1 Honoré de Balzac est un des maîtres du roman français. Peu d’écrivains ont ét

1 Honoré de Balzac est un des maîtres du roman français. Peu d’écrivains ont été identifiés à leur œuvre comme c’était le cas de Balzac. Il a exploré les différentes classes sociales et les invidus qui les composent, il a observé des caractères, des situations. Il n’a écrit ce qu’il a vu, il n’a rien inventé. La Comédie humaine est l’œuvre de sa vie. Ses œuvres très connus portent pour titre le nom d’un personnage souvent assorti d’une détermination familiale et sociale. Dans Le colonel Chabert, l’œuvre qui n’est pas longue, il nous montre son génie. Il a réussi de nous décrire une histoire émouvante. C’est une histoire d’epoux malhuereux, de héros rejeté, de l’argent et son influence dans la société, des rapports entre les hommes et les femmes. Dans cette dissertation, je voudrais présenter le personnage de la comtesse Ferraud, qui reste, d’après Balzac, la femme sans cœur. Le conflit entre le personnage et la société, où l’egoïsme est la grande loi, est la caractéristique du personnage et du roman balzacien. Aussi, les personnages veulent posséder des biens. Dans cette situation se trouve la comtesse. La femme intelligente, froide, calculée et rusée, qui lutte pour ses deux enfants et leur existance, pour ses intérêts et sa dignité. On va voir comment elle est devenue criminelle et comment elle risque d’être répudiée. Aussi, comment elle a réussi de gagner son procès sans argent. Son nom est Rose Chapotel. Elle a été la femme d’un grand-officier de la Légion, du colonel Chabert. Il l’a trouvée dans Le Palais Royal. Malgré qu’elle soit une prostituée, le colonel est tombé amoureaux d’elle et l’a prise. Néanmois, elle ne l’aime pas du tout. Il part à la bataille. Depuis longtemps la comtesse pense que son mari est mort. Maintenant, elle est seule et doit lutter pour sa fortune, que le colonel lui a laissée. Depuis dix-huit mois elle était veuve. Puis, elle s’est remariée : Madame la comtesse Ferraud se trouva par hasard avoir fait tout ensemble un mariage d’amour, de fortune et d’ambition. Encore jeune et belle, madame Ferraud joua le rôle d’une femme à la mode, et vécut dans l’atmosphère de le cour. Riche par elle-même, riche par son mari, qui, prôné comme un des hommes les plus capables du parti royaliste et l’ami du roi, semblait promis à quelque ministère, elle appartenait à l’aristocratie, elle en partageait le splendeur. (Balzac, 1984 : 63) Elle est devenue la comtesse Ferraud, ainsi, elle est devenue bigame. Parce que son premier mari n’est pas mort et elle est encore sa femme. Avec le comte Ferraud, elle a trouvé l’amour, 2 le bonheur et la carte d’entrée à la société. Mais l’amour et le mariage sont toujours liés par l’argent. Les enfants sont preuve de cet amour, aussi. Le retour du colonel Chabert est pour elle un cancer moral. Elle craint la réapparation du pauvre colonel à Paris, parce qu’elle sait qu’elle est mariée, puis malgré qu’elle soit avec un autre homme, elle est encore la femme de Chabert, elle sait qu’elle peut perdre l’argent, le pouvoir, le statut social. Mais, son premier mari est revenu et elle sait cela et elle ne veut pas le reconnaître. La situation est très compliquée pour elle, elle se trouve entre deux maris. D’un côté le colonel Chabert est fâché et a l’intention de retrouver une partie de sa fortune et son épouse. Néanmois, la comtesse refuse de partager l’argent du colonnel Chabert. De l’autre côté est le comte Ferraud qui a l’ambition d’être Pair de France et elle le tient par l’argent. L’argent signifie le pouvoir et l’influence. De cette manière elle risque d’être répudiée. En outre, elle aime l’argent et l’opulance : Elle possède trente mille livres de rente qui m’appartiennent, et ne veut pas me donner deux liards. ( Balzac,1984 : 38 ) Elle sait que le colonel Chabert l’aime, c’est pourquoi elle veut garder son argent, qui ne lui appartient pas vraiment, à elle, mais au colonel Chabert. De cette manière, elle le laisse pauvre. A vrai dire, la comtesse n’a aucune charité, aucune compassion. Elle reste froide. Elle montre l’égoïsme. Le colonel Chabert fait appel à un avoué, Derville. Il lui promet de l’aider. Il est aussi l’avoué de la comtesse : - Il me défendrait! Monsieur. -Non, madame. -Quelle raison aurait-il de m’abandonner, monsieur ? -Mais celle d’épouser la fille unique d’un pair de France, dont la pairie lui serait transmise par ordonnance du Roi… La comtesse pâlit. -Nous y sommes. Se dit en