Les risques et leurs gestions Introduction 1 fondements et définition du « RISQ

Les risques et leurs gestions Introduction 1 fondements et définition du « RISQUE » 2 1.1 étymologie du mot "risque" 2 1.2 Définition du "risque" et du « risque bancaire » 2 2 Typologies des risques 3 2.1 Les risques acceptés et rémunérés 3 2.1.1 Le risque de crédit 3 2.1.2 Le risque de marché 4 2.1.3 Le risque de souscription 6 2.2 Les risques subis 7 2.2.1 Les risques stratégiques 7 2.2.2 Les risques opérationnels 7 2.2.3 Risque de non-conformité 8 3 La gestion des risques 9 3.1 Le dispositif de contrôle interne et de gestion des risques 9 3.1.1 La fonction risque. 9 3.1.2 Les acteurs du Contrôle Interne 9 3.1.3 La fonction de conformité. 11 3.2 la gestion des risques ‘’prioritaires’’ 11 3.2.1 Risque de crédit 11 3.2.2 Risque de marché 17 3.2.3 Risque opérationnel 21 Conclusion Bibliographie et webographie 1 INTRODUCTION Les opportunités et les menaces sont les deux visages de la même pièce appelée risque. Lorsqu’une solution est favorable on parle d’opportunité car cette solution est opportune, quand l’issue est défavorable on parle de menace d'incertitude et de fragilité. Les avancées de l’humanité n’auraient pu se faire sans prise de risque à un moment donné. La survie de l’humanité a toujours été une question de prise de risque. Pour la majeure partie de notre histoire le gain et la survie nécessitaient une prise de risque économique(morale) et évidement physique. Au cours de la dernière décennie, des innovations rapides sur les marchés financiers la mondialisation, globalisation et l'internationalisation des flux financiers ont totalement enflammé et métamorphosé.de cela le paysage bancaire connait de nouvelles opportunités, et en même temps une pression concurrentielle plus forte. De ce fait, il est clair que l’activité bancaire a toujours été intrinsèquement porteuse de risques. 2 1 FONDEMENTS ET DEFINITION DU « RISQUE » 1.1 ETYMOLOGIE DU MOT "RISQUE" Le mot "risque" de l'anglais "risk" pourrait dériver de du mot latin "rescum" qui veut dire " ce qui coupe", ou bien "écueil" Il peut aussi subvenir de l'arabe رزق, rizq, car on disait au temps des grecs "on pourrait avancer que prendre trop de rizq conduit inévitablement au naufrage de l'entreprise ou à une issue sinistre"1 1.2 DEFINITION DU "RISQUE" ET DU « RISQUE BANCAIRE » La définition la plus notoire du risque est celle de Knight Frank : il définit le risque comme étant une incertitude quantifiable sur laquelle on dispose d’assez d’informations pour mesurer sa probabilité ; il distingue entre risque et incertitude, le risque étant une probabilité objective tandis que l’incertitude est une probabilité subjective. Une probabilité statistique présente une incertitude mesurable et les opinions représentent une incertitude non mesurable.2 Ou dans des termes plus généraux ; le risque est la possibilité de survenue d’un événement indésirable, la probabilité d’occurrence d’un péril probable ou d’un aléa.34 Le Comité de Bâle, organisme participant à la régulation prudentielle du secteur bancaire, définit le risque comme étant l'association de deux éléments : un aléa et une perte potentielle. Si l'aléa ne porte que sur des scénarios positifs, il n'est pas considéré comme du risque. D'autre part, si la perte est certaine, elle n'est plus considérée comme un risque. Un risque bancaire est un risque auquel s’expose un établissement bancaire lors d’une activité bancaire ; rappelons évidement que l’activité bancaire se caractérise pas son rôle d’intermédiaire financier ajoutant a cela les activités connexes et ces deux derniers expose les établissements a de nombreux risques bancaires. 1 Magne, L. (2010). Histoire sémantique du risque et de ses corrélats. Retrieved from 2 Holton, G. A. (2005). Defining Risk. CFA Digest, 35(1), 66–6 3 Risque : définition de risque, citations, exemples et usage pour risque dans le dictionnaire de la langue française d'Emile Littré. (2019). Littre.reverso.net 4Éditons Larousse « Définition : risque-Dictionnaire de français Larousse » sur www.larousse.fr 3 2 TYPOLOGIES DES RISQUES La raison d’être d’une banque est de prendre des risques, d’en accepter les conséquences et de mettre en place les moyens de protection nécessaires. Néanmoins, les dernières crises financières et les cas de faillites ou de quasi-faillites de certaines banques ont clairement montré l’ampleur des risques menaçant l’activité bancaire. Quelle que soit l’activité exercée par la banque, celle-ci doit donc faire face à plusieurs risques. La banque, par exemple, se rémunère sur les prêts qu’elle fournit à ses clients et elle y intègre une prime de risque considérant qu’une portion limitée de clients ne la remboursera pas. Il s’agit donc d’un risque accepté que l’on va chercher à encadrer pour éviter toute dérive. A l’inverse, certaines de ses activités peuvent l’exposer à des risques qu’elle ne souhaite pas, par exemple la fraude, et qui pourtant existent, du fait même de son activité. Il s’agit ici de risques subis. 