1 INGENIERIE FINANCIERE Exposé sous le thème : REORGANISATION DU BILAN Réalisé

1 INGENIERIE FINANCIERE Exposé sous le thème : REORGANISATION DU BILAN Réalisé par: Encadré par: HARHAR Zineb Pr FOUGUIG MERTAH Lotfi HAOURICHI Abderrahim Année universitaire 2016-2017 2 Plan : Les opérations de réorganisation du bilan  Introduction I. LA REORGANISATION DU PASSIF I.1.Le réaménagement du capital I.1.1. Le LBO 1. Généralités sur l’effet de levier et le holding 2. Définitions, principes et typologies des LBO 3. justifications et conditions de réussite d’un LBO 4. Les Débouclage du LBO I.1.2. Le RES et les offres publiques 1. Le RES a. Définitions & Mécanismes de RES b. Avantages & inconvénients c. Dénouement du RES 2. Les offres publiques a. Les offres publiques de retrait b. Les offres publiques d’échange c. Les plans anti-offres publiques I.2. Défaisance du Passif I.2.1 Définition et justification de la défaisance 1. Définition de la Défaisance 2. justification de la défaisance a. L’optimisation des ressources b. la communication financière : bilan avant et après l’opération de défaisance I.2.2 La mise en œuvre et avantages de la défaisance 1. La mise en œuvre de la Défaisance 2. Les avantages de la défaisance II. LA REORGANISATION DE L’ACTIF II.1. LA TITRISATION II.1.1 définitions, origines et contexte de la titrisation. 1. définitions (juridique, financière et comptable) 2. origines et contexte de la titrisation 3 II.1.2.les objectifs et avantages de l’opération de titrisation 1. Objectifs de la titrisation 2. Avantages de l’opération de titrisation II.1.3. Le montage et typologie de la titrisation 1. schématisation d’une opération de titrisation 2. différents acteurs de la titrisation 3. typologie de la titrisation II.1.4. Les inconvénients et les risques de titrisation 1. Inconvénients et risques de titrisation 2. Risques de titrisation 3. Les techniques de réduction des risques de la titrisation II.1.5. La titrisation au Maroc II.2. La défaisance des éléments de l’actif II.2.1. définition et application de cantonnement des actifs II.2.2. Les caractéristiques en termes d’actif et en termes de financement II.2.3. schématisation II.2.4. Exemples de cantonnement des actifs II.2.5 Synthèse : Titrisation, désendettement de fait ou cantonnement. III. Etudes de cas Etude de cas1 : opération de titrisation au sein du groupe Renault-Nissan Etude de cas2 : application LBO Conclusion Bibligraphie 4 Introduction L’ingénierie financière a été conçue au départ pour traiter les opérations qui visent à améliorer la situation bilancielle de la société. Actuellement, avec un climat économique morose et instable, les opérations de restructuration ou réorganisation du bilan sont devenues fréquentes. Deux modalités de réorganisation de bilan sont proposées. L’une concerne l’actif, l’autre le passif. Elles touchent toutes les deux le haut du bilan. Un premier point sera réservé à l’étude de la réorganisation du passif, et l’autre sera consacré à la réorganisation de l’actif. I. LA REORGANISATION DU PASSIF La réorganisation du passif peut conduire la société à racheter une partie des actions représentatives de son propre capital qu’elle a précédemment émises comme elle peut conduire à racheter une partie des titres créances qu’elle a émis ou encore à sortir tout ou partie des dettes de la société vers une tierce structure. Dans les deux premiers cas, la société va tenter d’accroître sa rentabilité financière tandis que dans le second elle va chercher à améliorer son image auprès des investisseurs. I.1.Le réaménagement du capital Un réaménagement de capital (aussi appelé événement de marché) est une transaction exécutée par une partie autre que le détenteur de titres et qui a des répercussions sur les titres détenus par les investisseurs ou les droits et privilèges afférents. Par exemple : une offre publique d’achat, une fusion, une division d’actions, un regroupement d’actions, une émission de droits, une distribution d’actions, un dividende en actions, etc. La participation d’un détenteur de titres à un réaménagement de capital peut être facultative ou obligatoire, selon les conditions de la transaction. I.1.1. Le LBO Les opérations de LBO se développent assez fortement et sont devenues un outil courant de transmission d’entreprises et de restructuration industrielle. Les montages plus ou moins complexes de ces achats à crédit de société, utilisent principalement le régime du Droit Commun de l’intégration fiscale entre la holding de reprise et la société cible. 