L'économie du Maroc est la situation économique conjoncturelle et structurelle
L'économie du Maroc est la situation économique conjoncturelle et structurelle du Maroc. selon la banque mondiale , le PIB du Maroc en 2016 a atteint les 116 milliards de dollars avec un taux de croissance de 1,2%. Le Maroc est classé comme faisant partie des pays en voie de développement et adhérant à une économie de marché (capitalisme). Le Maroc est le troisième producteur et premier exportateur mondial de phosphates, rentrée importante en devises pour le pays. Il détient, et de loin, les premières réserves mondiales avec 50 000 milliards de tonnes. Les grandes réformes et les grands chantiers entamés par le pays ont donné de bons résultats, notamment avec la hausse continue du PNB, et ceci même durant les mauvaises saisons agricoles dues à des périodes de sécheresse aiguës. L'économie marocaine dispose aujourd'hui d'un cadre macroéconomique sain susceptible de constituer un levier efficace pour la réalisation des objectifs de croissance durable, de résorption du chômage14 et de réduction de la pauvreté qui est de l'ordre de 10 %15. Selon le ministère de l'économie le Maroc a enregistré en 2015 une inflation de 1,6 % et une croissance de 4,8 %16 tirée par une bonne année agricole, un chiffre supérieur aux prévisions de la loi de finances 2015 qui tablait sur une croissance de 4,4 %. Sommaire [masquer] 1Histoire économique du Maroc o 1.1Avant le XXe siècle o 1.2Histoire économique contemporaine du Maroc indépendant o 1.3Les décennies protectionnistes o 1.4Les effets des réformes libérales o 1.5Histoire économique récente 2Indicateur économique o 2.1PIB et croissance o 2.2Consommation, investissement et épargne o 2.3Inflation o 2.4Chômage o 2.5Finances publiques o 2.6Endettement o 2.7Commerce extérieur o 2.8Productivité o 2.9Stratégies sectorielles o 2.10Notation 3Accords bilatéraux 4Secteur primaire o 4.1Les céréales o 4.2Les fruits et légumes o 4.3Viticulture au Maroc o 4.4Les exportations agricoles o 4.5L'élevage 5La pêche o 5.1Les 14 principaux ports de pêches au Maroc o 5.2Exportation o 5.3L'extraction minière o 5.4Les ressources minières 6Secteur secondaire o 6.1Les différentes branches industrielles existantes au Maroc 7Services o 7.1Banques, finances o 7.2Le marché boursier de Casablanca o 7.3L'économie numerique du Maroc o 7.4Les services aux entreprises (délocalisations) o 7.5Le commerce et la grande distribution o 7.6Le Tourisme o 7.7Tourisme culturel o 7.8Tourisme balnéaire o 7.9Tourisme de découverte écologique o 7.10Tourisme sportif o 7.11Tourisme médical 8Infrastructures o 8.1Énergie o 8.2Routes o 8.3Autoroutes o 8.4Chemin de fer o 8.5Infrastructures aéroportuaires 8.5.1Aéroports 8.5.2Compagnies aériennes marocaines o 8.6Infrastructures portuaires o 8.7Barrages, canaux et irrigation 8.7.1Les barrages 8.7.2Les canaux 8.7.3Les zones irriguées 9Entreprises 10Voir aussi o 10.1Articles connexes o 10.2Notes et références o 10.3Liens externes Histoire économique du Maroc[modifier | modifier le code] Avant le XXe siècle[modifier | modifier le code] Pendant plusieurs siècles, l’économie marocaine s'est contenté d’être une économie de subsistance formé principalement de paysans et d'artisans, ces derniers fabriquant notamment armes, broderies, tissus, poteries, cuir, meubles et bijoux17. La structure des échanges économiques internes et externes a peu évolué du fait de la suffisance de la richesse engendrée par les échanges commerciaux avec l’Afrique subsaharienne. Par ailleurs, l’état de guerre continue avec l’Europe depuis l'exode des mauresques et la fin de l’existence musulmane dans la péninsule ibérique ont fortement limité les échanges avec l’Europe, ce qui n'empêche pas la France et le Royaume-Uni d'être les principaux partenaires commerciaux du pays à la fin du XIXe siècle17. La modernisation de l’économie du pays était à la traine devant les hostilités des puissances européennes, l'instabilité de régime de gouvernance et le manque de vision chez les dirigeants de l’État marocain à cette époque. Il n'y a pas eu d’études économiques enseignées au Maroc avant le XXe siècle et par conséquent pas de réel système bancaire ou d'assurance, ni de grands projets d'investissements, ni de projets d'industrialisation18. Par ailleurs, une grande partie de la société s'est longtemps interdite tout contact avec l'Occident et les rares échanges se faisaient via des intermédiaires marocains de confession juive, dont certains reçoivent d'importants privilèges19 et dans une moindre mesure de population dite maure (i.e. d'origine andalouse)20. Quelques bribes d'industrialisation ont toutefois existé dans les villes côtières ayant d'importants contacts avec l'Europe, sans diffusion dans le pays21. Histoire économique contemporaine du Maroc indépendant[modifier | modifier le code] Elle peut être subdivisée en deux grandes phases. La première phase est celle d’un « développement protégé » que les économistes auraient tendance à qualifier de modèle de l’import substitution (théorie de Friedrich List) et la seconde période est celle qui débute avec les