RAPPORT INTERMÉDIAIRE AU 30 JUIN 2015 20 15 sommaire Groupe Minoteries SA Route
RAPPORT INTERMÉDIAIRE AU 30 JUIN 2015 20 15 sommaire Groupe Minoteries SA Route des Moulins 31, Case postale 68, 1523 Granges-près-Marnand, Suisse Tél. +41 (0)26 668 51 11, www.minoteries.ch Chiffres-clés du groupe page 3 I. Marche des affaires 2015 page 4 II. Dans l'entreprise page 9 Commentaires sur les résultats page 12 Bilan consolidé du groupe page 13 Compte de profits et pertes consolidé du groupe page 15 Flux de fonds du groupe page 16 Mouvement des fonds propres consolidés y compris parts des minoritaires page 17 Présentation et principes comptables page 18 III. Perspectives page 19 Impression Artgraphic Cavin SA, Grandson Textes (M. M.) Marc Müller (B.S.) Blaise Simon Project management & coordination Groupe Minoteries SA Secrétariat Direction générale Marketing 3 Rapport intermédiaire 30.06.2015 30.06.2014 31.12.2014 Personnel Effectif (en équivalent plein temps) 211 224 217 Profits et Pertes (en mio de CHF) Chiffre d’affaires net 72.0 73.2 150.8 Bénéfice d’exploitation avant amortissements et dépréciations (EBITDA) 6.0 5.8 13.3 EBITDA (en %) 8.4 % 7.9 % 8.8 % Amortissements : – investissements corporels – investissements incorporels 2.9 0.4 2.6 0.4 6.3 0.8 Bénéfice d’exploitation (EBIT) 2.7 2.7 6.2 EBIT (en %) 3.7 % 3.7 % 4.1 % Résultat net 1.9 1.9 5.2 Bilan (en mio de CHF et en %) Total du bilan 138.2 144.2 143.7 Actif circulant Actif immobilisé 51.7 86.5 52.0 92.2 54.5 89.2 Actif circulant (en %) Actif immobilisé (en %) 37.4 % 62.6 % 36.1 % 63.9 % 37.9 % 62.1 % Fonds étrangers Fonds propres 55.7 82.5 65.0 79.2 60.9 82.8 Fonds étrangers (en %) Fonds propres (en %) 40.3 % 59.7 % 45.1 % 54.9 % 42.4 % 57.6 % Investissements : – corporels 3.8 4.1 6.1 Endettement bancaire 22.8 29.9 26.9 Cash flow (en mio de CHF) 6.8 2.8 8.9 Chiffres non audités chiffres-clés du groupe 4 Rapport intermédiaire Remarque préalable La version définitive du présent rapport intermédiaire a été achevée le 14.08.2015 et porte pour l’essentiel sur la période sous revue. D’éventuels événements ou des modifications des conditions-cadres qui seraient intervenus entre la fin de la rédaction du texte et sa publication n’ont donc forcément pas été pris en considération. Par ailleurs, les résultats intermédiaires n’ont pas été audités par PwC. (M.M.) Ces dernières années, voire ces dernières décennies, jamais le secteur agricole n’avait vécu autant d’incertitudes simultanées. La décision prise apparemment en toute indépendance par la Banque nationale suisse (BNS), le 15.01.2015, de ne plus défendre le cours plancher de 1 euro pour 1 franc 20 a déprécié d’un jour à l’autre la valeur de la Suisse en tant que site de production. Ce jour-là, elle a oublié, ou pour le moins sciemment ignoré, la formule figurant dans son communiqué de presse du 06.09.2011, publié sous la responsabilité d’un patron extrêmement profilé et très réputé : « La surévaluation actuelle du franc est extrême. Elle constitue une grave menace pour l’économie suisse et présente le risque de développements déflationnistes. » Entre-temps, les milieux économiques libéraux, la plupart du temps proches du Parti libé- ral-radical, qui avaient montré beaucoup de compréhension pour la décision de la Banque nationale, sont devenus d’autant plus préoccupés que le moteur économique connaît déjà des épisodes plutôt graves. Après l’application de taux d’intérêts négatifs, l’augmentation du chômage partiel, les réductions de salaires, les augmentations non rémunérées de la durée du travail, les délocalisations prévues ou déjà réalisées et les suppressions d’emplois que l’on ne peut plus nier, les partis bourgeois majoritaires commencent à adopter en sourdine et progressivement des positions auxquelles n’étaient favorables, au début de l’année, que les partis de gauche isolés sur cette question. Ceux qui croyaient que les branches économiques principalement actives sur le marché intérieur, la meunerie par exemple, seraient épargnées par ces turbulences monétaires se sont lourdement trompés. Considérée dans son ensemble, l’économie suisse est probable- ment la plus imbriquée d’Europe dans les économies étrangères. Le commerce de détail et ses dizaines de milliers de petits et moyens fournisseurs directs et indirects perdent des milliards de francs de chiffre d’affaires à cause des achats transfrontaliers en partie encou- ragés par l’État lui-même (p.ex. trains spéciaux des CFF à destination de gares frontalières étrangères) et de la forte augmentation des importations de produits prêts à consommer, qui ne sont plus transformés en Suisse et n’y génèrent par conséquent aucune plus-va- lue. Ces pertes ont des effets délétères pour les divers échelons situés en amont (voir Chapitre I / Volume du marché.) Même si le Conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann ne se lasse pas de parler de