Guide grandes écoles des LVE édition 2011 version électronique 2 GUIDE LVE DES
Guide grandes écoles des LVE édition 2011 version électronique 2 GUIDE LVE DES GRANDES ECOLES édition 2011 Guide des grandes écoles d’enseignement supérieur édition 2011 Le Guide des grandes écoles au Maroc est une production de La Vie éco. La reproduction et la diffusion de ce document à travers un site web, un blog ou un support papier est interdite sauf autorisation expresse de La Vie éco. Pour nous contacter : La Vie éco 0522 45 05 55 (m.alami(at)lavieeco.com) 3 GUIDE LVE DES GRANDES ECOLES édition 2011 ue faire après le Baccalauréat ? Quelle filière choisir ? Et quelle école choisir ? Le choix d’une spécialisation commence très tôt ou, tout au moins, dès la Cinquième année du secondaire ou la Seconde, pour ceux qui suivent la Mission française. C’est précisément à cette époque que l’on commence à mieux définir ses choix en fonction des dispositions ou de l’intérêt que l’on a pour telle ou telle discipline. Il est évident qu’en s’y prenant à temps, on minimise les risques des choix hasardeux, une fois la clé d’accès à l’enseignement supérieur obtenue. Il est essentiel pour les jeunes bacheliers, avant de choisir la bonne école, de répondre à la question existentielle, Qu’est ce que je veux faire dans la vie, et quel projet professionnel choisir ? Pour cerner son choix, le bachelier devra, en toute objectivité, définir ses prédispositions et ses capacités à suivre une spécialité avant même l’intérêt qu’il peut exprimer pour cette dernière. Il devra ensuite se pencher sur ses chances de trouver un emploi en choisissant telle ou telle filière. Du fait du manque d’orientation post-bac, le jeune bachelier doit rechercher lui même l’information, prendre contact avec les services d’orientation des grandes écoles et faire des recherches sur internet des différentes descriptions de métiers, des chiffres et des données sur les différents secteurs. C’est à l’étudiant d’être proactif et de chercher partout. Lire la presse, contacter les fédérations, les associations, rencontrer les responsables d’entreprises: tous les moyens sont bons. C’est donc seulement une fois le projet professionnel esquissé que la question du choix de l’école peut se poser. Entre les publicités, forums, salons, foires, brochures et guides qui inondent le marché, ce qu’il faut, c’est surtout se pencher sur les détails qui font la différence. Ressources pédagogiques, corps enseignant de haut niveau, qualité de vie, vie associative… autant de critères qui peuvent orienter le choix d’une école. Qualité de l'enseignement Pour une même filière, presque toutes les écoles annoncent à peu près les mêmes Quelleécolechoisiraprèslebac? Ressources pédagogiques, corps enseignant de haut niveau, qualité de vie, vie associative, débouchés… autant de critères qui peuvent orienter votre choix d’un LE BACHELIER DEVRA, EN TOUTE OBJECTIVITÉ, DÉFINIR SES PRÉDISPOSITIONS ET SES CAPACITÉS À SUIVRE UNE SPÉCIALITÉ Q 4 GUIDE LVE DES GRANDES ECOLES édition 2011 contenus. La différence réside dans la manière dont les cours sont dispensés. En tant qu’apprenants, les étudiants ne sont pas meilleurs juges, mais ils peuvent au moins savoir si un professeur est sérieux ou pas. Dès lors, les conseils d’un ancien élève ou d’un professionnel de l’enseignement s’avèrent précieux. Suit, dans le même volet pédagogique, le taux d’encadrement en termes d’enseignants permanents. Plus il est élevé, mieux c’est. Les partenariats avec des écoles étrangères de qualité sont aussi un bon indicateur. S’ils ne sont pas de circonstance, ces accords contraignent un signataire à mettre à niveau ses programmes. Le taux d’encadrement est aussi important. Un taux d'enseignants permanents est important dans une école. Pourquoi ? Tout simplement, parce que les enseignants suivent mieux les étudiants et contribuent à la construction de leur formation mais aussi de leur éducation. Le Ministère de l'éducation nationale impose un taux de 30 % d'enseignants permanents, ce qui reste insuffisant. Il y a un autre critère important, celui de l'accréditation d'un organisme international car ce genre de démarche pousse les établissements de formation à se mettre constamment au niveau. Cadre de vie D’autres éléments de comparaison entrent en ligne de compte, en particulier la qualité de vie. En d’autres termes, l’infrastructure, les équipements, l’ambiance et les activités parascolaires qui jouent un rôle important dans la formation des étudiants. D’où l’intérêt de ne pas se contenter des luxueuses plaquettes distribuées pendant les différents salons organisés pendant cette période de fin d’année scolaire. Il ne faut donc pas hésiter, quand l’école n’organise pas de journées portes ouvertes, à se rendre sur place pour jauger les capacités matérielles (qualité des locaux, équipement en ordinateurs et autres, disponibilité de la bibliothèque...) et, très important, s’assurer qu’elle s’implique