L’homme le plus riche de Babylone George S. Clason The Richest Man in Babylon p
L’homme le plus riche de Babylone George S. Clason The Richest Man in Babylon par BN Publishing © Copyright by George S. Clason All rights reserved © Copyright 2012 by BN Publishing Pour l’edition en langue francaise Conception graphique: Karen Suess Traduit de l’americain par: Yedi Klein Table des matières Préface L’homme qui désirait de l’or L’homme le plus riche de Babylone Les sept moyens de remplir une bourse vide La déesse Chance Les cinq lois de l’or Le prêteur d’or de Babylone Les murs de Babylone Le marchand de chameaux de Babylone Les tablettes d’argile de Babylone Le Babylonien le plus favorisé par la chance Un sommaire historique de Babylone Voilà que l’argent abonde pour ceux qui comprennent les règles simples de l’acquisition de biens. 1. Commencez à garnir votre bourse. 2. Contrôlez vos dépenses. 3. Faites fructifier votre or. 4. Empêchez vos”trésors de se perdre. 5. Faites de votre propriété un investissement rentable. 6. Assurez-vous un revenu pour l’avenir. 7. Augmentez votre habileté à acquérir des biens. Préface La prospérité du pays dépend de la prospérité financière personnelle de chacun de nous. Ce livre traite des succès personnels de chacun de nous. Le succès vient des réalisations consécutives à nos efforts et à notre savoir-faire. Une bonne préparation est essentielle au succès. Nos actions ne peuvent pas être plus sages que nos pensées. Notre façon de penser ne peut pas être plus sage que notre entendement. Ce livre de thérapeutique pour les bourses démunies constitue un guide en matière financière. C’est en effet son but : offrir à ceux qui ambitionnent un succès financier une vue qui les aidera à obtenir de l’argent, à le garder et à le fructifier. Dans les pages qui suivent, nous vous amenons à Babylone, berceau des principes de base de la finance, reconnus encore de nos jours et appliqués à travers le monde. L’auteur souhaite que son livre soit une inspiration pour ses lecteurs, comme il l’a été pour tant d’autres dans tout le pays, afin qu’ils puissent gonfler leur compte en banque, remporter des succès financiers grandissants et découvrir la solution à leurs problèmes financiers. L’auteur profite de cette occasion pour exprimer sa gratitude envers les administrateurs qui ont généreusement distribué ces contes à leurs amis, parents, employés et associés. Aucun appui n’aurait pu être plus convaincant que celui de ces hommes pratiques qui ont apprécié cet enseignement et ont réussi en appliquant les principes mêmes rapportés dans ce livre. Babylone devint la ville la plus riche du monde dans les temps anciens, parce que ses citoyens furent les plus riches de leur époque. Ils appréciaient la valeur de l’argent et pour cela appliquèrent de solides principes de base pour l’acquérir l’argent, le garder et le faire fructifier. Ils se sont procuré ce que nous désirons tous: un capital pour l’avenir. G.S.C. L’argent est la mesure universelle du succès dans notre société. L’argent fournit la possibilité de jouir des meilleures choses de l’existence. L’argent abonde pour qui saît comment l’acquérir. Aujourd’hui, l’argent est soumis aux mêmes lois qu’il y a six mille ans, alors que les hommes prospères déambulaient dans les rues de Babylone. B ansir, le fabricant de chars de la ville de Babylone, était totalement découragé. Assis sur le mur qui entourait sa propriété, il regardait tristement sa modeste maison et son atelier dans lequel se trouvait un char inachevé. Sa femme venait souvent à la porte. Elle jetait un regard furtif dans sa direction, lui rappelant que la nourriture allait bientôt manquer et qu’il devrait plutôt se dépêcher de finir le char, le clouer, le tailler, le polir, le peindre, étirer le cuir sur la roue, afin de pouvoir le livrer et être payé par son riche client. Cependant, son corps gras et musclé restait immobile, adossé au mur. Son esprit lent se butait à un problème auquel il ne trouvait aucune solution. Le chaud soleil tropical, si commun dans la vallée de l’Euphrate, s’abattait sur lui sans merci. Des gouttes de sueur perlaient sur son front puis tombaient sur sa poitrine velue. En arrière-plan, sa maison était dominée par les murs en terrasses qui entouraient le palais royal. Non loin, la tour peinte du Temple de Bêl se découpait dans le bleu du ciel. Dans l’ombre d’une telle grandiosité se dessinait sa modeste maison, et bien d’autres encore, beaucoup moins propres et soignées. Telle était Babylone: tout à la fois somptueuse et simple, éblouissante de richesse et ternie par une terrible pauvreté, sans ordre, pêle-mêle, à l’intérieur