Université Mohammed V Souissi Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et S
Université Mohammed V Souissi Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales - Agdal - Master en Finance Islamique Présentation sous le thème : 1 14 février 2017 Encadré par : Pr. Sanae SOLHI Préparé par: Abdelaziz HIMMICH Abderrazak AZEROUAL Fakhr eddine ELQORRI Année universitaire : 2016/2017 2 14 février 2017 Table des matières Introduction_________________________________________________________________4 I. La concurrence bancaire___________________________________________________5 1. Fondement théorique et aspect structurel de la concurrence bancaire 5 1.1. Les formes de la concurrence sur un marché___________________________________________5 1.2. Différentes situations de concurrence imparfaite________________________________________5 2. Les mesures de la concurrence dans un secteur bancaire 6 II. La situation concurrentielle au Maroc________________________________________7 1. Acteurs et activités bancaires 7 1.1. Panorama général des acteurs_______________________________________________________7 1.2. Activité bancaire__________________________________________________________________8 1.3. Structure de l’offre_______________________________________________________________11 1.4. Structure de la demande__________________________________________________________14 2. Analyse des mécanismes concurrentiels 16 2.1. Degré de concentration___________________________________________________________16 2.2. Mécanismes de concurrence déployés par les opérateurs________________________________21 3. L’impact des banques participatives sur le marché bancaire 22 Conclusion_________________________________________________________________23 Bibliographies_______________________________________________________________24 3 14 février 2017 Introduction La concurrence est un concept économique se définissant par l'existence sur un marché d'une rivalité entre les vendeurs et/ou les acheteurs d'un même produit. Qu'elle soit parfaite ou imparfaite, elle joue un rôle majeur dans la stratégie des entreprises. Pour se démarquer de leurs concurrents directs, ces dernières doivent tout mettre en œuvre afin de proposer des produits innovants tout en accroissant leur efficacité économique et leur taux de marge. Le secteur bancaire est une « industrie » particulière, qui se distingue des industries classiques tant par ses caractéristiques intrinsèques que par son impact sur le développement du Royaume. Il occupe un rôle central dans le financement de l’économie et apporte une contribution significative à l’accompagnement des politiques publiques et sectorielles menées par le Gouvernement. Enfin, de manière plus ou moins directe, il favorise la création d’emplois et la lutte contre l’informel. La configuration récente du marché bancaire marocain a été caractérisée par de profondes mutations technologiques qui facilitent désormais l’innovation, l’amélioration de la qualité des services rendus aux clients, la baisse des tarifs, et la bancarisation croissante de la population, laquelle se trouve accélérée par l’amélioration des performances dégagées par les banques, l’élargissement du nombre d’agences bancaires ouvertes et la baisse continue du coefficient d’exploitation des établissements bancaires. Sur une période plus longue, le secteur bancaire national a connu, depuis l’indépendance du Maroc, plusieurs mouvements de concentrations, d'alliances, d'ouverture du capital et de croissance externe et interne. La disparition de certaines banques, de taille parfois moyenne, a ouvert la voie à une recomposition du marché marocain. C'est ainsi que le nombre de banques est passé de 62 sous le protectorat, à 21 en 2000, puis à 16 en 2005, pour arriver aujourd'hui à un total de 20. 4 14 février 2017 I. La concurrence bancaire 1. Fondement théorique et aspect structurel de la concurrence bancaire 1.1. Les formes de la concurrence sur un marché Marche de concurrence pure et parfaite : Pour qu’un marché fonctionne de manière optimale, il faut que soient garanties cinq conditions de concurrence pure et parfaite : • Atomicité : il existe un grand nombre d’acheteurs et de vendeurs, aucun ne pouvant influencer le marché. • Homogénéité : le produit est considéré comme identique par tous les acheteurs (aucune caractéristique particulière). Le seul critère de choix est donc le prix. • Libre entrée et libre sortie : tout producteur et tout acheteur sont libres d’entrer sur un marché et d’en sortir. • Mobilité des facteurs de production : ceux-ci peuvent se déplacer librement d’un marché à un autre. • Transparence: l’information est parfaite, c’est à dire connue de tous et sans coût. Marche de concurrence imparfaite : Le marché de concurrence pur et parfaite ne se retrouve pas dans la réalité. Il y a toujours au moins l’une de ces cinq hypothèses qui n’est pas respectée on dira alors que l’on se trouve en situation de concurrence imparfaite 1.2. Différentes situations de concurrence imparfaite Le monopole (un offreur pour une infinité de demandeurs hypothèse d’atomicité non respectée). Entreprise en situation de price‐maker plus le prix est élevé moins la demande est importante plus la demande est importante moins le prix est élevé l’entreprise choisit un couple prix‐quantité. Le monopole naturel : dans le