sérieusement dans la recherche de stage de fin d’année dans des entreprises où l’encadrement est assuré. Le jeune bachelier postulant peut d’ailleurs demander à consulter les travaux des anciens étudiants de l’école qui l’intéresse, afin de s’assurer de la qualité des stages. Autre indicateur, les cours de langue (français, arabe et anglais) devraient automatiquement faire partie du cursus. Il faut également penser à s’informer sur les possibilités d’immersion linguistique pendant les étés. Coût des études Bien évidemment, le coût rentre en considération. Dans les universités et les écoles publiques, les frais d’inscription sont assez bas. Par contre, les écoles privées nécessitent de leurs côté un investissement financier plus important, pouvant aller de 30 000 à 60 000 DH l'année, voire plus pour certaines filières nouvelles. Il s’agit également de se renseigner sur les possibilités de bourses, de paiement échelonné ou d'emprunt. Enfin les transports et le loyer, en cas de formation éloignée du domicile des parents, peuvent peser sur le budget. Débouchés Enfin, les débouchés, l’insertion professionnelle des écoles, les possibilités de poursuite d’études avec d’autres établissements partenaires, l’efficacité du réseau des anciens élèves…sont autant de critères à prendre en compte dans le choix d’une école. 5 GUIDE LVE DES GRANDES ECOLES édition 2011 l y a encore cinq ans, les produits ban- caires destinés à accompagner les études supérieures se comptaient sur les doigts d’une main. La demande croissante pour ce type de services a incité les banques à étoffer leur of- fre. Il faut aussi dire qu’elles y trou- vent leur intérêt. En effet, accompa- gner un jeune pendant ses études supérieures permet très souvent de le fidéliser en tant que client salarié par la suite, sachant que pour la plupart, ce sont de futurs cadres supérieurs à gros revenus, consommateurs de crédits et de produits divers (assurances, cartes monétiques, placements). S’ajoute à cela le fait que l’Etat a mis en place, depuis 2007, un fonds de ga- rantie, «Enseignement Plus», qui couvre les banques contre un éventuel risque de défail- lance de remboursement à propos des prêts octroyés aux étudiants poursuivant leurs études supérieures au Maroc. Aujourd’hui, l’offre des banques comprend des financements qui peuvent couvrir la phase de démarrage des études, les frais de scola- rité ainsi que les frais liés à la vie estudian- tine (logement, achat d’ordinateur…), au Ma- roc comme à l’étranger. En outre, les banques proposent des packs de services adaptés aux besoins des étudiants et qui apportent un vé- ritable avantage aux bacheliers poursuivant leurs études à l’étranger. Les prêts pour études supérieures au Maroc, garantis par l’Etat Pour ce qui est des financements proposés, d’abord, les bacheliers poursuivant leurs études au Maroc peuvent accéder aux offres adossées aux fonds de garantie «Enseignement Plus», évoqué précédemment. Trois solutions de ce type existent aujourd’hui sur le marché et sont commercialisées respectivement par Société Générale (Prêt Enseignement Plus), Banque Populaire (Salaf Avenir Plus) et BMCI (Ima- gine Sup). Leur principal avantage est qu’elles sont octroyées de manière fluide de par le fait qu’elles sont garanties par l’Etat à hauteur de 60% du crédit majoré des intérêts (ce qui ne dispense pas de la caution d’une personne ré- sidente au Maroc, de préférence l’un des pa- rents). Mais le financement auquel ces produits don- nent droit est relativement limité et ne permet qu’un financement partiel : un maximum de 100 000 DH à raison d’un plafond de 20 000 DH par année d’études pouvant servir à la cou- verture des frais d’inscription et/ou des frais de scolarité. Aussi, la durée maximale du prêt est de 12 ans dont 5 ans maximum de différé de remboursement, au cours duquel on ne paie que les intérêts. Un schéma qui répond surtout à des considérations pragmatiques : 4 ans d’études, un an supplémentaire de délai, le temps de trouver un travail et 7 ans de rem- boursement effectif du prêt. Des conditions de financement qui, du reste, sont imposées par le mécanisme de garantie «Enseignement Plus». D’autres conditions imposent que le bénéfi- ciaire soit de nationalité marocaine, âgé au plus de 25 ans à la date de demande du prêt et il doit surtout poursuivre ses études dans des filières bien précises : l’ingénierie de l’information et des télécommunications, l’ingénierie électro- nique, mécanique et électrique, l’ingénierie fi- Financer à crédit les études supérieures de vos enfants Société Générale, Banque Populaire et BMCI proposent des packs spécifiques. Il existe des prêts garantis par l’Etat, mais pour des filières bien déterminées : ingénierie et gestion. I 6 uploads/Finance/ guide-complet-des-ecoles-superieurs.pdf
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- Publié le Jul 25, 2022
- Catégorie Business / Finance
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