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1 L’IST-D, premier établissement engagé dans la labellisation des offres de formations par la CITEF L. F. Rafanotsimiva1,2, D. B. M. G. Rakoto1, A. E. Razafindrakoto1, V. Iarifeno1, L. R. Raharimihaja Zakariasy2 1Direction des Etudes, de la Recherche et de l’Assurance Qualité, 2Direction Générale, Institut Supérieur de Technologie d’Antsiranana, Madagascar Correspondant : liva.rafanotsimiva@ist-antsiranana.mg Mots clés : Qualité, Labellisation, CITEF, Formation, Professionnalisation, Internationnalisation, Développement durable Résumé L’Institut Supérieur de Technologie D’Antsiranana a été créé en 1989 avec comme objectif de former des techniciens supérieurs immédiatement opérationnels répondant aux besoins du marché. L’Approche par Compétence, sans être cité clairement dans le qualificatif de « formation professionalisante », était déjà dans cette mission première puisque les filières ont toutes été mises en place après d’enquêtes sectorielles. Au fil des années, et acquérant une notoriété certaine au niveau national, mais aussi international, les IST ont évolué et ont basculé vers le système LMD depuis quelques années. Le Ministère de Tutelle a émis des directives sur les habilitations, accréditations et labellisation, mais aussi modifié le décret d’organisation et a mis en place la Direction des Etudes, de la Recherche et de l’Assurance Qualité depuis 2017. Parallèlement, la Conférence Internationale des Formations d’Ingénieurs et de Techniciens d’Expression Française a pris des décisions d’accompagner les établissements membres dans le processus de labellisation francophone. L’IST-D a décidé de se lancer dans le processus d’auto-évaluation et de se porter candidat à cette « labellisation ». La communication proposée présente les étapes de ce processus avec les objectifs, les critères d’évaluation proposés par la CITEF, le déroulement et les résultats, ainsi que les suites pour l’IST-D. En corollaire, La CITEF a attribué à l’IST-D la « Labellisation » qui confère déjà une reconnaissance internationale de notre formation professionalisante, mais émet et exige aussi en parallèle des améliorations continues pour confirmer. Les dossiers établis nous aideront aussi au niveau national pour notre accréditation. 1. INTRODUCTION En 1977, les formations en BTS à Bac+2 furent supprimées par le pouvoir de l’époque, au temps de la démocratisation de l’enseignement et les Centres Universitaires Régionaux (CUR) furent créés dans les six Chefs-lieux des provinces. En ces années, on comptait près de 800 ou 1.000 étudiants entrant en première année de l’Etablissement d’Enseignement Supérieur Polytechnique à Antsiranana, avec seulement autour de 80 passants en deuxième année : le taux de réussite était très faible pour d’énormes investissements. 2 Parallèlement, le besoin en technicien intermédiaire se faisait de plus en plus sentir tel qu’en : • 1981 : Redémarrage des formations à Bac+2 chez une école catholique sur demande des entreprises. Le taux d’embauche était de 100%. • En 1985 – 1986, des enquêtes furent menés par la SERDI sur les besoins nationaux en Techniciens Supérieurs au niveau national. Ces enquêtes confirmaient un fort besoin en Techniciens qualifiés intermédiaires. • En 1986, une équipe de Polytechnique commençaient à travailler sur le dossier IST. Il s’en est suivi la création (Décret n°89-446) et ouverture (Décret n°90-145) de deux Instituts Supérieurs de Technologie (à Antananarivo et à Antsiranana) et sur financement de la Banque Mondiale. La création de l’IST d’Antsiranana était justifiée par les besoins nationaux, l’existence de la SECREN et de l’Ecole Supérieure Polytechnique. La première mission des IST étaient de former des techniciens intermédiaires immédiatement opérationnels servant de courroie de transmission entre les cadres ou les ingénieurs et les ouvriers. C’était ainsi qu’il ne délivrait que le Diplôme de Technicien Supérieur (DTS, équivalent du DUT français) au début. Les deux premières filières ouvertes après les résultats des enquêtes SERDI furent : - la « Maintenance en Equipements ElectroMécaniques » : MEEM (1er cycle), 1992 - la « Maintenance en Equipements Frigorifiques et Thermiques » : MEFT (1er cycle), 1993 Au fil des années et au vu des résultats probants des IST, l’Institut s’est mué lentement en école d’ingénieur délivrant toujours le DTS mais s’y est rajouté aussi le Diplôme de Technicien Supérieur Spécialisé (DTSS, de grade Licence) et le Diplôme d’Ingénieur, de grade Master. 2. OFFRES DE FORMATIONS L’Institut Supérieur de Technologie d’Antsiranana comporte actuellement trois grandes directions pédagogiques que nous appelons « Ecole du Génie » avec chacune comportant plusieurs Parcours répartis dans des Mentions : • Ecole du Génie Industriel, • Ecole du Génie en Management, Commerce et Services, • Ecole du Génie Civil et du Génie Naval. 