Chap. I – Finance fondamentale XML – DOM – Conception d’Edifact – Mener projet
Chap. I – Finance fondamentale XML – DOM – Conception d’Edifact – Mener projet d’interopérabilité – Directives accessibilité W3C - Normes I. Le système financier A. Organisation d’un système financier a) Structure d’un système financier Deux types d’agents : - Agents déficitaires : décaissent + qu’ils n’encaissent : entreprises - Agents excédentaires : encaissent + qu’ils décaissent : ménages Passer de l’un à l’autre permet à l’argent de circuler : nécessité macro-économique et collective. Le passage de l’argent des uns aux autres - Prêteur primaire : prête l’argent qu’il a gagné - Prêteur secondaire : prête de l’argent déjà emprunté - Emprunteurs ultimes : empruntent pour investir Conditions d’un prêt : - Les personnes se rencontrent - Accord sur le montant, la durée - La solvabilité Circuit d’emprunt - Circuit primaire : avec intermédiaire qui résout les conditions du prêt - Circuit secondaire : relation direct entre prêteurs et emprunteurs Ces deux circuits ne sont pas étanches entre eux. b) Historique du système financier français Bancarisation des ménages et universalisation des banques Avant 1966 Après 1966 3 types de banques - De dépôts (dépôts à 2ans max) - De crédits à moyen et long terme (dépôts à 2ans min) - D’affaire (pas de limitation dans le temps, mais lien avec le demandeur) Les banques de dépôts peuvent recevoir des dépôts à plus de 2ans Attirer les ménages (ressources stables) - Apport de moyen de paiement - Prêt attractif - Gain des banques sur les sommes qu’elles peuvent prêter - « banque universelle » Une banque d’aujourd’hui doit savoir faire le tri dans ses clients, car certains coûtent plus cher que d’autres. Désintermédiation Correspond aux investissements des ménages directement sur les marchés boursiers. Perte de ressources pour les banques Stratégie mise en place : - Recréer des flux financiers passant par elles (placements, Certificat de dépôt négociable : CDN) - Recréer de la rentabilité (services payants, gestion de compte, assurances) Titrisation et rôle central du marché Titrisation : créer un titre adossé à autre chose. Emprunteurs ← (crédits) | Banques | (dérivés) → Epargnants Chap. I – Finance fondamentale XML – DOM – Conception d’Edifact – Mener projet d’interopérabilité – Directives accessibilité W3C - Normes B. L’intermédiation financière a) La banque centrale 1. Création de monnaie 3 formes de monnaie (Monnaie : bien intermédiaire accepté par tous en paiement et qui à pouvoir libératoire) - Fiduciaire : billets de banque - Divisionnaire : pièces de monnaies - Scripturale : compte courant bancaire. Constituée par les dépôts à vue dotés d’instruments de circulation (chèque : véhicule de monnaie scripturale) Politique monétaire de la BC : éviter l’inflation mais monnaie en quantité suffisante pour nourrir la croissance Leviers : - Le taux d’intérêt - Réponse au besoin d’argent en fonction de la production Elle soutient hors menace inflationniste (hausse des prix < 3%) 2. Les autres fonctions - Contrôle des banques secondaires - Les relations entre les banques secondaires passent par un compte ouvert à la BCE - Récupération des bilans des grandes entreprises b) Les banques secondaires Création de monnaie - Monnaie scripturale à l’aide du crédit - Création d’instruments d’épargne et de crédits (compte rémunéré ou non, libre ou fixé par l’état, compte titre…) Outils de prêt - Durée : court terme < 18 mois / moyen terme 18 mois – 7 ans / long terme > 7 ans - Nature : en blanc / affecté / Crédit-bail Métiers - Prêts et services financiers - Intermédiaire : Risque de LIQUIDITE o Banque de détail & services financiers : prêt montant modéré / Instruments de paiement / opérations de bourse / Produit d’épargne / Crédits o Banque de financements & d’investissement (BFI) banque classique adaptée aux besoins des grandes entreprises o Banque de marché : opérations sur les marchés (pour clients & compte perso) / gestion d’actif / service aux investisseurs / Perso : arbitrage, spéculation Exercice des 3 métiers = banque universelle (synergie des activités & complémentarité) Classification des banques - Statu (public/privée/mutualiste) Zone géographique d’activité (nationale/internationale) Mode de diffusion (contact client avec agence ou en ligne) Chap. I – Finance fondamentale XML – DOM – Conception d’Edifact – Mener projet d’interopérabilité – Directives accessibilité W3C - Normes c) Les institutions de crédit non bancaires - Pas de dépôts - Nombreuses et variables classées, en fonction o De la nature du financement Immobilier/mobilier Auto/équipement grande entreprise/voyage o De l’emprunteur Ménage/grande entreprise/professionnel o De la forme juridique de l’opération Crédit simple Crédit révolving/crédit-bail (mobilier ou