DISCOURS DE BIENVENUE DE MONSIEUR CARLOS R. VTLLALOBOS SOLE, PRESIDENT DU COM2T
DISCOURS DE BIENVENUE DE MONSIEUR CARLOS R. VTLLALOBOS SOLE, PRESIDENT DU COM2TE LOCAL D'ORGANISATION Monsieur le Président de 1a Républιque, Monsieur le Vice-Ministre des ressources naturelles, Messieurs les Ministres du Gouvernement du Costa Rica, Messieurs les Ministres des pays amis, Messieurs les représentants des organisations internationales, Messieurs les membres du corps diplomatique, Excellences, Mesdames, Messieurs, C'est pour moi un grand plaisir que de m'adresser à vous ce matin, pour vous souhaiter très cordialement la bienvenue à l'occasion de l'ouverture officiel- le dé la deuxième session de la Conférence des Parties à 1a Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction. Cet événement constitue l'aboutissement d'un travail collectif considérable entrepris dès la fin de 1977, quand notre pays fut choisi pour accueillir cette deuxième session. Dès lors, plusieurs institutions et personnes parti- cipèrent, d'une manière ou d'une autre, à l'organisation de 1à session. Je voudrais profiter de l'occasion qui m'est offerte pour exprimer mes remercie- ments à Monsieur Rodolfo Quiros Guardia, ancien ministre de l'Agriculture et de l'Elevage pour son enthousiasme et son assistance au moment de l'initiati- ve originale, à son Excellence le sinistre de l'Agriculture et de l'Elevage, Monsieur Hernán Fonseca, à son Excellence le ministre des Affaires culturel- les, de la Jeunesse et des sports, Madame Marina Volio, ainsi qu'à l'Institut du tourisme du Costa Rica, au ministre de la Présidence, à 1'Institut natio- nal d'assurance et à 1a Rafinerie de pétrole du Costa Rica. Mesdames, Messieurs, Nous constatons depuis plusieurs années, que les peuples de notre planète ma- nifestent un intérêt considérablement accru pour une utilisation rationnelle des ressources naturelles renouvelables, et pour la conservation des espèces gui pâtissent de l'impact d'une société en expansion, et disposant d'une tech - nologie toujours plus sophistiquée. Ii nous reste malgré tout un long chemin à parcourir, et ce n'est qu'en agis sant.de concert que nous atteindrons nos objectifs fondamentaux. Je considère qu'en ce sens, la deuxième session de la Conférence des Partie est appelée à jouer un rбle primordial pour l'avenir de la Convention. Hбtes distingués, permettez-moi de former les voeux les plus sincères au nom du Comité local d'organisation, pour que les discussions et les accords qui résulteront des deux semaines à venir, apportent une contribution positive à la consolidation des buts de la Convention et à la philosophie qui en est le fondement. 17 DISCOURS DE MONSIEUR PETER GAFNER, PRESIDENT DU COMITE SPECIAL Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs, 3e voudrais exprimer les remerciements du Cómité spécial au Gouvernement du Costa Rica, qui a bien voulu accuetilir cette deu хième session de la Confd- rence des Parties. Je tiens en particulier à remercier les membres du Comité local qui, sur place, nous ont aidé à organiser la session, ainsi que le Se- crétariat qui a fourni un travail considérable dans l'organisation au plan international, de cette session. Vous n'étes pas sans savoir que les dispositions à prendre pour les réunions de cette sorte sont trés complexes et difficiles. Lors de la premiére session de la Conférence des Parties, qui a eu lieu à Berne, en Suisse, i1 n'y avait que 32 Parties. Un an plus tard, au moment de la session spéciale de travail de Genève, le nombre des Parties était passé à 37. La Convention en compte maintenant 50. L'Indonésie deviendra la 51e Partie au cours de la présente session. La Conférence des Parties, à sa première session, créa un Comité spécial composé de 5 nations, dont la tâche est d'aider à organiser ces réu- nions. Ce Comité a travaillé avec le Secrétariat et avec le Comité local du Costa Rica aux questions d'organisation et en particulier à la préparation de l'ordre du jour. I1 a par ailleurs représenté les Parties auprés du PNUE à propos du financement du Secrétariat. Le Comité spécial a aussi aidé à organiser la session spéciale de travail qui s'est tenue à Genève en 1977. Au cours de cette session furent abordés plusieurs points d'importance pratique pour l'application de la Convention, dont la plupart seront traités au cours de la réunion. La question du financement approprié du Secrétariat fut également soulevée lors de la session spéciale. Au nom de toutes les Parties, je remercie le PNUE pour le soutien moral et financier qu'il apporte à la Convention. Parmi les thèmes les plus importants que les Parties auront à considérer au cours de la présente réunion, il y a le financement adéquat du Secrétariat, l'examen critique des annexes, et l'échange d'informations et d'opinions sur le déroulement pratique de la session. Je demande instamment aux Parties d'examiner soigneusement et objectivement ces questions et les autres points du programme des travaux. Je suis convaincu que gráce à l'esprit d'ouverture et de coopération dont vous ferez preuve dans la discussion pour résoudre les problèmes communs, dans 1'intérét de la conservation des animaux et des plantes sauvages, notre session connaîtra le plein succès. 