II- Concept d’entrepreneur : L’entrepreneur est un porteur de projets. Le terme
II- Concept d’entrepreneur : L’entrepreneur est un porteur de projets. Le terme d'entrepreneur, à la différence du terme d'homme d’affaires, renvoie à l'idée de lancement d'une structure telle que, par exemple, une entreprise, un projet humanitaire ou un parti politique. L’entrepreneur est un homme dont les horizons économiques sont vastes et dont l’énergie est suffisante pour bousculer la propension à la routine et réaliser des innovations ». L'entrepreneur, ne doit pas être confondu avec le chef d'entreprise, simple administrateur gestionnaire ou le rentiercapitaliste, simple propriétaire des moyens de production. Il est un véritable aventurier qui n'hésite pas à sortir des sentiers battus pour innover et entraîner les autres hommes à faire autre chose que ce que la raison, la crainte ou l'habitude leur dictent de faire. Il doit vaincre les résistances qui s'opposent à toute nouveauté risquant de remettre en cause le conformisme ambiant. L'entrepreneur crée de la valeur comme le salarié et comme lui il est aussi motivé par un ensemble de mobiles irrationnels dont les principaux sont sans doute la volonté de puissance, le goût sportif de la victoire et de l'aventure, ou la joie simple de créer et de donner vie à des conceptions et des idées originales. Les entrepreneurs sont très liés aux dirigeants. On les oppose souvent aux managers et aux administrateurs qui sont réputés plus méthodiques et moins fougueux. Une vaste littérature consacrée à l’étude de la personnalité entrepreneuriale a dégagé un certain nombre de caractéristiques dominantes chez les entrepreneurs. • Selon David McClelland (1961), l’entrepreneur est avant tout motivé par un besoin débordant de réalisations. Il est mu par « la nécessité de construire ». • Collins and Moore (1970) Ont étudié 150 entrepreneurs et ont conclu qu’ils étaient durs, pragmatiques et conduits par le besoin d’indépendance et de réalisation. Ils sont peu enclins à se plier à l’autorité. • Bird (1992) voit les entrepreneurs comme étant Mercuriels et imprévisibles, c’est à dire sujets à des intuitions, des activités cérébrales intenses, et des déceptions, ils sont ingénieux, plein de ressources, malins, opportunistes, créatifs, et sentimentaux. • Busenitz et Barney (1997) défendent le fait que les entrepreneurs sont susceptibles d’être trop confiants ou de généraliser trop facilement. • Selon Cole (1959), il y a quatre types d’entrepreneurs: l’innovateur, l’inventeur qui calcule, le promoteur trop optimiste et le constructeur d’organisations. • Burton W. Folsom, Jr. distingue quant à lui ce qu’il appelle l’entrepreneur politique qui cherche le profit pour son affaire en usant de son influence politique afin d’obtenir des faveurs et des accords avec le gouvernement, de l’entrepreneur de marché qui recherche le profit sans mettre en jeu son influence. Le Maroc regorge d’entrepreneurs, parfois contraints et forcés, obligés de se créer leur propre emploi faute d’arriver à trouver un contrat de travail. La phrase magique au Maroc est « j’ai un projet ». Ca peut recouvrir la simple petite boutique, le service web au coin d’une petite table dans le sous-sol d’un cyber-café, un riad, ou une entreprise de négoce, une coopérative (l’huile d’argane marche très fort en ce moment), une école, une entreprise de BTP ou de transport, ou un service aux entreprises étrangères dans le cadre de l’off-shoring. III- L’entreprenariat au Maroc : Le Maroc est une économie moyennement développée basée essentiellement sur l’agriculture, l’activité minière (surtout le phosphate) uploads/Finance/ entre-11.pdf
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- Publié le Mar 01, 2021
- Catégorie Business / Finance
- Langue French
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