Sciences économiques et sociales – Première ES – nouveau programme P. Deubel (c

Sciences économiques et sociales – Première ES – nouveau programme P. Deubel (coord.) Éditions Ellipses 1 Question 1 Exercice 1 Respirer / se déplacer / étanchent leur soif / se distraire / se soigner. Exercice 2 Boire / Se vêtir / Se nourrir / Se déplacer / Se loger / Se divertir Exercice 3 Besoins / production / service / rares / travail / capital / rareté/ choix / produits / libres Exercice 4 V / V / F / V / V / F / F / F Sciences économiques et sociales – Première ES – nouveau programme P. Deubel (coord.) Éditions Ellipses 2 Question 2 Exercice 1 V / F / V / V / V / V / V / V / V / V Exercice 2 La 8ème cigarette consommée correspond à une utilité évaluée à 45. 27 / 34 / 7. 10 / 9 / 8/ 7 / 6/ 4 / 1 / 0. Lorsque le consommateur‐fumeur fume une 5ème cigarette, la satisfaction supplémentaire générée par cette 5ème cigarette (par rapport à la 4ème) est de 6. Au fur et à mesure que les besoins sont assouvis, la satisfaction (l’utilité) diminue. La 8ème cigarette consommée ne procure plus de satisfaction du tout puisque l’utilité marginale est nulle (45 – 45 = 0). Um = 0 utilité Um = 1 Um = 4 Um = 6 Um = 7 Um = 8 Um =9 Um = = 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 quantités de cigarettes Pour un niveau de consommation de 6 cigarettes par jour, la somme des utilités marginales est de : 10 + 9 + 8 + 7 + 6 + 4 = 44 10 19 27 34 40 44 45 45 Sciences économiques et sociales – Première ES – nouveau programme P. Deubel (coord.) Exercice 3 Les points de la droite A, B, C, D, E, F représentent tous les points ‘efficients’. La courbe est ‘efficiente’ car toute amélioration de l’un des éléments du système s’accompagne inévitablement de la détérioration au moins d’un autre ; on voit ainsi que l’augmentation de la production de téléviseurs lcd par le passage de la combinaison B à la combinaison C entraîne une diminution de la production de téléviseurs plasma. Le point U (100 / 200) correspond à une sous utilisation des facteurs de production : l’entreprise pourrait produire beaucoup plus de téléviseurs lcd et de téléviseurs plasma avec ses ressources ; par exemple : 100 téléviseurs lcd et 400 téléviseurs plasma. Le point U se situe dans la zone (inférieure à la droite) des niveaux de productions réalisables. Il y a gaspillage et mauvaise allocation des ressources. Le point Z (200 ; 400) se situe au‐delà des zones de possibilités de production (supérieur à la droite) ; Il correspond à une combinaison de produits techniquement inaccessible pour l'économie en l'absence de nouvelles ressources ou de progrès technique. Lorsque la production de ces deux produits passe de la situation A à la situation B, on peut faire apparaître la notion de coût d’opportunité : Le coût d’opportunité d’un produit est l’alternative qui doit être abandonnée pour produire ce produit ; le coût d’opportunité d’une unité d’un téléviseur lcd est la quantité de téléviseur plasma qu’il faut cesser de produire pour pouvoir produire cette unité supplémentaire d’écran lcd. Le fait de devoir renoncer à un certain niveau de consommation d’écran plasma pour consommer davantage d’écran lcd correspond au coût économique d’une consommation accrue d’écran lcd. Sciences économiques et sociales – Première ES P. Deubel (coord.) Éditions Ellipses 1 Question 3 Exercice 1 Les consommations intermédiaires de l’entreprise Pantal : le lin pour 20 000 euros, celles de l’entreprise HQlin : les graines pour 1000 euros et les teintures pour 1000 euros La valeur de la production de l’entreprise Pantal est de 100 000 euros, celle de l’entreprise HQlin est de 20 000 euros. Le lin est comptabilisé. une première fois par l’entreprise qui l’a produit (HQlin) et une seconde fois par l’entreprise qui l’utilise (Pantal). Double emploi ; valeur ; valeur ajoutée ; le chiffre d’affaires ; les consommations intermédiaires ; PIB ; valeur ajoutée. Exercice 2 Les unités sont en milliards d’euro En 2012 le PIB de la France en volume aux prix 2005 est de 1808,8 milliards d’euro selon l’INSEE. Pour mesurer la hausse des quantités produites les économistes préfèrent la mesure en volume. Le taux d’inflation entre 2005 et 2012 est de 12,28 %. Le taux d’inflation entre 2006 et 2012 est de 9,97 %. En milliards d’euro 2006 2009 2010 2012 PIB en valeur 1797,36 1885,49 1935,67 2030,92 Taux de variation du PIB en valeur entre 2006 et 2012 : 12,99 % Taux de variation du PIB en volume entre 2006 et 2012 : 