Édition du lundi 29 octobre 2012 VOLUME LXXXI NO7 ACTUALITÉS Budget de la FÉUO

Édition du lundi 29 octobre 2012 VOLUME LXXXI NO7 ACTUALITÉS Budget de la FÉUO P. 4 Deux maisons de la Basse-Ville préservées P. 5 Congrès International Millenium Event P. 5 PowerShift 2012 P. 6 ARTS ET CULTURE Critique de la pièce de théâtre Zesty Gopher s’est fait écraser par un frigo P. 12 Les cinq meilleurs costumes cet Halloween P. 14 AmourAnarchie P. 15 SPORTS Le onze ottavien se qualifie pour le championnat des SUO P. 18 Tirs de barrage avec François Ro- drigue P. 20 PROCRASTINATION Horscope des soeurs Lavenir P. 23 La citation de la semaine P. 23 photo Jérôme Simon FACEBOOK www.facebook.com/LaRotonde.ca TWITTER @LaRotonde WEB www.larotonde.ca P. 13 P. 17 L’exécutif de la FÉUO est-il trop payé? La Rotonde compare les salaires des leaders étudiants de diverses universités p. 3 2 p. www.larotonde.ca ÉDITORIAL Vincent Rioux | redaction@larotonde.ca L Édition du lundi 29 octobre 2012 VOLUME LXXXI NO7 109, rue Osgoode Ottawa, Ontario K1N 6S1 TÉL. : 613 421 4686 RÉDACTION Rédacteur en chef Vincent Rioux redaction@larotonde.ca Secrétaire de rédaction Caroline Ramirez revision@larotonde.ca Jeanne Strasbourg, Kayla Cloutier correction@larotonde.ca Actualités Émilie Deschamps actualites@larotonde.ca Mylène Charette informations@larotonde.ca Camille Lhost nouvelles@larotonde.ca Arts & culture Katherine Sullivan culture@larotonde.ca Sports Léa Papineau-Robichaud sports@larotonde.ca Opinions et procrastination redaction@larotonde.ca Web Cyrine Taktak web@larotonde.ca Directeur de production Simon Lalonde Boisvert production@larotonde.ca Directeur artistique direction.artistique@larotonde.ca Photographe Jérôme Simon photographe@larotonde.ca ADMNISTRATION ET VENTES Directrice générale Alexandra Scott-Larouche direction@larotonde.ca Publicité Cathy Le Réseau Sélect cathy.le@tc.tc Prochaine parution Lundi 5 novembre 2012 La Rotonde est le journal étudiant de l’Université d’Ottawa, publié chaque lundi par Les Publications de La Rotonde Inc., et distribué à 2 500 copies dans la région d’Ottawa. Il est financé en partie par les membres de la FÉUO et ceux de l’Association des étudiants diplômés. La Rotonde est membre de la Presse universitaire canadienne (PUC). La Rotonde n’est pas responsable de l’emploi à des fins diffamatoires de ses articles ou éléments graphiques, en totalité ou en partie. J’en conviens, nous en avons très peu parlé dans les pages de La Rotonde depuis le début de l’année. Pourtant, la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO) en mène large sur le campus. Elle gère un gros budget (voir p. 4) de presque 18 millions de dollars qui vient des contributions étudiantes. Cet argent passe par la FÉUO avant d’être ré- injecté dans divers programmes sociaux, des événements, dans la U-Pass, dans les commerces étudiants et… dans les gé- néreux salaires des membres exécutifs. Les six membres exécutifs de la FÉUO se prétendent activistes. Entre autres, ils mili- tent pour la baisse des frais de scolarité à travers des campagnes de sensibilisation organisées par la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants (FCÉÉ). Or, les six représentantes élues de la FÉUO ne paient même pas de frais de scolarité eux-mêmes et ont un salaire déraison- nable de 32 339,06 $ par année (voir p. 3), directement payé par les étudiants qui, eux, doivent débourser des montants de plus en plus gros chaque année pour avoir accès à une éducation postsecon- daire. C’est complètement absurde. C’est à se demander à quoi les membres exécutifs de la FÉUO tiennent le plus : leur gros salaire puisé à même les cotisations étudiantes et tous les avantages finan- ciers et sociaux qui viennent avec le job, ou une véritable baisse des frais de sco- larité? Parce que, jusqu’à présent, outre leurs « campagnes de sensibilisation » qui ressemblent plus souvent qu’autrement à des campagnes publicitaires pour un nouveau produit en vogue qu’à un véri- table moyen de pression sociale, la mo- bilisation étudiante, qui semble si chère aux yeux de la FÉUO et de la FCÉÉ, n’a pas porté ses fruits au cours des dernières années. Par exemple, la dernière manifestation organisée par la FÉUO a été un éch- ec lamentable. Une maigre foule de quelques 200 étudiants ottaviens s’était réunie à l’occasion du rassemblement s’étant tenu le 1er février dernier. Pourtant la FÉUO avait mis le paquet en terme de publicité et de marketing. Ce pseudo- activisme a donné quoi? Rien. Les étudi- ants de l’Université d’Ottawa ont tout de même encaissé une autre hausse de 5 % en début d’année. Selon le Petit Robert, l’activisme est une attitude politique qui préconise l’action concrète. Or, pour la FÉUO, cette ac- tion consiste plutôt à s’impliquer dans l’organisme tentaculaire qu’est la FCÉÉ. Il suffit de participer aux événements de la FÉUO et de vous voir attribuer le titre de bénévole, et hop ! Le tour est joué! Ça fait de vous un activiste. J’ai