lui-même Derville. Bien, je te tiens, l’affaire du pauvre colonel est gagné. ( Balzac, 1984 : 69 ) 3 Comme elle ne voulait pas accepter le procès, Derville devait la forcer de faire cela. Nous avons vu l’exemple qui décrit cela. Elle a l’intention de dominer sexuellement sur le homme. On va voir deux exemples et comment elle réussit à dominer : En ces moments, cœur, fibres, nerfs, physionomie,âme et corps, tout, chaque pore même tressalle. La vie semble ne plus être en nous ; elle en sort et jaillit, elle se communique comme une contagion, se transmet par le regard, par l’accent de la voix, par le geste, en imposant notre vouloir aux autres . Le vieux soldat tressaillit en entendant ce seul mot, ce premier, ce terrible : - Monsieur! Mais aussi était-ce tout à la fois un reproche, une prière, un pardon, une espérance, un déspoir, une interrogation, une réponse. Ce mot comprenait tout. Il fallait être comédienne pour jeter tant d’éloquence, tant de sentiments dans un mot. Le vrai n’est pas si complet dans son experssion, il ne met pas tout en dehors, il laisse voir tout ce qui est en dedans. Le colonnel eut mille fois remords de ses soupçons, de ses demandes, de sa colère et baissa les yeux pour ne pas laisser deviner son trouble. (Balzac, 1984 :73 – 74) En cette singulière position, une voix secrète me dit d’espérer en votre bonté, qui m’est si connue. (Balzac, 1984 :77) La manipulation et la séduction sont les meilleures manières de résoudre le conflit. Elle prend le colonel Chabert par son point faible. Elle compte spéculer sur l’amour et la tendresse de son premier mari pour gagner son procès par quelque ruse de femme. C’est une femme calculée en tout. Elle est admirable près de lui, comme cela elle veut effacer les souffrances et se faire pardonner les malheurs. Elle veut l’anéantir socialement. La passion veut tuer celui qui est victime, dans notre cas c’est le colonel Chabert, qui est devenu mendiant : Ma chèrie, dit le colonel en s’emparant des mains de sa femme, j’ai résolu de me sacrifier entièrement à votre bonheur. (Balzac, 1984 : 81) Un soir, en voyant cette mère au milieu de ses enfants, le soldat fut séduit par les touchantes grâces d’un tableau de famille, à la campagne, dans l’ombre et le silance ; il prit la résolution de rester mort, et, ne s’effrayant plus de l’authenticité d’un acte, il 4 demanda comment il fallait s’y prendre pour assurer irrévocablement le bonheur de cette falille. (Balzac, 1984 : 83) J’ai donné un exemple où le colonel fait voir son grand cœur. Un être sans identité, l’aimait tellement et il a envie de se sacrifier pour les enfants de Rose : Avec le tact et la finesse dont sont plus ou moins douées toutes femmes, la comtesse qui a deviné son intendant, le surveillait adroitement, et savait si bien le manier, qu’elle en avait déjà tiré un très-bon parti pour l’augmentation de sa fortune particulière. Elle avait su persuader à Delbecq qu’elle gouvernait monsieur Ferraud, et lui avait promis de le faire nommer président d’un tribunal de première instance dans l’une des plus impotantes villes de France, s’il se dévouait entièrement à ses intérêts. ( Balzac, 1984 : 62 ) En outre, la comtesse Ferraud a trompé le vieil homme à Groslay. Elle était aidée par Delbecq : Les soins qui lui avaient été prodigués étaient une amorce pour le prendre dans un piège. (Balzac, 1984 : 85) Quant à Delbecq, il est l’avoué de la comtesse. Il est manipulé par elle, elle se comporte avec une dose de ruse, pour qu’elle protège ses intérêts. Comme j’ai déjà dit, elle prend le colonel Chabert par son point faible, parce qu’elle sait qu’il est encore amoureux d’elle. On peut dire qu’elle le préparait tout le temps pour la tromperie et la raillerie. Elle utilise la ruse et la séduction. J’ai donné un exemple qui décrit cette situation. En effet, le colonel a compris qu’il est trompé et il proclame qu’il méprise sa femme. Elle croit qu’elle peut vivre en paix sur le mépris de lui. Puis, il a disparu et ils ne se verrons jamais. Avec cette dissertation, j’ai essayé de présenter la situation sociale du IXIᵉ siècle où règne l’hypocrisie. Les relations humaines sont mauvaises et les individus sont égocentriques. L’argent est très important dans le monde social. Cela signifique que l’argent peut tout. Si on a uploads/Finance/ balzac-le-colonnel-chabert.pdf

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  • Publié le Apv 06, 2022
  • Catégorie Business / Finance
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