seuSedutel sep aldnad np glei^ned e'l (teu-slell ne luatuedde lnb) alsloetJnoq

seuSedutel sep aldnad np glei^ned e'l (teu-slell ne luatuedde lnb) alsloetJnoq e'l elueeSoJ?p el la esselqou e'l : ?1?!3os Dl aluelslsqns ap sasu3 sa-l (al.lnautlas el) 3JnllnllJte,l eP (eJnpelnueu.l el la uollelodroJ el) au$npul,l ap : slauuolllpPJl seJpel sanblanD lgr?lu! qt d np uollsanb e'l : atuouo)?,l I]lV e!A^s '9102-$02 a9uuv 'IsI'l 'llv §te-[innîY^EII iSEitrdmttTz "N J /-o- 1".^l'.c,r J,. É^l. * .tûl- CATVIN EI tE PRÊT A INTÉRÊT l,ettre de CÈlÿitr à FrâJrçois de Morel, sieur de Colonge. « Monsieur et bien oimé frère, J'eusse été possible plus diligent ô vous répondre sur les troir points dont vous m'oviez demondé mon opinion, n'eûl été le scrupule que ie fois de toucher ô une motière si chotouilleuse qu'est celle qui est contenue dons vos lettres : à sovoir si les ministres peuvent boiller orgent à profit. Cor de condomner une telle foçon de prêter, il y ouroit une trop gronde rigueur et qui pourroil engendrer beoucoup de répliques. De foit ie n'oseroi pos offirmer qu'il en soit licite Mois d'outre port quond je regorde à combien de colom- nies ei scondoles celo esl suiel ei oussi que plusieurs eniendenl quelque condilion modérée pour se d.spenser plus qu'il ne leur e5i permis, ie m'obstiendrois volonliers de répondre à cette question. Le plus sôr ef expédient seroit de ne poinl entrer en telles prqtiques ou conirot. Et ce n'est pos 50ns couse que Jérémie protesle que les débois qu'il sôutenoit ne venoleni point d'ovoir prêté ni emprunté. Ainsi quond un minisire se possero de foire tel profit ce serq bien le meilleur. Mois pour ce que celo est plus supportoble que de morchonder ou mener quelquê lroin dont il soit disiroit de son office ie ne vois point pourquoi le foit doive être condom' noble en générol. Mois cependont je voudrois bien qu on y gordôt telle modérotion que ce ne fut point pour en tirer profit certoin ' mois qu'on se contentôt, en boillont son orgenl à quelque morchond homme de bien, de se ropporter à so foi et loyouié à ce qu'il en fit équiloble, selon que Dieu feroit prospérer son lobeur. » Opero Colvini, t. XlX, p. 244, n' 3692, l0 jonvier 1562. Les permanences normatives du discours moral des hommes d'Eglise Se déclarer avec chaleur les défenseurs de l'usure, de cette hydre monstrueuse que I'Eglise a frappée si souvent de ses fou- dres, n'est-ce pas se déclarer les défenseurs de la cupidité, les destructeurs de la charité, les ennemis de la justice ? L'usure est un vice artificie,n qui tend à l'oppression du peuple '.. ts couleur méme du bien public. On peut dire avec douleur que cette erreur est devenue aujourd'hui comme la dominante dans tous les pays... L'usure est un profit, quel que soit ce profit, quelle qu'en soit la nature ou la qualité, de qui que ce soit qu'on le perçoive, dès lors qu'il provient d'un simple prêt à jour, c'est une usure. Tout ce qui accroît le capital, de quelque quantité et qualité qu'il soit, de quelque main qu'on le perçoive, quel que soit l'état de I'emprunteur et I'effet de I'emprunt, l'emprunt, c'est une usure. .,i DEüEzIi, oL ;l- . ---lr- AZ, I I I l L'argent étant infécond de tui-même et ne pouvant fructifier que parT,industrie, i! est contre la nature et la iustice d'exiger du profit de l,argent prêté à iour... L'argent n'est autre chose par l'ins' titution des hommes qu'un signe de convention représentatif des biens de la vie. ltyadesmoyenslégitimesdefaireprofiterSonargenttant dans te négoce que nors du commerce, au lieu d,en tirer du profit en te prêtàil à jour. Avez-vous des biens-fonds ? Appliquez-vous à en cuttiver assidttment la terre et les arbres... vous reste't-il de l'argent à ptacer ? Achetez en un champ, une vigne, un olivet' un pré, quelque domaine en un mot portant profit... une rente consti- tuée aurarit-ette pour vous plus d'anrait ? ce moyen est légitime... Etes-vous propre pour le commerce. vous pouvez I'exercer par vous-même et vous attacher à quetqu'une de ses branches en gros ou en détait. Bien que cette profession soit dangereuse, elle n'est pas cependant criminetle. ll vous est permis d'exercer le négoce 'mais giardez ta justice et l'égalité dans vos ventes et vos achats. Que ta probité, que l'équité soient inséparables de ce commerce, de quelque nature qu'il soit'.. Mais à ces moyens temporels de faire valoir votre argent d'une façon légitime, joignez-en de spirituets propres à le faire valoir pour t,éternité. Portez-le pour Dieu seul à des personnes indigentes. ou' vrez des mains bienfaisantes qui répandent sur les pauvres les secours nécessaires pour les soulager... Enfants délaissés, vieil' tards tanguissants, fittes orphelines, veuves abandonnées, pauvres afftigés, que rien n'échappe à cette charité généreuse. Quels pro- fits, quels