aux États-Unis et pourtant la zone euro est plus impactée que les USA par les externalités que la crise a généré. Par quelle politique les États-Unis ont réussi à relancer leur économie? EC3: A l’aide de vos connaissances et du dossier documentaire, vous montrerez par quels mécanismes la crise financière de 2000(qui s'inscrit dans un cycle de crédit) a provoqué des chocs de demande et d’offre cumulatifs. Document 2: Les mouvements financiers impactent fortement l’économie réelle et celle-ci en retour agit sur le système financier. D’une part, une partie des ventes d’actifs que produit la déflation de bilan se traduit par des crédits moins nombreux pour l ‘économie réelle (crédit crunch). D’autre part, la baisse des prix des actifs conduit à une diminution de la richesse des ménages. Celle-ci est particulièrement marquée aujourd’hui. Des septembre 2007 à septembre 2008, on l’estime à 111% pour les ménages états-uniens. La valeur de leurs actifs a diminué de 7100 milliards ! Ces deux canaux ont un puissant effet récessif sur l’économie réelle. La crise touche d’abord les subprimes en mars 2007 ; ensuite en juillet et août 2007, ce sont les marchés monétaires, l’immobilier commercial et les institutions financières qui sont touchées ; puis, début 2008, viennent l’immobilier subprime et le crédit corporate (aux entreprises) ; enfin, en septembre 2008, les économies émergentes sont les dernières affectées. A cette date, c’est la totalité des actifs, à l’exception des emprunts publics, qui sont corrélés à la baisse, ce qui montre l’ampleur inédite de la crise, conséquence directe qu’a prise l’intégration internationale des marchés financiers. (Source : A. Orléans, De l’euphorie à la panique: penser la crise financière, CEPREMAP, 2009) Subprime= prêts hypothécaires accordés à des ménages dont la solvabilité est faible. Document 3: Document 4: Le système d'économie de marché a connu de nombreuses crises financières qui sont récurrentes et caractérisées par des mécanismes propres . Nous allons nous intéresser à une en particulier, celle de 2007, qui au vu du document 4, est bien plus latente que les autres. Par quels mécanismes la crise financière de 2007 a-t-elle provoqué des chocs d’offre et de demande cumulatifs? Tout d'abord nous analyserons les mécanismes de cette crise et ses conséquences sur le système économique mondial. Enfin, ces conséquences se traduisent par des chocs d’offre et de demande. I/ Les Mécanismes de la crise de 2007 : une crise financière : le cycle de crédit a) Crise partie des USA,issue d'un cycle de crédit et d'une spéculation financière non contrôlée (cf cours et sujet sur les cycles de crédit). Elle connaît une rapide propagation au niveau mondial, le doc 2 met en avant la perte colossale portant sur les actifs de 7100 milliard (soit 111% de baisse), pour les ménages états- uniens. b) Dans un second temps le doc 2 met en avant le principe des économies imbriquées dans un contexte de mondialisation et d'interconnexion croissant des économies , qui entre dans un cercle vicieux, lorsqu’un secteur entre en crise, les autres sont progressivement atteintes (Mars 2007: Crise des subprimes, Juillet 2007: Marchés monétaires, ainsi de suite) II/ Engendrant des chocs de demandes et d’offres a) Le Doc 3 illustre bien le choc de demande au niveau de l’immobilier, les ménages diminuent de manière drastique la demande de logements aux USA en raison de l'effondrement de la valeur des actifs qu'ils détiennent. Ce choc de demande se transmet aux autres économies : la baisse de la demande américaine impacte les exportations des entreprises européennes, japonaises et clles des pays émergents. b) Le doc 3 montre biens les chocs d’offres provoqués par la crise. Les entreprises du BTP rentabilité s'effondrer, un nombre important d'entreprises fait alors faillite . Ce qui montre bien la propagation progressive à travers l' économie . Les crédits s’effondrent aussi, du fait que les ménages perdent des actifs, et ne peuvent fournir les garanties demandées par les banques. Les banques hésitent à préter aux entreprises dont la rentabilité à chuter, leurs investissements s'effondrent,donc leur capacité d'innovation : forte baisse de la PGF.Donc de la croissance potentielle c) Ces chocs sont cumulatifs : ils révèlent la fragilité de la zone euro et risquent de la plonger dans une récession déflation à la japonaise Ainsi cette crise a été très néfaste pour notre économie, qui par la déflation et la vente soudaine et massive d’actifs, s’est comprimée. A la vue du document 4, on constate que la crise ne fut pas aussi soudaine et violente que celle de 29 par exemple, en effet cette dernière a provoqué, à son pic le plus fort, la destruction de 18% d’emplois uploads/Finance/ ec-vous-montrerez-par-quels-mecanismes-la-crise-financiere-de-2000-qui-s-x27-inscrit-dans-un-cycle-de-credit-a-provoque-des-chocs-de-demande-et-d-x27-offre-cumulatifs.pdf
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- Publié le Jui 02, 2021
- Catégorie Business / Finance
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