l’indéniable capacité d‘adaptation de l’industrie suisse, on n’imagine guère que la chaîne de valeur agricole soit apte à compenser la pression supplémentaire sur les coûts engen- drés par les distorsions des cours de la monnaie sans prendre à l’interne des mesures drastiques, ni sans le soutien simultané de mesures d’accompagnement temporaires de la Confédération. Les premiers signes annonciateurs d’espoir, comme l’augmentation pour 2015 du montant du fonds de la loi chocolatière de CHF 70 mio à CHF 95.6 mio (fonds combattu avec véhémence par la majorité des socialistes depuis des années sans que l'on ne comprenne bien pourquoi), ne seront avec un peu de chance pas seulement des opé- rations uniques destinées à apprivoiser le potentiel électoral agricole dans la perspective des élections fédérales. Ce serait pourtant plus qu’une négligence que de croire à la « normalisation » des cours de change et, par conséquent, à des conditions concurrentielles certes très exigeantes, mais correctes et loyales. Négligence d’autant plus grave que les dettes publiques poursuivent leur ascension rapide dans tous les pays de l’espace européen importants pour la Suisse. Du fait de l’érosion croissante de l’euro, il n’est pas totalement exclu que la monnaie unique européenne finisse par s’effondrer, ce qui ne ferait que renforcer le mouvement de fuite en direction du franc suisse. i. marche des affaires 2015 5 Rapport intermédiaire Les conditions-cadres extrêmement difficiles dans le secteur agricole en général et sur un marché de la farine qui ne laisse aucune place aux sentiments – par exemple les exigences « d’affaires liées » ou de contre-affaires auxquelles les fabricants d’articles de marque sont confrontés – se traduisent aussi pour la première fois depuis des années par un recul général du volume des ventes (voir chapitre I / Évolution du volume des ventes). Pour être en mesure de démentir quelque peu ces prévisions négatives, il y a lieu d’accorder la pre- mière priorité à la gestion des coûts, ce qui nous a amenés à poursuivre la compression de notre organisation au cours des 12 derniers mois. Ainsi, les premières synergies entre Grands Moulins de Cossonay Sàrl, à Penthalaz, acquis il y a juste deux ans, et la maison mère deviennent-elles réalité (pour les tiers). Les effectifs du groupe (en équivalents plein- temps) sont ainsi passés de 224 collaborateurs au 30.06.2014 à 211 douze mois plus tard (217 au 31.12.2014). Indépendamment du site, aucun secteur n’a échappé à l’analyse. En outre, l’orientation stratégique que nous avons choisie en acquérant 30 % du capital- actions de Gebr. Augsburger AG, Rhonemühle Naters, avec une option pour une augmen- tation de la participation à 100 % (voir chapitre II / Concentration des forces en Valais) crée les bases nous permettant d’éliminer un bloc de coûts supplémentaires non négligeables (coûts structurels liés au site de Sion), ce qui se concrétisera ces prochaines années. Tout bien considéré, nous ne sommes pas dans le secteur opérationnel tout à fait là où nous souhaiterions nous trouver. Mais dans les rapports précédents, nous n’avons jamais caché que seule une politique des petits pas, basée sur un calendrier raisonnable et socia- lement supportable (responsable) correspond à l’esprit de GMSA et que nous devons, en tant qu’entreprise, éviter dans la mesure du possible les dommages collatéraux provoqués par un activisme irréfléchi. Récolte 2015 Comme chaque année, au moment de boucler la rédaction du rapport intermédiaire, on ne sait pas définitivement comment se présentera la récolte 2015, d’autant moins que les informations à disposition, provenant de nos propres sources et de sources extérieures, ne sont pas suffisamment représentatives pour que l’on puisse en tirer des conclusions fiables. Ce qui est certain, par contre, c’est que nous avons affaire en 2015 à une année hors du commun, comme en 2014, mais pour de toutes autres raisons. Au début de la période de végétation, les sols étaient encore largement pourvus en eau. Mais la situa- tion a rapidement changé puisque les précipitations d’avril / mai ont été insuffisantes, ce qui pourrait avoir influé négativement sur l’absorption de l’azote et, par conséquent, sur la formation des protéines. Malgré cela, début juin, les champs avaient une très belle apparence, ce qui a conduit des protagonistes de la chaîne de valeur, trop peu familiers en la matière, à établir des pronostics pratiquement euphoriques. Le résultat montre toutefois que l’on est toujours bien inspiré de s’en tenir à la règle commune en Suisse romande : « On ne peut rien dire tant que ce n’est pas battu. » Entre mi-juin et fin juil- let, il uploads/Finance/ gm-rapport-intermediaire-2015.pdf
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- Publié le Fev 06, 2022
- Catégorie Business / Finance
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