Le risque Préparé par ZBIR Sanaa OUKERROUM Hamid Encadré par : Ms HAMMES Khalid
Le risque Préparé par ZBIR Sanaa OUKERROUM Hamid Encadré par : Ms HAMMES Khalid Année universitaire : 2019/2020 Master management bancaire et finance internationale. Matière: La théorie financière et bancaire PLAN • INTRODUCTION 1. Les théories économiques face au risque et l’incertitude 2. Définition de risque financier 3. Les accords de bale 4. Les types de risque financier 5. Outils de gestion des risques • CONCLUSION INTRODUCTION 1. Les théories économiques face au risque et l’incertitude Courant libéral Franck Knight (1885-1972) : Dans son ouvrage « Risque, Incertitude et Profit » (1921), Knight introduira une distinction entre le risque et l’incertitude. Le risque correspond à une situation dans laquelle l’avenir peut être appréhendé par l’intermédiaire de probabilités (on dit que l’avenir est probabilisable). A l’opposé, l’incertitude désigne une situation dans laquelle il est impossible de faire une quelconque projection (pas de probabilités possibles). Le profit est ainsi présenté comme la contrepartie du risque assumé par l’entrepreneur, ou tout du moins l’incertitude dans laquelle il est lorsqu’il prend une décision. Le profit sera donc d’autant plus élevé que l’incertitude de l’avenir est grande. 1. Les théories économiques face au risque et l’incertitude Le courant Keynésien Keynes 1883-1946 : Keynes (1936) considère également que l’incertitude ne peut pas être réduite à une affaire de probabilité : << Ce que nous voulons simplement rappeler, c’est que les décisions humaines engagent l’avenir sur le plan personnel, politique ou économique, ne peuvent être inspirées par une stricte prévision mathématique, puisque la base d’une telle prévision n’existe pas ; c’est que notre besoin inné d’activité constitue le véritable moteur des affaires, notre intelligence choisissant de son mieux entre les solutions possibles, calculant chaque fois qu’elle le peut, mais se trouvant souvent désarmée devant le caprice, le sentiment ou la chance>>. 2. Définition du risque financier Le risque financier est un risque de perte de l’argent suite à une opération financière* (sur un actif financier*) ou à une opération économique ayant une incidence financière EXEMPLE: vente à crédit ou en devises étranger. 3. Les accords de bale Pour assurer la stabilité et la fiabilité du système bancaire et financier à travers l’établissement de standards minimaux en matière de contrôle prudentiel, les gouverneurs des banques centrales du G10 ont crée un comité dit de Bale en 1974, qui était initialement appelé le comité Cooke du nom de Peter Cooke (DIRECTEUR DE LA BANQUE D’ANGLETERRE. Historiquement, les travaux du comité ont abouti à la publication de trois grands accords : Bale I • La création du comité en 1974 faisait suite à un incident survenu lors de la liquidation de la banque Allemande Herstatt, qui eut un effet dominant sur d’autres banques le comité se concentra sur le risque de crédit, • Le rôle des fonds propres est triple 1. Les fonds propres sont nécessaires la croissance. 2-Les fonds propres sont une garantie vis-à-vis des créanciers. 3-Les fonds propres sont les ressources les plus chères (exigence de rentabilité). Ratio Cooke L’accord de bale de 1988 a placé au cœur de son dispositif le ratio Cooke imposant que le ratio des fonds propres règlementaires d’un établissement de crédit par rapport à l’ensemble des engagements de crédit pondérés de cet établissement ne puisse pas être inférieur à 8%. • Limite de bale I Il est rapidement apparu que bale I n’était qu’une étape sur le chemin de la régulation bancaire. Tout d’abord la pondération des engagements de crédit était insuffisamment différenciée. Ensuite, les années 1990 ont vu l’émergence d’un phénomène nouveau, à savoir l’explosion du marché des produits dérivés et donc des risques « hors bilan ». Donc une refonte de l’Accord était nécessaire ce que le comité a réalisé à partir de 1999, débouchant sur un deuxième accord en 2004: Bale II. Bale II Le nouvel accord prudentiel de Bale de 2004,visait à mieux évaluer les risques bancaires et à imposer un dispositif de surveillance prudentielle et de transparence. Le ratio de Cooke présentait une approche quantitative ( la principale variable prise en compte au dénominateur du ratio était le montant du crédit distribué) = la qualité de l’emprunteur était négligé, le comité de bale a proposé un nouvel ensemble de recommandations introduit dans le calcul, à coté des risques de crédit et de marché, les risque opérationnels. Cette dispositif repose sur trois piliers complémentaires. Pilier I : l’exigence de fond propres Cette exigence fait passer d’un ratio Cooke