des murs de la ville. En se retournant, Bansir aurait remarqué les bruyants chars des riches qui bousculaient et repoussaient les commerçants en sandales et les mendiants aux pieds nus. Même les riches devaient poser les pieds dans les rigoles pour libérer le chemin aux longues files d’esclaves et de porteurs d’eau “au service du roi”. Chaque esclave transportait une lourde peau de chèvre remplie d’eau qu’il versait sur les jardins suspendus. Bansir était trop préoccupé par son propre problème pour entendre ou prêter attention au vacarme confus de la ville achalandée. Ce furent les notes familières d’une lyre qui le tirèrent de sa rêverie. Il se retourna et vit la figure expressive et souriante de son meilleur ami — Kobbi, le musicien. «Puissent les dieux te bénir avec une grande générosité, mon bon ami, dit Kobbi avec un grand salut. Il me semble qu’ils ont été si généreux que tu n’as plus à travailler. Je me réjouis de ta chance. Plus, je voudrais la partager avec toi. Prie que de ta bourse, qui doit être pleine puisque tu n’es pas en train de peiner dans ton atelier, tu puisses sortir seulement deux modestes shekels et me les prêter, jusqu’après le festin des hommes nobles, ce soir. Tu ne les perdras pas, ils te seront rendus.» «Si j’avais deux shekels, répondit Bansir tristement, je ne pourrais les prêter à personne, ni même à toi, mon meilleur ami, parce qu’ils seraient toute ma fortune. Personne ne prête toute sa fortune, même à son meilleur ami.» «Quoi! s’exclama Kobbi stupéfié. Tu n’as pas un shekel dans ta bourse et tu restes assis comme une statue sur la muraille! Pourquoi ne termines-tu pas ce char? Comment peux-tu assouvir ta faim? Cela ne te ressemble pas, mon ami. Où est ton énergie débordante? Y a-t-il quelque chose qui t’afflige? Les dieux t’ont-ils causé des problèmes?» «Ce doit être un supplice des dieux, répondit Bansir. Cela a commencé par un rêve; un rêve vide de sens, dans lequel je pensais que j’étais un homme fortuné. À ma ceinture pendait une belle bourse remplie de lourdes pièces que je lançais avec une insouciante liberté aux mendiants, des pièces d’argent avec lesquelles j’achetais des atours à ma femme et tout ce que je désirais pour moi-même; j’avais aussi des pièces d’or, qui me rendaient confiant en l’avenir et libre de dépenser l’argent. Un merveilleux sentiment de satisfaction m’habitait. Tu ne m’aurais pas connu en tant que travailleur acharné, pas plus que tu n’aurais vu ma femme ridée. À la place, tu aurais vu son visage éclatant de bonheur, souriant encore comme au début de notre mariage.» «Un beau rêve, en effet, ajouta Kobbi, mais pourquoi des sentiments si plaisants devraient-ils te changer en statue immobile ?» «Pourquoi, en effet? Parce qu’au moment où je me suis réveillé et que je me suis rappelé combien ma bourse était vide, un sentiment de révolte m’a emporté. Parlons-en ensemble, comme disent les marins, nous voguons tous deux à bord du même bateau. Enfants, nous sommes allés chez les prêtres pour apprendre la sagesse. Jeunes hommes, nous avons partagé les mêmes plaisirs. Adultes, nous avons toujours été de bons amis. Nous étions satisfaits de notre sort. Nous étions heureux de travailler de longues heures et de dépenser notre salaire à notre gré. Nous avons gagné beaucoup d’argent durant les années passées, mais pour ce qui est des joies de la richesse, nous pouvons seulement en rêver. Bah! Sommes- nous de stupides moutons? Nous vivons dans la ville la plus riche au monde. Les voyageurs disent qu’aucune autre n’égale sa richesse. Devant nous s’étale la richesse, mais de cette richesse, nous n’avons rien. Après avoir passé la moitié de ta vie à travailler durement, toi, mon meilleur ami, tu n’as qu’une bourse vide et tu me dis: ‘Puis-je t’emprunter la modeste somme de deux shekels jusqu’après le festin des nobles, ce soir?’ Alors, qu’est- ce que je réponds? Je dis: ‘Voici ma bourse; j’en partage avec plaisir son contenu.’? Non, j’admets que ma bourse est aussi vide que la tienne. Quel est le problème ? Pourquoi ne pouvons-nous pas acquérir plus d’argent et plus d’or — plus que ce qui est suffisant pour assurer la nourriture et les vêtements? «Considérons aussi nos fils, ajouta Bansir. Ne suivent- ils pas les traces de leurs pères? Devront-ils, avec leurs familles et leurs fils et les familles de leurs fils, vivre au milieu de tous ces ramasseurs d’or et n’avoir que du lait de chèvre uploads/Finance/ george-s-clason-l-x27-homme-le-plus-riche-de-babylone-pdf.pdf
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- Publié le Oct 11, 2021
- Catégorie Business / Finance
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