A À bon chat bon rat : Le gendarme peut être malin, le voleur ne l’est pas moin
A À bon chat bon rat : Le gendarme peut être malin, le voleur ne l’est pas moins... Ou on arrive toujours à faire des « bêtises ». Abreuvoir à mouches : (argot). Plaie béante, estafilade. À bride abattue : Aussi vite que possible. À dix lieues à la ronde ou À cent (ou à mille) lieues à la ronde : Très loin : dans un rayon de 10 (ou 100, 1000). lieues. Les lieues étaient une unité de distance de l’Ancien Régime, d’environ 4 km. À la louche : Approximativement. À la queue leu-leu : En file indienne, l’un derrière l’autre.comme des loups "leu" en ancien français veut dire loup. À la Saint Glin-Glin : Dans un avenir très lointain soit jamais. À la six-quatre-deux : Portrait bâclé pour un rapin, par extension : toute tâche bâclée. À l’emporte-pièce, jugement à l’emporte-pièce : Jugement hâtif, global, sans nuance. À malin, malin et demi : On trouve toujours plus fort que soi. À tire-larigot : En faire beaucoup, en faire trop. Par exemple dans l’expression : « boire à tire-larigot ». Larigot est le nom d’une flûte. Aux calendes grecques : Jamais (les calendes étaient romaines et non grecques). Voisin : À la Saint Glin-Glin. Aller au charbon : Aller faire quelque chose de désagréable, aller faire quelque chose de très dur. Aller au turbin : Aller au travail. Aller aux fraises : Porter un pantalon trop court. Aller à hue et à dia : Aller dans tous les sens, sans direction. Aller à vau-l’eau : au fil de l’eau. sans contrôle, n’importe comment (figuré). Aller dans le mur : Aller dans une mauvaise direction, s’emploie aussi au ’’figuratif’’ : aller à l’échec. Aller mollo : Sans se presser ni se fatiguer. Appeler un chat un chat : Dire les choses comme elles sont, franchement. l’Argent lui brûle les doigts : Se dit d’une personne qui dépense tout son argent. Armé jusqu’aux dents : Fortement armé. Attacher Pierre avec Paul (mettre le samedi avec le dimanche) : Attacher un bouton avec la mauvaise boutonnière. Au diable vauvert : Très loin. Aux frais de la princesse : Gratuitement, aux frais de quelqu’un, souvent riche, d’une société, de l’administration. Voyager aux frais de la princesse, téléphoner aux frais de la princesse. Au petit bonheur la chance : À l’aventure, au hasard... Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois : Avec un savoir médiocre, on brille au milieu des ignorants Autant chercher une aiguille dans une botte de foin : Cela est impossible. Au taquet (être) : (familier) à fond. Techniquement se dit d’une pièce mobile en fin de course Au violon : En prison. Avaler (ou manger) la grenouille : S’approprier un compte joint. Avaler une (des) couleuvre(s) : Devoir faire ou accepter quelque chose que l’on ne veut pas. Avaler son extrait de naissance : (familier) mourir. Avec ceinture et bretelles : prendre un luxe de précautions. ne vouloir prendre aucun risque. Avec des ’’si’’ on mettrait Paris en bouteille : Il ne sert à rien de gamberger ou de « bâtir des plans sur la comète » ou « des châteaux en Espagne ». En bon français se livrer à des spéculations sans fondement donc aussi vaines qu’inutiles. Avoir avalé sa langue : Garder le silence. Avoir d’autres chats à fouetter : Avoir d’autre choses à faire. Avoir de l’eau dans la cave : Porter un pantalon trop court. Avoir de la chatte (de la moule, du cul) : Avoir de la chance (vulgaire). Avoir du chien : Avoir du charme / Avoir un caractère affirmé. Avoir du cran : Avoir du courage. Avoir du bol : Avoir de la chance. Avoir du pain sur la planche : Avoir du travail a faire. Avoir du pot : Avoir de la chance (familier). En ancien français, le bol et le pot désignaient également le derrière mais ces expressions sont passées dans le langage familier. L’avoir échappé belle : Avoir frôlé une catastrophe. (En) avoir gros sur la patate : Etre très malheureux. Avoir la dalle (en pente) : Avoir soif (ou être alcoolique). S’emploie aussi pour avoir faim. La dalle est à l’origine un vocabulaire carcéral et signifiait la table, voir « casser la dalle ». Avoir la peur au ventre : Avoir très peur. Avoir la tête dans le cul (dans le gaz, dans le pâté) : Être très mal réveillé, ne pas avoir tous ses esprits (vulgaire). Avoir le cul bordé de nouilles : Avoir de la chance (familier). Avoir les oreilles qui sifflent : Quelqu’un