une question : y a-t-il aussi possibilité de récupérer un coupon dans une boîte de céréales pour être activiste? L’Assemblée des activistes : former des militants dociles L’Assemblée des activistes, organisée par la FCÉÉ, s’est déroulée durant la fin de se- maine des 12-13-14 octobres à Toronto. Tout d’abord, comme tout événement organisé par la FCÉÉ, ça commence par une grosse campagne publicitaire qui, après coup, n’aura pas servi à grand chose. La FCÉÉ a acheté de l’espace publicitaire dans La Rotonde, dans le Fulcrum et ailleurs sur le campus de l’Université d’Ottawa pour inviter les étu- diants à s’inscrire à l’évènement. Après avoir mal investi ces milliers de dollars ti- rés de la poche des étudiants, ce n’est finalement qu’une poignée d’Ottaviens qui s’est rendue dans la Ville Reine pour la fin de semaine. Des quelques étudi- ants qui se sont déplacés, tous étaient impliqués au sein de la FÉUO. Tous, sauf un petit groupe d’irréductibles activistes, qui croyait naïvement assister à une vé- ritable assemblée d’activistes où l’on fait effectivement la promotion de l’action directe. Selon quelques sources qui désirent rester sous le couvert de l’anonymat, ce qui devait être un congrès enrichissant au ser- vice de la promotion de l’activisme (selon la définition du Petit Robert et non celle de la FCÉÉ, bien entendu), s’est plutôt révélé être en atelier de formation et de rétention de « bénévoles » à la FCÉÉ. En fait, pour la FCÉÉ, la terminologie « bé- névole » sert tout simplement à faire la distinction entre ceux qui sont rémunérés et ceux qui ne le sont pas. Les leaders étudiants de l’ASSÉ ne sont pas rémunérés Preuve que ce n’est pas la grosseur du salaire qui fait la qualité de nos lead- ers étudiants, ceux de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ, qui était en coalition temporaire avec la « CLASSE » durant le conflit étudiant), qui représente plus de 40 000 étudiants à travers le Québec, ont orchestré la grève étudiante la plus importante de l’histoire du Québec devant la hausse draconi- enne des frais de scolarité du gouverne- ment Charest. Et, tout ça, sans recevoir le moindre sou des cotisations étudiantes des quelques 250 000 $ du budget de l’ASSÉ. Je retiens deux raisons pour lesquelles ces leaders étudiants québécois ne sont pas rémunérés : d’une part pour con- centrer l’ensemble des ressources finan- cières dans le matériel d’information, les tournées, le soutien aux associations membres plutôt que dans les salaires et, d’autre part, pour éviter que les élus ne choisissent d’occuper leurs fonctions pour des raisons purement carriéristes et vénales. Avant de penser à abolir les salaires de nos exécutifs de la FÉUO, on peut déjà envisager de réduire leurs rémunérations et les rendre plus raisonnables. Il semble complètement illogique et incohérent qu’un soi-disant leader militant fasse trois fois le salaire d’un étudiant « normal ». Si les membres exécutifs de la FÉUO croi- ent réellement à leurs revendications so- ciales, ils devront repenser aux moyens qu’ils utilisent pour faire de « l’activisme » et revoir les conditions de leur associa- tion avec la FCÉÉ. Le problème de cette dernière, c’est qu’elle ne semble pas saisir l’essence même de ce que devrait être l’activisme et la mobilisation étudi- ante. Pour ses membres, il suffit de faire rouler l’économie et de continuer à se prétendre activiste. Vincent Rioux, Rédacteur en chef Les membres exécutifs de la FÉUO : de faux activistes payés grassement par les étudiants illustration Katia Gagnon 3 p. www.larotonde.ca ACTUALITÉS Émilie Deschamps | actualites@larotonde.ca 29 octobre 2012 0 1000 3000 6000 6600 11000 12000 14892 23205 25000 27000 28370 29122 31083 32339 35000 Associa2on pour une Solidarité Syndicale Étudiante AÉD de l'Université McMaster Syndicat des étudiants de King AÉD de l'Université de la Saskatchewan AÉD de l'Université de Guelph AÉD de l'Université Concordia AÉD de l'Université du Manitoba Syndicat des étudiants de l'Université de l'Île-­‐du-­‐prince-­‐ Alliance des étudiants de l'Université de Windsor Fédéra2on des étudiants de York Associa2on des étudiants de l'Université de Winnipeg Associa2on des étudiants de l'Université de Toronto Associa2on centrale des étudiants de Guelph Associa2on des étudiants de l'Université Carleton Fédéra2on des étudiant(e)s de l'Université d'OUawa Syndicat des étudiants de l'Université de la Saskatchewan Émilie Deschamps, Chef de pupitre De manière générale, il sem- ble y avoir des liens entre l’importance du budget ou le nombre d’étudiants représen- tés et le salaire des représent- ants. Toutefois, des écarts im- portants demeurent. Par exemple, le salaire annuel des membres exécutifs de la Fédération uploads/Finance/ l-x27-edition-complete-du-29-octobre-2012.pdf

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  • Publié le Apv 12, 2022
  • Catégorie Business / Finance
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