2.1 LES RISQUES ACCEPTES ET REMUNERES La raison d’être d’une banque, son métier, est de prendre des risques de plusieurs natures. La banque est donc rémunérée pour cette prise de risques. 2.1.1 Le risque de crédit C’est le risque de perdre tout ou une partie du montant du crédit accordé si l’emprunteur ne rembourse pas sa dette à l’échéance fixée. Autrement dit, c’est le risque de défaut de remboursement. C’est le cas, par exemple, d’un client qui ne possède plus les capacités financières suffisantes pour rembourser son emprunt envers la banque. Il peut s’agir d’un défaut de remboursement d’un particulier pour un prêt immobilier, d’une entreprise pour un prêt d’équipement…etc. Ainsi, on distingue dans le risque supporté par un créancier un risque de dégradation (downgrading risk), un risque de défaut (default risk) et un risque de faillite (foi/ure risk). Ceci explique les difficultés pour appréhender le risque. L'expression « risque de crédit » recouvre donc deux éléments distincts : un risque de perte potentielle (downgrading) et un risque de perte extrême (risque de défaut).5 Ce qui peut alors engendrer des problèmes de flux de trésorerie et avoir un impact sur la liquidité de la banque. D’où la nécessité pour les banques et plus spécifiquement de détails de sélectionner leurs clients emprunteurs les plus solvables en ayant recours à des méthodes de scoring interne, notamment exigés par les accords de Bâle II, complété par Bâle III. Malgré les innovations réalisées dans le secteur des services financiers, le risque de crédit reste la plus grande cause de faillite des banques. La raison en est que généralement, plus de 80 % du bilan de la banque est lié à cet aspect de la gestion des risques. Les trois principaux types de risque de crédit (ou de contrepartie) sont les suivants : • le risque individuel ou de consommateur ; • le risque d'entreprise ; • le risque souverain ou risque pays. 5 ANALYSE DU RISQUE. -DE CREDIT Banque & Marchés 2e édition 2016, p 17, Philippe Thomas et Cécile Kharoubi. 4 Cas pratiques : - Monsieur X a contracté un emprunt auprès de sa banque pour acheter un appartement. Monsieur X perd son emploi et n’est plus en mesure de payer ses mensualités aux échéances fixées. - Crise sur les emprunts russes 1998 : spéculation sur les titres de créances négociables. L’Etat russe se déclare en cessation de paiement en août 1998. 2.1.2 Le risque de marché Le risque de marché est le risque pour une banque de subir une perte par suite de variations défavorables des cours sur un marché. L'exposition à ce type de risque peut résulter de positions délibérément spéculatives prises par la banque. Le risque de marché est donc le risque pour la banque de subir des pertes financières consécutives aux variations des prix des instruments financiers (actions, obligations…), des taux de change, des taux d’intérêt, etc. Il est à noter que le terme « risque de marché » est un terme « chapeau » qui englobe les risques suivants : Exemple : Flash crash du 6 mai 2010, Etats-Unis : un fonds a vendu une quantité inhabituelle de contrats sur S&P500, les transactions haute fréquence ont réagi de manière agressive 2.1.2.1 • Le risque de taux C’est le risque pour la banque de subir une évolution défavorable des taux, que ce soit à la baisse ou à la hausse, selon que la banque emprunte ou prête. En effet, si la banque emprunte à taux variable pour financer des crédits à court terme à taux fixe, et que les taux variables viennent à devenir supérieurs au taux fixe, la banque subira des pertes financières. Ce risque impacte donc à la fois les activités d’octroi de crédit, de gestion des dépôts rémunérés et également les activités de marché. Exemple : une banque finance un prêt à 5 ans à un taux de 10% par des dépôts a 3 mois de 7%, cela lui permet de se payer en réalisant une marge de 3%, mais a la fin de chaque période de trois mois, il lui faut renouveler ses dépôts. Si pour une raison ou une autre les taux des dépôts à court terme augmentent, passant à 10% elle perd sa marge bénéficiaire. Si le taux a court terme dépasse les 10% elle perdra de l’argent uploads/Finance/ gestion-de-risques.pdf

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  • Publié le Oct 25, 2022
  • Catégorie Business / Finance
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