parle de soi en mal. Avoir du nez : Savoir anticiper. Avoir la puce à l’oreille : Se douter de quelque chose. Avoir le cafard : ne pas avoir le moral. Avoir le feu au plancher : Porter un pantalon trop court. Avoir les abeilles : être très en colère. Avoir les crocs : avoir très faim. Avoir les fils qui se touchent : Perdre la raison. Avoir les dents longues : Être très ambitieux. Avoir une dent contre quelqu’un : En vouloir à quelqu’un. Avoir l’estomac dans les talons : Avoir faim. Avoir le nez fin (ou creux) : Prévoir correctement un événement. Avoir les yeux en face des trous : Être bien réveillé. Avoir les yeux plus gros que le ventre : Être très gourmand, ’’figuratif’’ : surestimer ses capacités à faire quelque chose. Avoir la tête près du bonnet : Se fâcher facilement. Avoir toute sa tête : Être sain d’esprit, s’emploie surtout dans sa forme négative, voir ci- dessous. (Ne pas) avoir toute sa tête, ou ne plus avoir toute sa tête : Perdre la raison, être vieux, gâteux, voire « perdre la boule ». Avoir quelqu’un dans le nez : Quelqu’un que l’on aime pas. Avoir un poil dans la main : Être fainéant. Avoir le pied marin : Savoir garder son équilibre sur un bateau. Avoir passé le coin du bois : Perdre la raison. Avoir un polichinelle dans le tiroir : Être enceinte. Avoir un second bureau : Avoir une maîtresse. Avoir une brioche au four : Être enceinte Avoir une faim de loup : Avoir grand faim. Avoir voix au chapitre : Pouvoir donner son avis. Avoir le feu au cul ! : Être très pressé (1er sens), être obsédé sexuel (2nd sens). Avoir le pain et le couteau : Ne manquer de rien. B Baiser Fanny : ne marquer aucun point lors d’un jeu, notamment la pétanque (vulgaire). Baisser d’un ton : Parler moins fort, au figuré : faire les choses moins bien. Balancer la purée / la sauce : Éjaculer (vulgaire) - Tirer avec une arme à feu - Enclencher le fonctionnement d’un appareil électrique. Balayer devant sa porte : Régler ses propres problèmes. Bander comme un Turc, comme un âne, comme un taureau, un cerf : Avoir une (très) forte érection (vulgaire). Baptiser au sécateur : Circoncire. Bâtir des châteaux en Espagne : Vivre de rêves irréalisables. Synonyme : « Tirer des plans sur la comète ». Bavard comme une pie : Très bavard. En baver des ronds de chapeau : Souffrir. Bercé trop près du mur : Idiot. Blanchir quelqu’un : Mettre quelqu’un hors de cause. Blanchir sous le harnais : Obtenir de l’expérience. Boire du petit-lait : Savourer une situation. Boire la tasse : Se noyer / avaler une gorgée d’eau en se baignant. Au figuré : Se retrouver en situation difficile. Boire le bouillon : Être ruiné, être conduit à la banqueroute Boire la coupe jusqu’à la lie : Assumer les conséquences de ses actions. Popularisé ou bien originaire d’un vers de "Lamartine" : "je buverais la coupe jusqu’à la lie". Bonnet blanc et blanc bonnet : Se dit de choses présentées comme différentes mais en fait identiques ou très similaires. Bonnet de nuit : couche tôt. par extension se dit d’une personne ennuyeuse, qui n’aime pas s’amuser. Botter en touche : Détourner la discussion, passer à autre chose sans conclure. Bouché à l’émeri : Sourd, ou bête au point de ne rien comprendre. Bouillon de onze heures : (familier) poison. (Les) Bras m’en tombent : Être très surpris. Brûler la chandelle par les deux bouts : User son corps (ou son argent ?) par un mode de vie frénétique. Vivre de manière trop intense. Voisin : « Manger la banane par les deux bouts ». C Casse-cou : qui prend des risques inutiles (voir tête brulée). C’est au fruit que l’on connaît l’arbre : Il faut juger sur pièces. C’est cool : C’est très bien. C’est cousu de fil blanc : C’est une histoire doit on devine facilement la fin. C’est dans la poche ! : C’est pratiquement une affaire faite (c’est gagné d’avance). C’est de la couille de loup : C’est d’une crédibilité douteuse. C’est d’enfer : C’est super (très bien). C’est l’arbre qui cache la forêt : Une personne ou un événement (plutôt positif/négatif) masque le reste des personnes ou des événements (plutôt négatif/positif). Voisin : Se cacher derrière son (petit) doigt. C’est la cerise uploads/Finance/ expression-francaise.pdf
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- Publié le Jul 02, 2021
- Catégorie Business / Finance
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