2,74 % Exercice 3 Le PIB par habitant en PPA est 9% plus élevé en France qu’au sein de l’UE à 28 en 2012 selon Eurostat. Le PIB par habitant en PPA est 29 % plus élevé en Irlande qu’au sein de l’UE à 28 selon Eurostat en 2012. Le PIB par habitant en PPA est 24 % plus faible au Portugal qu’au sein de l’UE à 28 selon Eurostat en 2012. Le Luxembourg est le pays qui a le niveau de vie le plus élevé par rapport à l’UE (163 % plus élevé), la Roumanie, le plus faible (50% plus faible). Exercice 4 Les unités sont en milliards d’euro En 2012 la valeur ajoutée réalisée dans l’agriculture, la sylviculture et la pêche est de 31,4 milliards d’euro constants 2005. La différence constatée entre les valeurs en euros constants et les valeurs en euros courants s’explique par les variations de prix. La valeur de la construction en euro courant intègre les variations de prix et de quantité tandis que les valeurs en euro constant n’intègre que la hausse des quantités. Exercice 5 En 2012 la valeur ajoutée réalisée par les sociétés non financières s’élève à 1018,3 milliards d’euros. En 2012, le secteur institutionnel qui réalise la valeur ajoutée la plus importante est le secteur des sociétés non financières. % 2003 2012 Sociétés non financières 56,3 55,9 Sociétés financières 4,9 5,1 Administrations publiques 17,9 18,3 Ménages y compris les entreprises individuelles 19,7 19,0 ISBLSM 1,2 1,7 Total 100 100 La part de la valeur ajoutée réalisée par les sociétés financières et les sociétés non financières augmentent de 2003 à 2012 respectivement de 0,2 et 1,6 points de pourcentage. On constate aussi une légère augmentation Sciences économiques et sociales – Première ES P. Deubel (coord.) Éditions Ellipses 2 de la part de la valeur ajoutée réalisée par les administrations publiques (0,4 point) et de celle réalisée par les ISBLSM (0,5 point). En revanche la part de la valeur ajoutée réalisée par les ménages y.c. les entrepreneurs individuels diminue de 0,7 point de pourcentage. Vers le bac • Le PIB, indicateur de richesse Le PIB permet les comparaisons internationales : Mode de calcul du PIB en valeur et en volume. Document 1 Le PIB permet de déterminer la croissance économique et le niveau de vie. Document 2 • Mais le PIB est un indicateur contesté Toutes les activités ne sont pas prises en compte dans le PIB, notamment l’économie informelle Le PIB ne prend pas en compte les externalités : probl.me de la consommation de tabac (doc2) et de l’érosion de la biodiversité (doc3) Sciences économiques et sociales – Première ES P. Deubel (coord.) Éditions Ellipses 3 Question 4 Exercice 1 En 2012 d ’après l’INSEE, la valeur ajoutée réalisée par les sociétés non financi.res en France s’élève à 1018,3 milliards d’euros courants. La valeur ajoutée à prix courants signifie que la valeur ajoutée n’est pas déflatée, la hausse des prix n’est pas supprimée. Les salariés perçoivent la rémunération des salariés, les sociétés non financi.res perçoivent l’excédent brut d’exploitation et l’Etat perçoit les impôts liés à la production. EBE = profit dans le langage courant Les dividendes représentent la partie de l’EBE versée aux actionnaires et l’épargne, la partie gardée par l’entreprise. EBE est utilisé pour payer les impôts sur les sociétés, pour verser les dividendes aux actionnaires, pour payer les intérêts aux banques, le reste c’est-­‐à-­‐dire l’épargne est soit investie, soit placée. Exercice 2 Les deux composantes essentielles de la valeur ajoutée sont la rémunération des salariés (1069,1 milliards d’euros courants) et l’excédent brut d’exploitation (536,3 milliards d’euros courants). En 2012 la valeur ajoutée équivaut à 1793,8 milliards d’euros courants selon l’INSEE. 2012 (en milliards d’euros courants) VA 1793,8 Rémunération des salariés 1069,1 Salaires et traitements bruts 782,1 Cotisations sociales à la charge des employeurs 287,0 Impôt sur la production 89,7 Subvention d’exploitation -­‐23,3 Excédent brut d’exploitation 536,3 Revenu mixte brut 122 Le taux de marge est de 29,9 % de la VA. La part de la rémunération des salariés dans la valeur ajoutée de 59,6%. Exercice 3 En 1980 la part des profits dans la valeur ajoutée représentée 24.5 % (document 4 du dossier documentaire) de la valeur ajoutée en France. En 2007 elle représente 31.3 uploads/Finance/ ellipse-1ere-pdf.pdf

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  • Publié le Oct 14, 2021
  • Catégorie Business / Finance
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