à un ratio McDonough Fond propres de la banque ˃ 8%( risque de crédit + risque de marché + risque opérationnels) Pilier II : la procédure de surveillance prudentielle L’objectif ici est double : Inciter les banque à développer des techniques de gestion de leurs risques et leur niveau de fonds propres, permettre aux autorités de régulation de majorer les exigences de capital règlementaire en cas de nécessité. Pilier III: la discipline de marché La logique du pilier est l’amélioration de la communication financière permet de renforcer la discipline de marché, qui est comme un complément à l’action des autorités de contrôle. l’information donc est mise à la disposition du public sur les actifs, les risques, et leur gestion. Bale III La réforme dite de « Bâle III », qui constitue la réponse du Comité de Bâle à la crise financière, vise principalement à : - renforcer le niveau et la qualité des fonds propres - mettre en place un ratio de levier - améliorer la gestion du risque de liquidité par la création de deux ratios de liquidité (ratio de liquidité à un mois et ratio de liquidité à un an. 4. Les types de risque financier • Les principaux risques financiers sont : 1. le risque de crédit 2. le risque de marché 3. le risque de liquidité 4. les risques opérationnelles 1. le risque de crédit • Le risque de crédit correspond à la défaillance d’un débiteur. C’est la forme de risque la plus ancienne sur des transactions financières. Il s’agit encore aujourd’hui de la principale source de risque pour les banques et les marchés financiers • Le risque de crédit ou de contrepartie, est le risque de perte sur une créance ou plus généralement celui d’un tiers qui ne paie pas sa dette à temps 2. le risque de marché Le risque de marché, est le risque de perte sur les dispositions du bilan et du hors-bilan à la suite de variation des prix de marché. Ce risque porte principalement sur : Le risque de taux d’intérêt. Le risque de taux de change Le risque de taux d’intérêt.: Le risque de taux d’intérêt, est le risque des Prêts-Emprunts. C’est le risque que les taux de crédits évoluent défavorablement. • Pour une banque, c’est le risque que l’évolution des taux de marché conduise à un coût de rémunération des dépôts supérieurs aux gains générés par les intérêts des prêts accordés. Le risque de taux de change: Le risque de taux de change trouve sa naissance dans les banques à partir des opérations de prêts et d’emprunts à plus d’un an. Le risque de taux de change, lié a la possession d’un actif financier en monnaie étrangère et résulte des variations des cours des devises. C’est un risque sensiblement lié au facteur temps. 3. Le risque de liquidité • Le concept de liquidité: désigne la facilité avec laquelle un agent économique peut avoir accès à des fonds au moment où il en a besoin. • Au domaine bancaire, elle représente la capacité d'une institution de financer l'expansion de ses avoirs et d'honorer ses obligations aux échéances prévues, sans enregistrer de pertes inacceptables. • Le risque de liquidité peut être défini selon deux approches : A. Le risque de liquidité de financement B. Le risque de liquidité de marché A. Le risque de liquidité de financement Est le risque d’une banque solvable de ne pas être en mesure de faire face aux demandes de retrait en liquide, attendues ou inattendues, émises par des créanciers sans encourir de pertes inacceptables ou sans mettre en péril son activité. D’une manière globale C’est le risque pour la banque de ne pouvoir faire face à ses engagements financiers. B. Le risque de liquidité de marché Est le risque pour une banque de ne pouvoir vendre ses titres financiers sur le marché (soit du fait de la crise financière ou de l’impossibilité de trouver un acquéreur) ou de les vendre à un prix très bas lui faisant supporter une moins-value. Il peut aussi se traduire par l’absence d’actifs liquides qui peuvent rapidement être transformés en liquidité sur le marché. 4. Le risque opérationnel Le risque opérationnel: Dans un premier lieu, il correspond, aux « risques de pertes directes et indirectes résultant de l'inadéquation ou de la défaillance de procédures, de personnes et de systèmes ou résultant d'événements extérieurs ». La réforme prudentielle bancaire indique que : « Le risque opérationnel se définit comme le risque de perte résultant de carences ou de défaillances attribuables à des procédures, personnes et systèmes internes ou à des événements extérieures ». Pour plus de simplicité, on peut classer les uploads/Finance/ expose-risque-finale.pdf
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- Publié le Mar 21, 2021
- Catégorie Business / Finance
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