ECONOMIE INTERNATIONAL Thème : La Chine se normalise et son commerce devient or
ECONOMIE INTERNATIONAL Thème : La Chine se normalise et son commerce devient ordinaire Lien : https://www.ofce.sciences-po.fr/blog/la-chine-se-normalise-et- son-commerce-devient-ordinaire/ Exposantes: Khady KA Lawratou DIALLO Aïssatou SARR Dr. Diallo Semestre: 5 Année : 2021-2022 HEEG L3 PRESENTATION DE L’ARTICLE Cet article intitulé La Chine se normalise et son commerce devient ordinaire est publié le 12 juillet 2018 par Christine Rifflart et Alice Schwenningerest. Christine Rifflart est une Economiste dans le département Analyse et prévision et aussi rédactrice en chef du blog et des Policy brefs. Elle a publié 45 articles de revu et à aussi contribuer à la publication de 4 ouvrages. Alice Schwenningerest qui est dans la discipline économies finances est l’auteur de deux articles : la chine à travers le spectre de la balance des paiements et aussi la chine se normalise et son commerce devient ordinaire. Idée principale de l’article : quelle est la thèse défendue ? Dans ce présent article l’idée principale et la thèses défendus par l’auteur est la mutation et le rééquilibrage du commerce chinois. Les principaux arguments utilisés pour défendre, appuyer la thèse Pour asseoir son autorité de leadership sur la scène internationale, la Chine poursuit la mutation de son modèle de développement au profit de son marché intérieur. Inscrit dans le plan quinquennal 2011-2015, cet objectif est réaffirmé dans celui de 2016-2020, avec en plus ceux de renforcer le contenu technologique de l’offre productive domestique et de poursuivre l’internationalisation de l’économie du pays. Cette transformation, ou plutôt cette normalisation de l’économie chinoise se reflète dans la nature des échanges avec l’extérieur et bouleverse le rôle tenu par la Chine dans le commerce mondial. C’est en tout cas ce qui ressort de plus en plus de l’analyse du commerce extérieur chinois, et notamment de son commerce de ‘biens ordinaires’. Mais au-delà de ces données, c’est surtout la qualité des échanges qui a été bouleversée. Cette mutation du commerce extérieur chinois, visible depuis le début de la décennie et décrite par le CEPII en 2015, s’est encore accélérée dans les années récentes. En reprenant la distinction entre ‘commerce ordinaire’, basé sur les exportations de biens fabriqués principalement à partir d’inputs domestiques et les importations destinées à la demande domestique, et ‘commerce de processing’, tourné vers des opérations d’assemblage à fort contenu en inputs importés et destinés à la réexportation, on peut appréhender cette transformation qui se répercute dans la dynamique du commerce mondial. Simultanément, la Chine se désengage des chaines de valeur internationales. Le ‘commerce de processing’ stagne en valeur depuis 2011. Résultat, les importations d’inputs liés à des activités de processing et destinés à être réexportés représente désormais moins de 20 % des exportations totales de marchandises, contre 30 % en 2007 et 40 % pendant les années 90. Plusieurs facteurs expliquent ce retrait qui marque la normalisation de la place de la Chine dans l’économie mondiale : hausse des salaires, réorientation vers des activités à plus fort contenu technologique, volonté d’une meilleure répartition des fruits de la croissance, appréciation du taux de change. C’est pourtant le commerce de processing qui garantit l’excédent commercial chinois. Deux exemples qui ont retenu notre attention Exemple1 : La réduction des déséquilibres extérieurs, particulièrement marqués sur la deuxième moitié des années 2000. D’une moyenne de 7% entre 2005 et 2010 (avec un pic à 10 % en 2007), l’excédent courant se situe depuis 2011 autour de 2% du PIB avec une tendance baissière en fin de période. En 2017, le solde courant se situe à 1,3 % du PIB et au premier trimestre 2018, il est négatif de 0,4 % du PIB, du jamais vu depuis 200. Exemple2 Le commerce extérieur chinois est tiré par le commerce de biens ordinaires. Les importations ordinaires représentent désormais 80 % des importations totales de marchandises contre 50 % dix ans plus tôt. Leur croissance