Institut Supérieur de Commerce et d’Administration des Entreprises Cycle Supéri

Institut Supérieur de Commerce et d’Administration des Entreprises Cycle Supérieur de Gestion Rabat Le financement de l’innovation dans la PME marocaine : quel apport du capital investissement Mémoire présenté pour l’obtention du diplôme du Cycle Supérieur de Gestion par : Said RHOMAD Jamaleddine Mohammed IDRISSI Jury: Président : Bouzid AZZOUZI, Professeur à l’ISCAE, Directeur de recherche Suffragants : Rachid M’RABET : Professeur et Directeur Général de l’Institut Supérieur de Commerce et d’Administration des Entreprises Ahmed LAÂBBOUDI : Professeur à la Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales, Université Mohammed V – Agdal et Directeur Général du Centre Marocain de Conjoncture (CMC) Adnane DEBBAGHE : Ex Président de la Fédération des PME/PMI et membre de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc Mars 2005 Dédicace A n o s p a r e n t s q u e D i e u l e s p r é s e r v e A n o s d e u x f a m i l l e s r e s p e c t i v e s 1 R e m e r c i e m e n t s La présente recherche n’aurait pu aboutir sans les orientations et les conseils précieux de notre Directeur de recherche Monsieur Bouzid Azzouzi. Qu’il trouve, ici, l’expression de notre profonde reconnaissance. Nous remerions vivement messieurs Rachid M’RABET, Ahmed LAABOUDI et Adnane DEBBAGHE qui ont accepté d’honorer ce travail par leurs appréciations. Nous tenons à remercier vivement M. Rachid M’RABET, Directeur Général de l’ISCAE et M. Ahmed ASSLOUN, Directeur du Cycle Supérieur de Gestion ainsi que l’ensemble du personnel de notre Institut pour leur disponibilité chaque fois qu’ils ont été sollicités. Toute notre gratitude va également à Messieurs Abdennacer Daif, Directeur Général de Daif Conseil et Mohcine Bakkali, Directeur Général Adjoint de Moussahama pour les nombreux conseils qu’ils nous ont prodigués pour la réalisation de ce travail. 2 E x t r a i t d e l a L e t t r e d e S A M A J E S T E l e R O I F e u H AS S AN I I Adressée au Premier Ministre Abderrahmane El Youssoufi A l’occasion de la préparation du plan de développement économique et social 2000-2004 3 ………… Le développement global pour lequel nous oeuvrons, signifie la promotion du pays dans tous les domaines économiques, sociaux, culturels et politiques et l’édification de son développement, de telle manière que l’ensemble de ses composantes puissent bénéficier des fruits du progrès, aussi bien au niveau des catégories sociales que sur le plan spatial. Sur cette base, il importe de concevoir une stratégie de développement intégré dont l’exécution aura pour but de renforcer les structures de la société, d’intégrer ses différentes composantes et de consolider son tissu et son unité. Il s’agit essentiellement de ce qui suit - Premièrement: la promotion des régions défavorisées et leur intégration dans la dynamique du développement, notamment en rattrapant le retard dont souffre le monde rural en matière d’équipements socio-économiques, et en trouvant des solutions à la baisse du revenu, à l’analphabétisme et à l’insuffisance des prestations sociales. - Deuxièmement : l’intégration de la jeunesse, particulièrement celle instruite, dans le processus de production, afin de tirer profit de ses potentialités remarquables et de ses hautes compétences au service du développement économique et social du pays, en l’incitant à la créativité, à l’innovation, en comptant sur elle-même, sans négligence, ni hésitation. - Troisièmement: l’association de la femme aux activités de développement en lui permettant d’exercer tous ses droits, en tant qu’élément agissant et influent au sein de la société. - Quatrièmement: la lutte contre la pauvreté, la marginalisation et l’exclusion, qui sont contraires aux préceptes de notre sainte religion, fondée sur un ensemble de valeurs humaines, en premier lieu le renforcement de la solidarité et de l’entraide et la préservation de la dignité. ………….. Sa Majesté le Roi Feu Hassan II Fait, au Palais Royal à Rabat, Mardi 17 joumada II 1420 de l’Hégire, correspondant au 28 septembre 1999 4 E x t r a i t d u M e s s a g e d e S A M A J E S T E L E R O I M O H A M M E D V I Adressé aux participants au séminaire « La PME : moteur de croissance économique » organisé par le Ministère des Affaires Générales du Gouvernement, du 30 novembre au 1er décembre 1999 5 ………. L’objectif du développement durable du secteur des petites et moyennes entreprises que nous voulons atteindre, demeure tributaire de la prise de conscience, par l’ensemble des acteurs économiques, du rôle vital qui incombe à ce secteur et de leur engagement à veiller à l’adaptation de leurs méthodes de travail et de leurs pratiques de sorte à réagir et à répondre positivement aux