1. Généralités sur l’effet de levier et le holding L’effet de levier désigne l’utilisation de l’endettement pour augmenter la capacité d’investissement d’une entreprise et l’impact de cette utilisation sur la rentabilité des 5 capitaux propres. L’effet de levier augmente la rentabilité des capitaux propres tant que le coût de l’endettement est inférieur à l’augmentation des bénéfices obtenus grâce à l’endettement. Rentabilité financière= (Profits- Impôts–intérêts versés) / Capitaux propres Rentabilité économique= (Profits – impôts)/ Capitaux engagés -Mécanisme général des acquisitions à effet de levier Le principal avantage de ces opérations est de permettre à des cadres dirigeants ou à des investisseurs de prendre le contrôle d’une société cible avec un apport personnel minimum puisque l’acquisition est largement financée par un emprunt bancaire dont le coût est inférieur au taux de rentabilité attendu de la cible. Le mécanisme simplifié est le suivant : des cadres ou investisseurs deviennent actionnaires de la société cible par l’intermédiaire d’une société holding ("société mère" ou de "société consolidante" qui détient des participations majoritaires). -La holding • Restructuration d’un groupe d’entreprise : Dans ce cadre, la société holding est constituée par le transfert des apports des actions et parts des entreprises déjà opérationnelles sur le marché. La création de cette société permettra de mieux gérer les rôles de chaque entreprise faisant partie du groupe. Ces entreprises peuvent également améliorer leur gestion en confiant certaines de leurs activités à la société mère, notamment pour ce qui est de la gestion de la trésorerie, de la gestion comptable… • Reprise d’entreprise : la création d’un holding permet le financement du rachat d’une ou de plusieurs entreprises. Dans ce cas, les repreneurs procèdent à la création de la société mère en lui transférant leurs capitaux. Le holding achète la majorité du capital de chaque société rachetée en ayant recours à l’emprunt. • Transmission d’entreprise : La création d’un holding notamment familial constitue une bonne alternative s’offrant au chef d’entreprise désirant transmettre les parts ou les actions de son ou ses entreprises à ses successeurs ou même à ses salariés repreneurs tout en confiant la direction du holding à l’un de ses héritiers, leur permettant d’être majoritaire, et l’emprunt contracté pour l’acquisition de la cible sera financé par la remontée des cash- flows nets de la cible vers la holding. La société holding va avoir trois principaux objectifs : racheter une société cible, emprunter des fonds pour financer ce rachat et enfin, rembourser cet emprunt en faisant remonter les bénéfices de la cible. Grâce à l’emprunt contracté par la holding et grâce à son capital social, les repreneurs peuvent acquérir 100 % de la société cible. Ensuite, il faut envisager de rembourser 6 l’emprunt. Pour cela, il faut que la rentabilité de la cible soit supérieure au coût de l’emprunt (d’où un effet de levier positif). Pour rembourser son emprunt, la holding va faire remonter régulièrement les bénéfices et les cash-flows de la cible, et pourra dès lors se désendetter au fil du temps. L’opération sera réussie lorsque la holding aura remboursé l’emprunt en totalité. Dans certains cas, les fonds propres de la holding sont insuffisants pour pouvoir emprunter le montant nécessaire au rachat de la cible. On va donc compléter l’emprunt bancaire par un autre emprunt plus élaboré (obligations convertibles, obligations à bons de souscription d’actions,…) que l’on appelle dette Junior ou dette mezzanine (par opposition à la dette senior apportée par les banques). Cet emprunt est souvent apporté par des sociétés de capital-risque qui pensent entrer au capital de la société en convertissant leurs obligations en actions. Le remboursement de la dette mezzanine est subordonné à celui de la dette senior et son risque est plus élevé donc son coût aussi. 2. Définitions, principes et typologies des LBO  Définition & principes Un LBO est une opération de reprise d’une entreprise cible par l’intermédiaire d’une société holding qui en plus d’un apport en fonds propres, souscrit des dettes pour financer l’achat. On peut aussi dire que c’est l’acquisition du contrôle d’une société par un ou plusieurs fonds d’investissements spécialisés, financée majoritairement par endettement. C’est un modèle financement de la transmission d’une société lorsque celle-ci arrive à maturité. Les transmissions ont trois causes principales : – la volonté des actionnaires de se retirer ; – l’impossibilité de régler une succession ; – la volonté d’un désengagement partiel. 7 Les dettes sont remboursées par les dividendes que la société achetée verse au holding d’acquisition. Le LBO associe les managers avec un investisseur financier et se caractérise par une structure financière qui cherche à maximiser l’effet de levier juridico-financier. Durant les années d’acquisitions, les cash-flows de la société cible remboursent par remontée des dividendes vers la société holding, le capital et les intérêts des dettes bancaires. A la date de sortie du LBO, les investisseurs récupèrent la valeur totale de la société diminuée des dettes bancaires résiduelles. Une opération LBO dépasse la structure de montage juridico-financier et apparait comme le modèle emblématique de la uploads/Finance/ expose-final-sur-la-reorganisation-du-bilan.pdf

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  • Publié le Dec 31, 2022
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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