cas où une seule entreprise peut satisfaire l’ensemble de la demande à moindre coût. L’entrée de nouveaux producteurs sur le marché et la division des débouchés auraient pour effet, en raison de la lourdeur des coûts fixes, d’élever les coûts unitaires. Les classiques et néo classiques considèrent d’ailleurs comme nécessaire l’intervention de l’Etat lors de ce type de monopole qu’ils considèrent comme étant une défaillance du marché. Ex : voies de chemin de fer. Le monopole légal : voulu par les pouvoirs publics et réglementé par eux. Dans ce cas, une entreprise obtient de la puissance publique une concession, c’est‐à‐dire un contrat qui lui accorde le droit exclusif de vendre un bien ou un service ; ex : la Française des jeux. Le monopole technique : dû à la détention par une entreprise d’un procédé ou d’un brevet ou au contrôle exclusif d’une matière première dont il n’existe pas de substitut. Entreprises pharmaceutiques innovations (permet de tenir une longueur d’avance accord de tous les entrepreneurs). 5 14 février 2017 L’oligopole : un petit nombre d’offreurs pour une infinité de demandeurs. Ex : constructeurs automobiles et d’ordinateurs, jeux vidéo. La concurrence monopolistique : structure de marché caractérisée par la différenciation des produits (pas d’homogénéité) entraine une situation de monopole le producteur peut faire son prix et, une situation de concurrence car les biens sont substituables bien qu’ils le soient imparfaitement. Ex : les téléphones mobiles. 2. Les mesures de la concurrence dans un secteur bancaire Dans l'industrie bancaire, les évolutions qui ont lieu depuis les années 70 ont introduit la notion de la concurrence. En effet, cette notion est née, d'une part, de la diversité des produits bancaire et d’autre part, avec les mutations structurelles de l'environnement financier, en général, et bancaire en particulier. Ainsi l'industrie bancaire ne plus être considérée comme une industrie parfaitement protégée. En effet, le secteur bancaire est sans doute le seul secteur de l'économie où la faillite d'une entreprise est susceptible de créer de sérieux problèmes et participent même à la naissance des crises bancaires. A la base de ces crises, la concurrence est souvent citée en tant qu'élément explicatif fondamental. La concurrence bancaire est caractérisée par la variété des indicateurs : on parle d'une concurrence marchande et une autre non marchande. La concurrence marchande se fait à l'aide des variables quantitatifs tel que les prix. Cette concurrence se manifeste par les taux d'intérêts débiteurs ou créditeurs, par les tarifs (encaissement, virement et d'autres opérations) , par les commissions rémunérant les prestataires de services financiers, par location de coffre forts, par des charges ou frais financiers, par concours accordés aux clients ...etc. La concurrence non marchande se fait par des variables qualitatifs qui se manifestent par la diversification des produits et services offerts, la rapidité d'exécution des métiers, la qualité de l'information, la publicité ...etc. 6 14 février 2017 Cette concurrence paraît la plus choisie aujourd'hui grâce aux progrès techniques et notamment la modernisation des moyens de paiement. II. La situation concurrentielle au Maroc 1. Acteurs et activités bancaires 1.1. Panorama général des acteurs Le secteur bancaire marocain a connu plusieurs mouvements de concentrations, d'alliances, d'ouverture du capital et de croissance externe et interne. C'est ainsi que le nombre de banques est passé de 62 sous le protectorat, à 21 en 2000, puis à 16 en 2005, pour arriver aujourd'hui à un total de 19 banques disposant de l’agrément de Banque Al-Maghrib : Al Barid Bank Arab Bank PLC Attijariwafa bank Bank Al-Amal Banque Populaire ou Crédit Populaire du Maroc Banque Marocaine du Commerce Extérieur « BMCE Bank » Banque Marocaine pour le Commerce et l’Industrie « B.M.C.I » CDG Capital Crédit Agricole du Maroc Casablanca Finance Markets Citibank Maghreb Crédit Immobilier et Hôtelier « C.I.H » Crédit du Maroc Fonds d’Equipement Communal « F.E.C » Médiafinance Société Générale Union Marocaine de Banques « U.M.B » Bancosabadell LA CAIXA CFG BANK 1.2. Activité bancaire v Produit Net Bancaire 7 14 février 2017 Le PNB est un indicateur qui rend compte de l’ensemble des activités del a banque (dans ses différentes fonctions, d’intermédiation, de marché, etc.) et détermine sa marge brute. Le PNB s’obtient donc en sous trayant à la somme des produits d’exploitation la somme des charges d’exploitation. Les principaux composants du PNB sont : Marge d’intérêt ; Résultat des opérations de crédit-bail et en location ; Marge sur commissions ; Résultat des opérations de marché ; Différence entre les autres produits et charges bancaires. Les commissions sur services sont de plus en plus recherchées par les banques pour améliorer leur rentabilité et parce qu’elles ne sont pas sensibles aux variations de taux. - Le compte de résultat d’un établissement bancaire permet de calculer le PNB. Il est composé de plusieurs rubriques qui s’additionnent ou se soustraient entre elles. Figure 1 : Le compte de résultat © uploads/Finance/ la-concurrence-bancaire-technique-bancaire-ms-fi-2016-2017 1 .pdf
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- Publié le Aoû 06, 2022
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