années 1980 marquées par un revirement de sa politique macroéconomique en faveur d’une grande ouverture économique. Les décennies protectionnistes[modifier | modifier le code] L’expérience de l’industrialisation par substitution déclenchée dans les années 1960 et renforcée dans les années 1970 avait épuisé ses effets. En devenant contre productive, cette politique de développement n’a pas su transformer les opportunités qu’offrait le protectionnisme en avantages structurels. La protection a alimenté des situations de rente particulièrement dans le secteur secondaire même si certaines industries comme celles du textile ont assuré durant la décennie 70 un rôle dynamisant sur le plan des exportations. Cet avantage comparatif s’est vite réduit à la suite du coup de boutoir de la concurrence asiatique dès la décennie 90. Dans ce contexte, Joseph Schumpeter dirait : « la bourgeoisie a accumulé des richesses à l’ombre de l’État sans innover pour s’adapter aux lois de la concurrence ». Par conséquent, le surendettement de l’économie du Maroc a conduit, dès le début des années 1980, à un diagnostic mettant en relief les déséquilibres macroéconomiques : déficit budgétaire croissant, creusement du déficit extérieur et un taux d’inflation fortement alimenté par une demande globale sans contrepartie sur le plan d’une production diversifiée et innovante capable de tenir tête à la concurrence internationale. Avec la chute du prix des phosphates (la malédiction des ressources), l’économie marocaine plonge dans le rouge dès la fin de la décennie 80. Parallèlement, l’économie informellea pris aussi le relais dans la nécessaire régulation économique et sociale. Cette fragilité se retrouvait reflétée par les trop fortes oscillations de son taux de croissance durant les années 1980. Malgré un recul relatif de la part du secteur agricole dans la structure du PIB, celui-ci reste fortement corrélé à la pluviométrie. C’est un paradoxe statistique permanent de l’économie marocaine. Les effets des réformes libérales[modifier | modifier le code] Les effets des programmes d’ajustement entrés en application depuis le début des années 1980 sont ambivalents. D’un côté, ils ont eu un impact positif sur la croissance du déficit budgétaire, permettant une meilleure rationalisation assortie d'une relance des capacités entrepreneuriales du pays. De l’autre côté, ces réformes d’inspiration libérale n’arrivent pas à bout d’un certain nombre de problèmes sociaux (inégalités sociales, emploi, habitat, environnement). Les résultats positifs de la Réforme restent donc à nuancer. Aujourd’hui, et depuis l’accession au pouvoir du Roi Mohammed VI, l’économie marocaine commence à mieux répondre à la concurrence mondiale en favorisant le développement de conglomérats: On peut citer : Groupe ONA et la Société nationale d'investissement Ynna Holding Akwa Group Groupe Holmarcom Finance Com Le Maroc a également une meilleure compréhension des enjeux mondiaux et adapte son économie en conséquence. On peut notamment citer le développement des filières automobiles et aéronautiques. Le principal défi actuel est le développement d’un tissu de PME mais cela reste malheureusement fortement dépendant du renforcement de l’État de droit (pour la création d’entreprise et les risques d’impayé) ainsi que du niveau d’éducation. Histoire économique récente[modifier | modifier le code] Le Maroc se place en 2015 à la 71e place (/189) en moyenne du classement "Doing Business" dont les mauvais points viennent essentiellement de la mauvaise protection des investisseurs minoritaires (122e), les risques d’insolvabilité (113e) et les difficultés d'enregistrement des titres de propriété (115e)22 Indicateur économique[modifier | modifier le code] PIB et croissance[modifier | modifier le code] Évolution du PIB de 1990 à 2005. Répartition du PIB par secteur de 1980 à 2007. Selon les dernières statistiques, le PIB du Maroc en 2010 est de 103,5 milliards de dollars23. Sur le plan économique Africain, le Maroc se classe 5e puissance économique derrière l'Afrique Du Sud, le Nigeria, l'Égypte et l'Algérie. L'économie marocaine évolue sur un rythme de croissance rapide. Elle a enregistré durant les cinq dernières années un taux de croissance moyen de 6,5 %. En effet, en 2001 et dans un contexte de contre-performance du secteur agricole, de morosité de la conjoncture internationale, l'économie marocaine a enregistré un taux de croissance estimé à 6,5 % contre 1 % en 2000, 5,2 % en 2002, 6,5 % en 2003plus de 8 % en 2006 et quasiment 5 % en 201024. Le PIB du Maroc se répartit en 2010 entre: l'agriculture (17,1 %), l'industrie (31,6 %) et les services (51,4 %)25,26. Évolution du PIB du Maroc (IMF)27 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2004– 2010 PIB du Maroc (en PPA) en milliards de $ 101,904 108,171 120,365 126,943 138,177 148,109 175,007 NA PIB du Maroc par personne (en PPA) en $ 3 uploads/Finance/ economie-du-maroc 1 .pdf
Documents similaires







-
57
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Aoû 19, 2021
- Catégorie Business / Finance
- Langue French
- Taille du fichier 1.4486MB