2.1. Ecole du Génie Industriel (EGI) L’EGI regroupe deux (2) Mentions (Maintenance et Energie ME – Technologie des Communications TC) comptant au total douze (12) Parcours de formation : - Maintenance en Equipements Electromécaniques : MEEM, DTS - Maintenance en Equipements Frigorifiques et Thermiques : MEFT, DTS - Maintenance des Systèmes Automatisés : MSA, DTS - Réseaux et Télécommunications : RT, DTS - Technologie de l’Informatique et du Multimédia : TIM, DTS - Systèmes à Energies Renouvelables et Alternatives : SERA, DTSS - Maintenance des Usines et Réseaux d’Eau : MURE, DTSS - Administration des Réseaux : AdR, DTSS - Ingénierie des Réseaux Mobiles : IRM, DTSS 3 - Techniques Avancées de Maintenance : TAM, Ingéniorat - Nouvelles Technologies de l’Electricité : NTE, Ingéniorat - Ingénierie des Communications Electroniques : ICE, Ingéniorat 2.2. Ecole du Génie en Management, Commerce et Services (EGMCS) L’EGMCS comporte trois (3) Mentions (Commerce et services CS – Finance, Banque et Assurance FBA – Management M) comptant en tout neuf (9) parcours de formation : - Commerce : COM, DTS - Techniques Bancaires et Assurances : TBA, DTS - Tourisme et Gestion Hôtelière : TGH, DTS - Gestion Financière et Comptable : GFC, DTS - Transit et Commerce International : TCI, DTSS - Conseiller et Gestionnaire de Clientèle : CGC, DTSS - Comptabilité, Contrôle et Audit : CCA, DTSS - Développement des Produits Touristiques : DPT, DTSS - Management des Entreprises et des Organisations : MEO, Ingéniorat L’EGMCS dispense aussi une Formation Ouverte et A Distance (FOAD) en Transit et Commerce International (TCI, DTSS) ainsi qu’une Formation Continue en Management des Entreprises et des Organisations (FC MEO, Ingéniorat). 2.3. Ecole du Génie Civil et du Génie Naval (EGCGN) C’est la dernière née. L’EGCGN comporte deux (2) Mentions (Génie Civil GC – Génie Naval GN) comptant au total quatre (4) parcours de formation : - Technologie Navale : TecNa, DTS - Bâtiments : BAT, DTS - Travaux Publics : TP, DTS - Construction Civile et Infrastructures : CCI, DTSS L’IST-D totalise actuellement Vingt Cinq (25) parcours de formation pour les trois niveaux de diplôme. 3. CURSUS DE FORMATION 3.1. Cycle DTS L’entrée se fait sur concours national ouvert aux titulaires du Baccalauréat avec un nombre de places limité à 30 par parcours et par promotion. La durée de formation est de deux (2) ans ou quatre (4) semestres avec trois (3) stages obligatoires en entreprises. 3.2. Formation en DTSS (Grade Licence) L’accès se fait sur concours national aux titulaires du DTS ou équivalent du domaine de spécialité ou proche et avec un nombre de places limité à 20 par parcours et par promotion. La durée de formation est d’une (1) année ou deux (2) semestres avec un stage obligatoire de trois mois en entreprise en fin d’études. 3.3. Formation en Ingéniorat (Grade Master) L’accès se fait sur concours national aux titulaires du : - DTS ou équivalent moyennant une expérience professionnelle de deux (2) années au minimum, 4 - DTSS ou équivalent moyennant une expérience professionnelle d’une (1) année au minimum, du domaine de spécialité ou proche, avec un nombre de places limité à 20 par parcours et par promotion. La durée des études est de deux années ou quatre semestres avec deux stages obligatoires à la fin de la première année et à la fin de la deuxième année. 4. PRINCIPE GENERAL De 1992 à 2001, l’IST-D avait fonctionné uniquement avec les deux formations résultantes des enquêtes SERDI. En 1999 – 2000, nous avons mené des enquêtes d’identification des besoins en ressources humaines et des études d’impacts de l’existence des IST au niveau national, et du suivi des sortants sur financement de la Banque Mondiale (FADES). Les résultats nous ont servi à ouvrir au fur et à mesure les filières de formation et les niveaux de diplômes. En 2014 – 2015, nous avons de nouveau réalisé des enquêtes pour l’ouverture de la dernière formation : Maintenance des Systèmes Automatisés sur financement AUF, avec également un suivi des sortants. Et 2016 – 2017 sur financement de la CITEF, nous avons réactualisé et refait les enquêtes de 1999 – 2000 et toujours un suivi des sortants. En résumé, tous les parcours que nous avons ouverts le furent tous à la base des demandes et des compétences voulues par les milieux utilisateurs. L’Approche par Compétences APC y était déjà. Pour ces raisons, les parcours mis en place au niveau supérieur (TSS ou Ingéniorat) ne sont pas, pour la plupart, les pendants directs des parcours du DTS. En exemple, les sortants de la MEEM peuvent postuler en SERA et MURE et ensuite en TAM et NTE : il n’y a pas de parcours tubulaire jusqu’à l’obtention de l’ingéniorat s’ils continuent. Les bases scientifiques et techniques étant uploads/Finance/ l-x27-ist-d-premier-etablissement-engage-dans-la-labellisation-des-offres-de-formations-par-la-citef 1 .pdf

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  • Publié le Jul 15, 2021
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