avantages n'en retirez-vous pas ! R.P. Hyacinthe de Gasquel ', L'usure démasquée : Expositi.on ét réfutation des erreurs opposées à la doctrine catho' tique sur l'intéret du pret à iour et le commerce artifi- cieusement enseignées dans quelques ouvrages modernes, Avignon, 1 766. .tt êffrÿEr ")r Gurr 6ÜE t oh. ;,t- . I I LA LÉGITIMTTÉ DU PRÊT À NqtÉNNT Tirrpd. Ouvres cl bcsrwrts le coreenun , ptb. p"r Gusryc " SitrcUe, 5 rol., l9[l-192!] ; t.3, p.167-168' 0770). . C'est d'abord une preu\re bien forte contre les P-nncipl adoptés par les theologièns rigoristes sur-la matière du pç!1 intéiêt, {ue h necessiÉ absolue de ce prêt pour la prosperité et poü'le soutien du comnrerce ; car quel homnp rai- sonmble et religieux en rnêrne Errp§ perrt-sup-po§q qug la Diünité ait irràdit uræ chose absôlunrcr[ nécessaire à la prospérité des sociâés ? Oç 19 nécessité d-u prêt à iilérâ ior'te comrrnoe €t, par conséguerf,, pourla sæi&é civile, àst prouvee d'abord gi'r ta torcrance çe le besoin absolu du coninprce a forcé à'accorder à ce genre de négociations' malgné les pÉjugés rigorreux, er des q+rbgiens, et des iuriÉomultÀ. -C-ette nCcessif est dailleurs urrc chose haaente par elle-nrênrc. Il n'y a pa§ §ur la ærre uqg place de comrierce où les ertrepiises re rurlent sur lhrgent enprunté ; il nbst pas un seut r*goclar*, pant-être,-$li-rrc soii sourent obligé -de recourir à là bourse d'autnri ; le- plus riclre en capitarix ne pourrait nÊrne shssurer de n'avoir jarnais besoiir de c€üe ressource ç'en gardant une partie-de -ses fonds oisift, et en diminuant,-par conséquent, I'éændue de ses entre,prises. Il n'est pas moins fuident Src ces capitaux étranprs, nécessaires à tout rrcgociant, rE peuvent lui être confiés-par les propriétaires qu'autarÉ que ceux-ci-y trou\æroot un arrartage câpable de les dé<Iomrnager.de la priration d'un arpnt-dont ils pourraient usej e.t de§ risques Iu""tr* à touæËnre,prise d.'"o.tt"t"". Si larpnt piêté pour des entreprises iàcertaines !e ramortait pas un intérêt AT * ,*;;,"" *;; -,* i.r-*'1,r"i'îi{i n 'tu"Érr.1 ep æJflul.t âP luâuessneq al.rutl lueruârlussâæu rrxres lrgret ua.s âpt^ a1 æ : srn'auruàue sap la srnapld sâo a,tloroic-a âEutuu^e.1 ç Jasre l1E  utosaq ns Jâ^norrar sai ap aeldglm q anb 'sesuâtuult seuruos seP uollulnJrlJ st'ç iprarat-ua asuqgp elpared âun.p asna'noïu uonnæra;1 ruàa.in urài.aq un lretns ue rnb rnlac rnod llus?ug llB'es ro 'urosaq'sud'e uap rrü als9üdord np algoc âl suup Jlslg iro"i", ir : rerariuoc a1 -riroâ'anaullrll pc p-upued npred riaras .ldnce uroseq un Jlo B uâ SUBS 'sdulrl UIsUaJ un SugP ;!*"q !i*, rrà,oràra a-riapudord al luop uafue mol 'sgxg ürrcà,p? saf { É.urar tlop pb Na8re un p slflflul sâq rarqaiipnpusep-rple11.s:siuüd?',T!_3:iYjJliî:f 9 îii'il.ifJËlïl&irü:i-q srâ,a li"a'o.r anlgg ry4- - l hv tr {/q1 fur[^'r- h*lihtn',ofto Métier. Les métiers (ou corporations, dont le terme apparaît s;ulernent vers le Àilieu du xvltI" siècle) sont des groupements professionnels. On distingue les métiers dits libres ou réglés, et les métiers jurés. tæs métiers réglés sont en lait contrôlés par les municipalités qui peuvent édicter des statuts et les çurveiller par la police locale. tæs immeubles ef ressources dont ils disposent ne leur appartiennent pas en propre; leurs chefs assermentés ne peuvent plaider en justice qu'avec I'assistance de membres des municipalités. On peut entier dans le métier réglé sans exigence de capacité; il faut seulement être admis et inscrit par les échevins de la ville, [æs métiers jurés constituent des groupements professionnels autonomes avec pe r- sonnalité juridique propre et discipline collective stricte, composés de membres égaux, unis par un serment (d'où les mots de métier juré et de jurande). Ceux-ci se réunissent pour traiter de leurs intérêts, discuter leurs règlements et leur budget. [æs conditions d'apprentissage et d'accès à la maitrise, par la production du chef-d'æuvre, sont déterminées avec précision dans chaque métier. La ville, le seigneur ou le souverain reconnaissent le métier en sanctionnant son statut, par lequel ces autorités exercent leur tutelle. Les maitres veillent au respect du monopole accordé sur le plan professionnel et dans les limites d'un certain territoire (vitle ou région). La monarchie favorise cette tendance vers le développement des métiers jurés, parti- culièrement par les édits de l58l et 159? qui visent à les installer dans les villes où il n'y en a pas, et à contraindre tous les gens de même activité professionnelle à y entrer. Ils ne sont pas appliqués uploads/Finance/ l1s1-histoire-economique-et-sociale-de-l-europe-td-2.pdf

  • 20
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager
  • Détails
  • Publié le Fev 04, 2021
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
  • Taille du fichier 8.8239MB