immobilier) affacturage (avance sur facture) En croisant plusieurs critères on peut cibler une population d) Les assurances Activité - Etaler dans le temps le coût des sinistres / ramener le coût individuel à la moyenne statistique - Le risque est assurable (constitué d’évènements statistiquement indépendants) ou non assurable (même si parfois certains sont pris en charge par les assurances ex Rolland Garros assuré contre la pluie) Structure de la profession - Fabrication de contrats vendus par courtiers ou agents d’assurances (indépendants) ou par l’agent général d’assurance (salarié de l’assurance ou société externe) - Mutuelle sans intermédiaire - Statuts : assurance privée/mutuelle Aujourd’hui le lien assurance-banque est de plus en plus fort e) Autres organismes financiers - Activités liées o Aux services financiers & crédits : conseil investissement ou courtage o Aux investisseurs : gestion de portefeuille o Aux services aux entreprises : introduction en bourse, o Autres : bureau de change II. Techniques financières A. Le taux d’intérêt a) Nature et formation du taux d’intérêt 1. Nature du taux d’intérêt 1ère dimension religieuse, et jusqu’en 1917 le droit canon interdit l’intérêt 2. Formation du taux à court terme - Porte sur le 24/48h pour relations entre banques uniquement - Relation de Fisher (2 composantes) pour définir de taux d’intérêt : somme o Taux réel (sans la hausse de prix) o Prime d’inflation - Facteurs influents o Taux d’inflation international o Politique de la BCE Chap. I – Finance fondamentale XML – DOM – Conception d’Edifact – Mener projet d’interopérabilité – Directives accessibilité W3C - Normes 3. Formation du taux à long terme Moyenne des taux à court terme futurs anticipés = taux à long terme - Arbitrage - Prime de liquidité (causes : désutilité, risque, perte d’opportunité d’investissement) Taux bas > peu d’inflation > peu de demande de capitaux > faible croissance économique Taux d’intérêt à l’étranger Tous les pays ne représentent pas le même risque, mais il représente un risque moindre par rapport à une entreprise. 4. Les différents taux d’intérêt - Durée - Lieu de formation o BCE / Marché / intermédiaires financiers (lié au marché) - Terminologie o Taux fixe / Variable (post-déterminé) / révisable (prédéterminé) o Taux d’intérêt nominal (appliqué à la créance) o Taux de rendement (réellement pratiqué) o Taux de référence : pour fixer un taux pratiqué (EURIBOR / TME) o Taux pratiqué : taux effectivement pratiqué o Intérêts Terme échu (payé fin de période) / à échoir (payé début de période) b) Calculs d’intérêts 1. Intérêt simples et intérêts composés Intérêts simples C’est la durée du prêt qui compte : Intérêts composés (ou capitalisés) On tient compte des intérêts : [ ] 2. Taux période Taux annuel Taux trimestriel Taux quotidien Taux mensuel - 360 jours : année pour opérations entre banques ou avec banques - 365 jours : année pour ce qui n’est pas bancaire 3. Echéancier d’un emprunt à taux fixe Deux parties - Remboursement capital - Remboursement intérêts 2 possibilités de remboursement - In fine : remboursement du capital en fin de prêt - Progressif : remboursement à chaque échéance o Constant : échéances constantes o Progressive Chap. I – Finance fondamentale XML – DOM – Conception d’Edifact – Mener projet d’interopérabilité – Directives accessibilité W3C - Normes B. L’actualisation (inverse du calcul d’intérêt) a) Nature de l’actualisation 1. Cas d’une grandeur unique Calcul de l’équivalent actuel d’un montant futur en donnant une valeur au temps 2. Cas d’une chronique Equivalent actuel de plusieurs flux successifs b) Utilisation de l’actualisation 1. Comparer des montants disponibles à des dates différentes a. Comparer des montants actuels et futurs - Une somme actuelle et une somme future : S0 et Sx - Un taux d’actualisation : α b. Comparer des montants futurs Pas directement comparable On peut calculer en termes - Réels : hors inflation, seulement avec le taux d’actualisation - Nominaux : augmentation des prix et de l’actualisation de la valeur de l’inflation c. Valeur d’un actif Relation de Gordon Shapiro P0 = valeur théorique de l’action r = taux de rendement attendu F1 = dividende anticipé de la 1ère année g = taux de croissance des dividendes 2. Rendre équivalentes des sommes disponible à des dates différentes On cherche ici à calculer le rendement attendu : √ 3. Choix du taux d’actualisation Choix subjectif selon la personne, en général : meilleure situation alternative III. Le risque A. Nature et formes du risque a) Formes de risques financiers Le risque peut être financier ou lié aux uploads/Finance/ ingenierie-financiere 5 .pdf
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- Publié le Mai 14, 2022
- Catégorie Business / Finance
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