Le nom Noyau du groupe nominal : noms propres, noms communs. Morphologie : mot

Le nom Noyau du groupe nominal : noms propres, noms communs. Morphologie : mot porteur d’un genre et susceptible de varier en nombre ; simple ou composé (constitué de plusieurs mots). Syntaxe : forme, avec un déterminant, le groupe nominal minimal. (L’article, ce rire, vingt rois). Les noms propres sont parfois employés sans déterminant (surtout les noms de villes, de personnes). Par l’adjonction d’un déterminant, tout mot peut devenir un nom (par conversion / recatégorisation). Le rire. Le pour et le contre. Le nom commun Possède une signification générale, d’une définition et évoque tout objet de pensée répondant à son sens général à un référent précis (emploi spécifique) ou à tous les éléments de sa classe (emploi générique). Chat / Le chat noir de ma belle-mère. En distinguant selon leur signification, on trouve : - des noms abstraits et concrets (perceptibles par les sens / idées, notions, sentiments…) - noms comptables et noms massifs (table, enfant, fourmi / eau, vin, liberté) – les déterminants employés changent en fonction de ce critère (une table / de l’eau, pas *une eau). Certains noms ont des emplois comptables et non comptables (un bœuf / du bœuf) - noms animés / inanimés, avec les animés humains répondant à la question ‘qui’. Les inanimés répondent à une question en quoi ? que ? (qu’as-tu mangé ? qui as-tu mangé ?). A la différence des inanimés, bcp d’animés peuvent varier en genre (un âne / une ânesse) - noms collectifs / individuels (foule, tas, bouquet / homme, vache…) – certains verbes et adjectifs sont spécifiques à l’une ou l’autre catégorie (*une abeille se disperse) - noms prédicatifs – pour construire des locutions ou constructions à verbe support, avec le nom comme élément prédicatif et le verbe n’assure que la conjugaison : avoir peur, avoir sommeil. Le nom propre - nom commun associe signifiant à signifié, nom propre associe signifiant à référent spécifique - majuscule, généralement invariables en nombre, se passent souvent de déterminant. - Noms propres de personnes (Guillaume), de lieux (Nantes), d’institutions (la Sorbonne), périodes historiques (la Renaissance) - Les Parisiens, les jésuites, les Capétiens ont une définition, donc pas vraiment des noms propres. Les expansions du nom - Groupe nominal minimal (avec déterminant) - Groupe nominal étendu (Il mangeait de ses dents [blanches] un steak [bien trop cuit] – les expansions peuvent être supprimées, la phrase reste correcte. La nature des expansions du nom - Adjectif ou groupe adjectival en fonction épithète o Les petits ruisseaux font les grandes rivières. - Nom épithète o Suit directement le nom sans marque de détachement et sans déterminant (une girafe mâle, un remède miracle, le côté nord, le Président Macron). - Groupe prépositionnel en fonction de complément du nom o La maison de mes parents. Une tasse de lait. Les gens d’ici. o Les groupes prépositionnels peuvent être récursifs, c’est-)-dire emboîtés les uns dans les autres (« un détail du triomphe de saint Georges ») - Proposition o Proposition relative, introduite par pronom relatif, peut être coordonnée à un adjectif épithète du nom qu’elle complète : « Je lisais un livre QUI ME PLAISAIT » o Proposition conjonctive essentielle (pour les noms correspondant à des verbes, des propositions essentielles introduites par une conjonction de subordination : « L’espoir [que je réussirai] me soutient. » Les expansions détachées du groupe nominal - Certaines expansions sont détachées du groupe nominal, tout en dépendant de lui. o Détachement par la ponctuation (virgule, deux-points etc.) o Apporte un complément d’information à l’ensemble du groupe nomibal o Fonction : apposée au groupe nominal - Groupe nominal détaché o Elément nominal, détaché du nom, sans copule : « Paris, la capitale de la France,… » - Adjectif détaché o « Le paysan, furieux, leva la main ». - Groupe prépositionnel détaché o « Cet enfant, d’une grande intelligence, s’en est toujours bien sorti. » / « De forte mauvaise humeur et très humilié, Julien ne dormit point. » - Proposition subordonnée détachée o Proposition relative : « IDonnant sur la cour, il y avait une seconde chambre, OU COUCHAIT SA FILLE ANGELE. » o Proposition conjonctive : « Elle sourit à cette pensée douce – qu’il sera bientôt là. » o Proposition participial ou construction absolue : « Le père Simon, la tête baissée, le dos arrondi sous la pluie, disparaissait… » uploads/Finance/ le-nom 1 .pdf

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  • Publié le Mar 02, 2022
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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