Histoire de la comptabilité L 'histoire de la comptabilité remonte à l’Antiquit

Histoire de la comptabilité L 'histoire de la comptabilité remonte à l’Antiquité. L ’activité comptable (au sens de "décompte des valeurs") ne se limitait pas seulement au fait d’enregistrer des actes commerciaux. Les ancêtres des comptables se rencontraient déjà dans les anciennes civilisations, chez les riches marchands et chez les banquiers. Ils remplissaient alors les fonctions d’intendants. Ces intendants prenaient en charge la comptabilité de la maison. C’étaient souvent des esclaves érudits. Ce furent les ancêtres des comptables en entreprise. L 'invention du lettrage conversationnel 1962, a permis à la mécanographie et aux gros ensembles d'ordinateurs à faire de la comptabilité générale en grandes entreprises et d'effacer l'image caricaturale de la profession comptable. L 'informatisation de la comptabilité générale dans les grandes entreprises qui permet la présentation des résultats mensuels à j+5 après la fin du mois a chassé l'image du comptable "rond-de- cuir". En ce qui concerne les ancêtres des comptables libéraux, on en trouve des traces assez nettes dans le cadre de la fonction publique, c’est-à-dire dans l’Administration où ils jouaient dans ce domaine un rôle moyen selon page 15 de "Histoire de la profession comptable" (libérale) parue, à la suite du 47e congrès de l'Ordre des Experts-Comptables en octobre 1993. Ils firent leur apparition tout d’abord dans l’administration militaire. Ils étaient chargés de relater les péripéties militaires mais aussi de tenir l’inventaire des marchandises soumis aux fluctuations de la consommation par les troupes et l’accumulation du butin au fil des victoires. Les chefs militaires savaient ainsi combien de temps pouvait encore durer la campagne en cours. En bons gestionnaires, ils devaient prendre en ligne de compte les denrées qui devaient nécessairement êtres trouvées sur place. Ils devaient en plus connaître le rendement de la guerre entreprise, et par conséquent évaluer la solde que la troupe pourrait percevoir après que l’État et les seigneurs de guerre se seraient partagé les richesses les plus remarquables. Comme la monnaie a été longtemps inconnue, l'impôt était payé en nature, les scribes réalisaient en plus des travaux d’arpentage pour pouvoir fixer le montant de l’impôt à payer. Cet éventail de fonctions réalisées par les scribes suscite plusieurs remarques. Tout d’abord il est logique de voir ainsi les professions de comptable et de géomètre se confondre. Pour les deux activités, il s’agissait d’utiliser les chiffres de l’arithmétique élémentaire, le calcul des surfaces comme assiette de l’impôt qui se basait sur l'espace exploité. Les études qui menaient à ces professions étaient longues et coûteuses, en partie alignées sur celles qui menaient à la prêtrise. Souvent dans les sociétés anciennes les chiffres avaient un caractère sacré. Ils étaient souvent liés aux calculs astronomiques pour savoir quand se produiraient certains phénomènes naturels et pour calculer le retour des saisons et aussi pour mesurer le temps. Les cultures avancées et même les plus primitives utilisaient et utilisent toujours des systèmes numériques qui se sont maintenus jusqu’à nos jours. Le cycle des études d'un expert-comptable est comparable en durée à celui d'un chirurgien. 1. Avant l'invention de la comptabilité conversationnelle par lettrage informatique, l'organisation de la comptabilité a connu cinq systèmes comptables en dehors de ce dernier : la comptabilité à l'italienne, Systèmes comptables le journal américain, le système par décalque la comptabilité mécanisée sur positionneuses comptables à introduction frontale, la comptabilité informatique selon le CdC standard des constructeurs de matériel informatique, la comptabilité conversationnelle par lettrages informatiques qui a révolutionné à la fois la gestion des grandes entreprises et le monde des ordinateurs. Ce que les gros ensembles savaient subitement faire, les minis ordinateurs sans usage depuis 1952 sauraient le faire à la place des ateliers de machines comptables, toutes obsolètes du jour au lendemain. Présentation C'était jusque dans les années 1950 le système pratiqué en grandes entreprises, ainsi que le système académique d'enseignement de la comptabilité universellement adopté. La didactique de la méthode se limitait à la saisie des écritures au journal unique. En pratique, les journaux étaient créés et utilisés par nature, achats, banques, clients etc. L 'organisation scientifique du travail La comptabilité à l'italienne exigeait en plus qu'ils fussent subdivisés en journaux "jours pairs" et "jours impairs". Les journaux étaient tenus par les aides-comptables. En fin de journée ouvrable, ils étaient remis au comptable "Teneur de Livres". Cinq journaux auxiliaires étaient tenus par service comptable. C'était à eux qu'il incombait d'alimenter les cinq Grand livres, à savoir : - Le grand livre des " Comptes Généraux " - Le grand livre des comptes individuels " Fournisseurs ". - Le grand livre des comptes individuels " Clients " - Le grand livre des "Banques " - Le grand livre des " Frais Généraux " Le grand livre Ce terme éponyme propre à ce registre du système comptable centralisateur à l'italienne ne correspond plus pour ce même grand livre encore utilisé de nos jours. Ce terme lui venait éventuellement du fait que pour une écriture passée au journal, il fallait en passer deux au grand livre, soit l'une au débit et l’autre au crédit, ce qui multipliait son volume par rapport au journal. De l’un comme de l’autre côté, on devait passer un article indépendant. Le compte individuel au grand livre prenait déjà la forme d’un T. L ’écriture enregistrée au côté gauche du compte T provoquait une écriture au côté droit sur un autre compte… Au libellé de l'écriture du débit on rappelait la date du journal et la page ou se trouvait le crédit de l'écriture correspondante, on en rappelait les mêmes au crédit. Cette technique caractérisait sa stipulation de comptabilité à partie double. Le grand livre était utilisé sous forme de reliures de feuilles de comptes sous couvertures cartonnées ; le dos renforcé de garnitures en tôle de zinc. Il est possible que la dénomination lui vint du fait de sa dimension de 50 cm sur 40 cm, ils pouvaient atteindre le poids respectable de 10 à 15 kg. Le grand livre présentait deux comptes par page. Les reports des journaux aux Grands Livres devaient se faire le lendemain de manière qu'il y ait tous les matins des journaux reportés de disponibles. Sauf épidémie ou effet de force majeure, il n'y avait pas d'absent dans ces services à cette époque. En règle générale, le comptable qui tenait le grand livre des comptes généraux était le mieux payé en dehors du Chef du service Comptable. Il coiffait ses autres collègues. C'était lui qui tenait en plus les comptes centralisateurs des autres comptabilités auxiliaires Clients, Fournisseurs et des Débiteurs Créditeurs Divers, Banques et Frais Généraux. C'était lui qui dressait les différentes balances d'arrêtés de fin de périodes trimestrielles et d'inventaire en fin d'exercices. Les journaux par nature se présentèrent sous forme de registres reliés, dont les pages étaient foliotés et paraphés par le greffe du tribunal de commerce. Les écritures des journaux par nature étaient fidèlement reportées aux grands livres correspondants. Les postes de travail des comptables se présentaient sous forme de pupitres avec des plateaux en pentes placées à hauteur d'homme. Ainsi, le grand livre reposait incliné pour faciliter l'écriture, bloqué par un arrêt pour ne pas tomber du pupitre. Le comptable se tenait debout ou assis sur un haut tabouret de bar pour passer les écritures. Les grands livres ne devaient comporter ni ratures, ni surcharges, ni vides. En cas de report, les lignes non utilisées d'un côté ou de l'autre du T, étaient à barrer d'une tangente reliée par un petit trait horizontal en haut et en bas au cadre réservé à la zone des libelles des écritures. Les Allemands avaient trouvé une dénomination mnémonique à ces traits de protection contre l'écriture en nommant cette figure obligatoire "Buchhalternase ", le nez du comptable. Les qualités premières exigées du professionnel attaché à ce système étaient la calligraphie et l'aptitude au calcul rapide. Aussi ces deux matières figuraient aux programmes académiques et des instituts de formation comptable. La mention, zéro en calcul rapide aux examens de CAP et de teneur de livre était éliminatoire. Les machines à calculer, bien qu'elles existassent sur le marché, n'avaient pas droit de cité à l'époque de la glorification du travail manuel et mental. Cette interdiction devait durer jusqu'aux années 1950 du ૠૠe siècle dans les services comptables du secteur privé. Effectifs L 'effectif d'une comptabilité générale en grandes entreprises comportait en moyenne une quinzaine de personnes. Il se répartissait en gros de la manière suivante : Le chef comptable et son adjoint. 1 Comptable qui était chargé du groupe auxiliaire des comptes généraux. Il s'occupait des classes ; 1-2-3 du plan comptable. Il passait les écritures de centralisations mensuelles des autres groupes de comptabilités auxiliaires. La gestion des DcD de la classe 4 lui incombait également. C'était lui qui présentait les balances générales avant bilan. Il passait aussi les écritures réfléchies de la comptabilité analytique. 1 Teneur de livres chargé du groupe 6 du plan comptable. Il tenait le journal et le grand livre du groupe auxiliaire des frais généraux. La gestion délicate des voyages et missions était de son ressort. 1 comptable chargés de la tenue du uploads/Finance/ histoire-de-la-comptabilite-wikipedia.pdf

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  • Publié le Dec 26, 2021
  • Catégorie Business / Finance
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