dispositions de la charte nationale après qu’un consensus se fut dégagé à son sujet et qu’elle fut adoptée conformément aux procédures constitutionnelles qui lui confèrent force de loi. Nous saisissons, par ailleurs, cette occasion pour nous adresser aux institutions financières les incitant, de nouveau, à accorder davantage d’attention à ce secteur, en veillant à adapter leurs méthodes d’évaluation de la faisabilité des projets, à mettre en place les structures d’accueil et les mécanismes de financement à même de lui permettre de se doter des ressources nécessaires à ses investissements et à son fonctionnement par le biais d’une mobilisation optimale des crédits étrangers qui lui sont destinés et d’une plus large affectation de l’épargne nationale à son profit, sans toutefois perdre de vue les exigences de préservation de la solidité de notre système monétaire et financier et des fondements qui lui confèrent la crédibilité aux plans national et international. Il est évident que le renforcement du tissu des petites et moyennes entreprises dans notre Royaume est tributaire de l’attention qui sera portée à ce secteur par l’administration territoriale et les collectivités locales à tous les échelons et de leur engagement effectif et permanent à le soutenir et à lui faciliter la tâche. Ceci nécessite, vu l’importance du rôle de ces instances, que le degré de leur implication dans ce domaine soit l’élément déterminant dans notre évaluation de leur performance et de leur capacité à répondre à nos attentes concernant la transformation profonde qu’elles doivent opérer dans la qualité de leurs pratiques, la méthode de leur gestion et la nature de leur comportement. Au-delà de ces considérations, nous souhaiterions nous adresser aux petites et moyennes entreprises elles-mêmes pour leur dire que nous attendons d’elles qu’elles consentent, elles aussi, les efforts nécessaires pour s’organiser et s’intégrer dans des réseaux d’alliances diversifiées tant au niveau des objectifs que des partenaires, afin qu’elles jouent pleinement le rôle que nous attendons d’elles en matière de création de richesses, de multiplication des opportunités d’emploi, de diffusion de l’esprit d’innovation et d’initiative. Nous comptons sur leur participation active et efficiente au progrès et à la stabilité de notre société, à la promotion de ses valeurs authentiques incitant à la perfection de l’ouvrage, à la sincérité dans les relations et à la solidarité basée en toutes circonstances sur la justice et l’équité. Nous sommes persuadé que toute approche stratégique visant le renforcement de notre système de production, l’enrichissement de son tissu et l’amélioration de sa compétitivité, doit être une approche globale. Le développement ne peut être réduit à des techniques, des moyens financiers ou des débouchés dont la responsabilité incombe à l’Etat ou à un quelconque opérateur dans le domaine économique et social. Le développement exige, au contraire, que l’acte de produire soit hissé au niveau d’une obligation responsable et objective ayant pour finalité la stabilité et l’immunité de la patrie en matière de croissance économique, de solidarité sociale et d’harmonie culturelle et spirituelle. Ainsi, le développement est un processus de mobilisation qui requiert la conjugaison des efforts de toutes les forces vives du pays pour moderniser l’environnement de la production et aboutir à une convergence des vues et des ambitions légitimes de chacun des différents partenaires, sur la base de l’action honnête au service de l’entreprise en tant que moyen collectif de création de richesses et d’emplois. Il s’agit également de veiller, de manière collective, à la distribution équitable du revenu et du produit du labeur, car c’est le meilleur moyen d’inciter à la productivité et de promouvoir des relations civilisées au sein d’une société qui aspire à la paix et à la fraternité, entre ses différentes composantes et à assurer des conditions de vie dignes à tous ses membres, dans le respect de sa personnalité souveraine tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de ses frontières……. Sa Majesté le Roi Mohammed VI Fait au Palais Royal de Rabat, le 29 novembre 1999 6 Introduction générale 7 Evolution de l’environnement des PME À la suite de la crise économique du début des années 1980, les gouvernements marocains qui se sont succédés ont accéléré le train des réformes introduites avant cette date et appliqué une politique de rigueur visant à uploads/Finance/ le-financement-de-l-innovation-dans-la-pme-marocaine-apport-du-capital-investissement.pdf

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  • Publié le Jui 17, 2022
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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