Thème 6 : Les choix stratégiques de l’entreprise LEBONCOIN : HISTOIRE D’UN SUCC

Thème 6 : Les choix stratégiques de l’entreprise LEBONCOIN : HISTOIRE D’UN SUCCÈS DOSSIER ÉTUDIANT – RESSOURCES DOCUMENTAIRES Partie 1- Comment le diagnostic éclaire-t-il les choix stratégiques de l’entreprise ? Annexe 1 : Comment Le Bon Coin est devenu le site français le plus bankable Il n’est pourtant pas très beau, et il ne promet pas monts et merveilles. Mais sous ses faux airs de modestie, Le Bon Coin est une grosse machine, qui a révolutionné notre rapport au web, à l’éco- nomie collaborative, et à la consommation. (…) Tout commence en 1996 par une toute petite idée, dans une toute petite ville suédoise. (…) Henrik Nordström, un ingénieur informatique de 44 ans crée Blocket. Ce site permet aux habitants de la région de Skåne, au Sud du pays, d’acheter et de vendre des objets à leurs voisins. En l’espace de trois ans, Blocket devient un véritable réseau étendu sur tout le territoire. Le groupe de médias suédois Schibsted (qui possède notamment le journal 20 Minutes) flaire le succès. En 2003, il rachète le site à Henrik Nordström pour la modique somme de 19 millions d’euros. (…) La recette du succès Recruté chez Vivendi en 2005, Olivier Aizac est chargé par Schibsted de développer la version française de Blocket. (…). “On est parti du modèle suédois, mais on a fait quelques ajuste- ments, se souvient-il. Le nom devait porter cette notion d’accessibilité. C’est aussi dans cette op- tique qu’on a décidé d’enlever le portail d’inscription. (…) C’est la magie du concept. Permettre aux gens d’acheter et vendre gratuitement, près de chez eux, sans inscription, c’était précurseur. Je connais peu de personnes qui auraient misé un billet sur cette idée.” (…) Le Bon Coin pèse aujourd’hui près de 180 millions d’euros, et se paye Iggy Pop pour jouer dans ses spots de pub. Près d’un million d’annonces sont déposées chaque jour. Le site fait partie des plus visités de France, aux côtés des Facebook, YouTube, et autres Google. Son succès n’est pas sans rappeler ceux de la Silicon Valley (version miniature). (…) (…) Après avoir révolutionné les marchés de l’immobilier et de l’automobile entres autres, le site est en passe de devenir le plus fréquenté en matière de recherche d’emploi. (….) le site de petites annonces reste pragmatique: “Il met tout simplement en relation recruteur et candidat. C’est simple, c’est local c’est direct. C’est accessible à n’importe quel usager”, analyse Antoine Jouteau. Comme souvent sur le web, les utilisateurs eux-mêmes ont détourné la plateforme. “ On a créé la catégorie ‘recherche d’emploi’ en 2012 suite à l’augmentation de la demande. En quatre ans elle est passée de 30 000 à trois millions de visiteurs par mois. Cela montre qu’il y a un réel be- soin” explique le patron du BonCoin qui se félicite d’encourager les TPE et PME. “On a fait émer- ger de nouvelles offres. Celles de chefs d’entreprises qui n’ont pas le temps de chercher des can- didats. Aujourd’hui ils postent une annonce sur le site, ça ne leur prend que deux minutes.” Source : https://www.lesinrocks.com/2016/09/25/actualite/actualite/coin-devenu-site-francais-plus-bankable/ CEJM- Sophie Turconi - Thème 6 - Le Bon Coin - Dossier Étudiant - Ressources documentaires - page 1 sur 8 Annexe 2 : Entretien avec Olivier Aizac Cet entretien réalisé avec le directeur général de Le bon coin Olivier Aizac a été réalisé en octobre 2011. (par Jonathan Lascar et Julien Konczaty). Comment Leboncoin, site gratuit, gagne-t-il de l'argent ?Olivier Aizac : La question que nous nous sommes posée au début était de trouver comment apporter au grand public un service efficace pour vendre et acheter avec un modèle économique plus compétitif que celui de nos concurrents. Lorsque nous avons lancé le site en 2006, le marché de la petite annonce était déjà assez structuré en France avec un acteur généraliste de référence, eBay, des spécialistes dans chaque catégorie, SeLoger ou PAP en immobilier, La Centrale pour l'automobile... Si nous pensions initialement gagner notre vie comme les acteurs référents du marché grâce aux frais d'insertion, le succès du site nous a amené à repenser notre modèle économique. L'audience du site a complètement explosé. Nous nous sommes retrouvés plus gros qu'eBay. Notre place dans le top 10 des sites français les plus visités nous a fait migrer vers un mo- dèle alliant revenus publicitaires et revenus freemium. Aujourd'hui, l'économie du site repose sur trois pieds : la publicité, les services aux professionnels, et les options de visibilité. J.L / J.K : Les services aux professionnels ? O.A : Nous avons adapté nos solutions aux besoins spécifiques des professionnels afin de simplifier l'usage qu'ils avaient du site. Nous mettons notamment à leur disposition des outils de diffusion automa- tique des annonces. Un particulier qui vend sa voiture peut poster son annonce. Un professionnel qui en a 