est soutenue par l’émergence d’une nouvelle classe moyenne dont les revenus croissants permettent un nouveau mode de consommation, et notamment en biens importés, souvent gage de qualité et de sécurité. La demande est notamment forte pour les biens de consommation courante (automobile, agroalimentaire, …) mais aussi pour les produits de luxe (cosmétique, montres, lunettes, voiture, bijoux,). Les résultats conclusions des auteurs En conclusion, le désengagement de l’économie chinoise des chaines de valeur internationales est structurel et participe au ralentissement du commerce international au cours de la présente décennie (voir Bloc- notes Eco de la Banque de France ). Mais malgré le recul de ces activités de processing, celui-ci conserve une place prédominante dans l’excédent courant chinois, que les autorités pourraient vouloir préserver au moins à court-moyen termes. Simultanément, l’ouverture du marché domestique aux biens de consommation étrangers s’accompagne d’une stratégie offensive de montée en gamme des exportations ordinaires et de diversification des débouchés au profit notamment des autres pays émergents. La Chine continue sur le chemin des réformes et de l’internationalisation de son économie. Le retour au protectionnisme n’est donc pas au rendez-vous et le gouvernement chinois saura protéger ses intérêts. La guerre commerciale sino- américaine n’est pas finie. Une discussion de ces conclusions : intérêts, limites, lien avec le cours ? Les auteurs s’appuient par ailleurs sur la distinction entre « commerce de processing« , c’est à dire pour la Chine le fait d’importer des biens intermédiaires en s’insérant dans une chaine de valeur, les transformer dans des opérations d’assemblage puis exporter les produits finis (ou semi-finis) et « commerce ordinaire« , c’est à dire le fait d’importer des biens et des services tournés vers la demande intérieure et exporter des biens et des services dont les inputs sont essentiellement domestiques. On sait que la stratégie d’insertion de la Chine dans l’économie mondiale à partir du début des années 2000 s’est fondée sur le modèle du commerce de processing. Près de vingt ans plus tard, on observe que ce sont les « courbes » (importations et exportations – voir graphiques dans la note de l’OFCE) du commerce ordinaire qui tirent le commerce extérieur de la Chine. On peut aussi constater que L'économie reste dynamique, malgré des signes de ralentissement de la croissance. En effet la « nouvelle ère » chinoise a débuté avec une croissance vigoureuse et le produit intérieur brut (PIB) par habitant aura probablement doublé en 2020 par rapport à 2010 (Graphique 1), contribuant du même coup fortement à l'expansion de l'économie mondiale. L'accent a été mis davantage sur la qualité de la croissance plutôt que sur son rythme, et l'on relève à cet égard de premiers signes positifs. Des efforts ont été déployés pour stimuler la consommation intérieure et éviter une aggravation des déséquilibres macroéconomiques. Au cours de la période récente, le ralentissement de l'économie a été plus rapide que prévu, en partie du fait de la montée des tensions commerciales, ce qui a incité le gouvernement à adopter rapidement des mesures de relance pour soutenir la croissance. Limites Le désengagement de l’économie chinoise des chaines de valeur internationales. Déséquilibre croissant entre la façade maritime et l'intérieur, les IDE (Investissement direct à l'étranger) et l'essor du commerce extérieur ne profitent qu'aux provinces côtières. La Chine a du mal à sortir de son rôle d’atelier du monde. Dans la chaîne de production mondialisée, les fonctions les plus créatrices de valeur lui échappent : ce n’est pas dans ses bureaux ni dans ses laboratoires que se fait la recherche, la conception de produits nouveaux, le design, le marketing, ni les services après-vente. Lien avec le cours Cet article étudié en fond a un lien avec le libre-échange, versus du protectionniste. . uploads/Finance/ expose-chine.pdf
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- Publié le Fev 19, 2021
- Catégorie Business / Finance
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