18 DISCOURS DE MONSIEUR MOSTAFA K. TOLBA, DIRECTEUR EXECUTIF DU PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR L'ENVIRONNEMENT Monsieur le Président de la session, honorable Président, distingués délégués, Puis-je tout d'abord, Monsieur le Président, me joindre aux participants pour vous féliciter de votre désignation en tant que président de cette importante assemblée internationale. Puis-je également saisir cette occasion pour rendre hommage au président, au gouvernement, aux organisateurs locaux et au peuple du Costa Rica d'être les hôtes de cette session et d'avoir si généreusement consacré leur temps pour assurer un plein succès à l'exécution des préparatifs de cette session. Des remerciements particuliers et une profonde gratitude sont exprimés au Costa Rica pour son continuel soutien et son intérêt envers le Programme des Nations Unies pour l'environnement. Monsieur le Président de la session, honorable Président, distingués délégués, Six ans se sont déjà écoulés depuis que le Programme des Nations Unies pour l'environnement a été établi par une décision de l'Assemblée générale, en dé- cembre 1972, sur la base d'une recommandation de la Conférence de Stockholm. Avec 1a coopération des gouvernements, des institutions et organes des Nations Unies et de nombreux organismes nationaux et interńationaux non gouvernemen- taux, le PNUE agit comme un catalyseur en mettant en application des activi- tés spécifiques qui démontrent par des exemples les moyens appropriés pour gérer les ressources dë l'environnement et promouvoir l'adoption de modèles de développement et de modes de vie sains sur le plan de l'environnement. No- tre but majeur est d'assurer 1a satisfaction des exigences de l'homme, pour les générations actuelles et à venir et une qualité dë vie meilleure pour tous, sans épuiser ni détruire les ressources naturelles dont dépendent notre bien-être et notre survie. Et ceci doit être accompli par une utilisation ra- tionnelle des ressources naturelles et en s'assurant que nous ne transgressons pas les limites des possibilités de la biosphère au sein de laquelle nous vivons. Quand nous ferons le point de 1a situation en 1982, dix ans après Stockholm, nous aimerions avoir le sentiment que l'environnement sera en meilleure santé, dans la plupart si non tous ses aspects, qu'il ne l'était lorsque cette con- férence de la plus haute importance fut tenue. Au cours de sa brève existence, le PNUE a essayé d'attirer l'attention sur plusieurs questions importantes. Ce faisant, í1 a joué un rôle qui n'est pas des moindres en promouvant 1a conservation des écosystèmes naturels terres- tres et marins comme une partie intégrante de notre développement économique et social. L'une de nos contributions principales dans ce domaine, et qui résulte de no- tre coopération de longue date avec 1'UICN, est la Stratégie mondiale de la conservation qui est en cours d'achèvement et qui sera prête à être lancée en septembre de cette année. 19 Monsieur le Président de la session, honorable Président, distingués délégués, En 1973, la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction fut adoptée et la responsabilité de fournir le Secrétariat de La Convention fut donnée au PNUE, alors âgé de moins d'un an. Depuis plusieurs décades, la survie des espèces menacées d'extinction causait des inquiétudes évidentes, ce qui s'est reflété dans plusieurs actions, au plan national, dans le premier quart de ce siéce. Cependant, l'efficacité croissante des moyens de transport et de communication, ajoutée à une demande toujours accrue, ont conduit, au cours des dernières décades, à un accrois- sement du commerce international des animaux sauvages, ce qui constitue une réelle menace pour la survie de nombreuses espèces. Nombreuses sont les utili- sations actuelles d'animaux sauvages et de leurs produits qui peuvent être considérées comme très irrationnelles. C'est à l'encontre de cela que la Con- vention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction a été élaborée. Elle a été paraphée à Washington par 80 nations et signée par 20. Elle est entrée en vigueur en juillet 1975. Cinquante Etats sont maintenant Parties à 1a Convention. Bien que cela soit une réalisation importante, i1 reste beaucoup à faire. Ce n'est qu'avec un nombre de Parties considérablement plus élevé que la Conven- tion pourra être appliquée et rendue efficace pour mettre un terme au commer- uploads/Finance/ f02-opening-speeches.pdf
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- Publié le Nov 23, 2021
- Catégorie Business / Finance
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