50 a besoin de solutions facilitatrices. C'est ce que nous avons développé. C'est du temps réel sur des imports automatiques. Nous vendons de l'efficacité et de la simplification pour les utilisateurs. J.L / J.K : Quel est le prix d'un service pour un pro ? O.A : Ce sont des abonnements en fonction du volume d'annonces. Entre un concessionnaire et un ré- seau national, nos services sont très différents. Nos tarifs également. Le panier moyen d'un "pro" est aux alentours de 1 000 euros par an. (….) J.L / J.K : D'où vient le nom Leboncoin ? O.A : Choisir un nom, c'est extrêmement compliqué. Nous voulions un nom différenciant, qui ait une per- sonnalité et qui soit positif. Le nom de code au début était Chez Georgette, pour la proximité et la chaleur humaine qu'il évoque (…) mais qui est certainement un très mauvais nom de domaine. Au final, ce sont les internautes qui ont choisi le nom parmi les différentes options (…) Leboncoin, c'est une marque posi- tive, sympathique, et qui parle beaucoup de proximité. Sans doute un des éléments importants du suc- cès du site. (…) J.L / J.K : Leboncoin est rentable aujourd'hui ? O.A : Oui. Depuis la première année où on fait du chiffre d'affaires, en 2008. Source : https://www.journaldunet.com/web-tech/start-up/1100336-entrepreneur-du-web-les-grandes-reussites-francaises/1100340-le- boncoin Annexe 3 : Pourcentage de la population française ayant vendu en ligne des biens ou des services en France entre 2007 et 2017 Source : Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie CEJM- Sophie Turconi - Thème 6 - Le Bon Coin - Dossier Étudiant - Ressources documentaires - page 2 sur 8 Annexe 4 : L’économie collaborative « À partir de 2007-2008, ces nouvelles pratiques désintermédiées et fondées sur l'accès à l'usage plutôt qu'au produit, ont prospéré sur fond de crise économique, favorisées par le dé- ploiement d'Internet et la généralisation des smartphones. (…) Troc, revente ou don d'objets, ac- cès à l'usage de biens durables (véhicule, logement, perceuse...), services à la demande (…), sans oublier le financement participatif, l'enseignement ouvert en ligne (…) les pratiques ratta- chées à l'économie collaborative - appelée outre-Atlantique sharing economy, ou économie du partage - sont protéiformes. » Source : https://www.latribune.fr/economie/france/vers-un-nouvel-age-d-or-pour-l-economie-collaborative-478397.html Les technologies numériques ont eu un impact déterminant dans l’essor de l’économie collabora- tive. La crise économique et financière de 2007-2008 a aussi contribué à son développement, les particuliers étant à la recherche d’économies et de revenus complémentaires. (…) Enfin, l’écono- mie collaborative répond à des phénomènes de sous-utilisation de biens et d’infrastructures en fa- vorisant l’usage des biens plutôt que leur possession. Source : https://www.vie-publique.fr/actualite/dossier/rub1859/economie-collaborative-nouveau-modele-socio-economique.html Annexe 5 : Les sites de petites annonces dans la course au succès, année 2007 (…) Selon une étude du Fevad, 48 % des internautes déclarent avoir utilisé des sites de C to C en 2006. L'e-commerce offre de belles perspectives de croissance. Il est lié à l’accès au Web de la population française, actuellement inférieur à 60 % en France. Qui sont les acteurs ? « La Centrale » spécialiste de l’automobile d’occasion, PAP (« Particulier à Particulier ») centré sur l’immobilier, « Paru-vendu » plus généraliste ont tous trois ont un point commun : ils détiennent également des journaux papiers de petites annonces, dont la diffusion baisse de manière continue. Mais de nouveaux acteurs, présents seulement sur le web, émergent : Annoncesjaunes.fr lancé début 2007 propose un modèle économique d’abonnement illimité à tarif unique, Vivastreet, site généraliste propose en plus une rubrique rencontres, moins modérée que celle de Meetic. Car l’innovation reste de mise sur la Web : SeLoger.com propose désormais la géolocalisation de ses biens. Dernière avancée, encore marginale en France : il est désormais possible d’être infor- mé sur son mobile des dernières annonces publiées. (…) Source : d’après l’article publié sur le site https://www.ecommercemag.fr/E-commerce/Article/Les-sites-de-petites-annonces-dans-la- course-au-succes-18340-1.htm Annexe 6 : L’écosystème Leboncoin Source : rapport RSE 2017 CEJM- Sophie Turconi - Thème 6 - Le Bon Coin - Dossier Étudiant - Ressources documentaires - page 3 sur 8 Annexe 7 : assurer une politique de sécu- rité et de confiance Faciliter l’utilisation du service Peu importe que le site soit beau, il faut qu’il soit pratique. Des équipes d’ingénieurs tra- vaillent sur l’amélioration de l’expérience client sur le site et uploads/Finance/ them6-leboncoin-doss-etud-ress-doc-finale.pdf

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  • Publié le Dec 23, 2021
  • Catégorie Business / Finance
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