150 FCFA MERCREDI 29 Juin 2022 NUMERO 10349 Harouna Mathieu Alias Van Damme, po

150 FCFA MERCREDI 29 Juin 2022 NUMERO 10349 Harouna Mathieu Alias Van Damme, porté par la passion du Taekwondo P. 20 Le Président Mohamed Bazoum reçoit le Général américain Stephen J. Townsend et la Secrétaire d’Etat Française, Mme Chrysoula Zacharopoulou l A la Présidence de la République l Aboubacar Abzo/ONEP Le Chef de l’Etat avec le Général Stephen J. Townsend ... l Assemblée Nationale / Débat autour de l’orientation budgétaire de la période 2023-2025 Les députés s'impliquent davantage dans le processus de préparation du budget 2023 l Visite du ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions au Conseil Supérieur de la Communication « Nous sommes dans une bonne lancée pour nouer des relations saines et sincères », a déclaré M. Mahamadou Lawaly Dan Dano P. 3 Mme Chrysoula Zacharopoulou et M. Hassoumi Massoudou expliquent les enjeux d’un partenariat exemplaire l Idrissa Hamadou / ONEP l Conférence de presse sur la coopération franco-nigérienne P. 5 l Aboubacar Abzo/ONEP ... puis avec Mme Chrysoula Zacharopoulou P. 2 P. 3 Mercredi 29 Juin 2022 NATION 2 L' exercice du Débat d'Orientation Budgé­ taire auquel les députés se sont prêtés est devenu une tradition dans le processus d’élaboration du Budget de l’Etat. Le gouvernement, à tra­ vers le Ministère des Finances a depuis 2018 régulièrement présenté et débattu des grandes orientations de la poli­ tique économique et budgétaire à l’Assemblée nationale. Le DOB préfigure l'essentiel des priorités à afficher dans le pro­ jet de budget et programme 2022 et permet aux députés de renforcer leurs capacités et connaissances en amont du vote du projet de loi de finances et de donner leurs avis sur les hypothèses, les options de po­ litiques économiques et leur traduction. Dans son mot introductif, le président de la commission des finances et du budget a expli­ qué que la loi organique n°2012-09 du 26 mars 2012 re­ lative aux Lois de Finances, prévoit de faire accompagner le projet de loi des Finances de l'année d'un certain nombre de documents dont celui de Pro­ grammation Budgétaire et Economique Pluriannuelle (DPBEP). Ce document, a-t-il précisé, qui couvre une période minimale de 3 ans, sert de base pour le DOB. « C'est un document qui présente les orientations du gouvernement sur les trois années à venir, en tenant compte des orientations du Programme de Renais­ sance acte III, de l'environne­ ment macroéconomique international, régional et natio­ nal ; il tient également compte des différentes contraintes sé­ curitaire, climatique et de l'im­ pact de la Covid-19 », a déclaré le député Issaka Assoumane. Après la présentation du Docu­ ment de Programmation Bud­ gétaire et Economique Pluriannuelle 2023-2025 par le rapporteur général de la com­ mission, les parlementaires ont posé plusieurs questions au mi­ nistre des Finances, Dr Ahmat Jidoud sur la programmation budgétaire de la période 2023- 2025. En réponse aux préoccupa­ tions des parlementaires, le ministre des Finances s'est lar­ gement attardé sur les pers­ pectives pour la période 2023-2025, les principales hy­ pothèses de projection ainsi que, les contraintes et risques budgétaires. Selon lui, le Docu­ ment de Programmation Bud­ gétaire et Economique Pluriannuelle évalue le niveau global des recettes attendues de l'Etat, décomposées par grandes catégories d'impôts et de taxes, et les dépenses bud­ gétaires, décomposées par grandes catégories de dé­ penses. « Il vise à projeter, d'une part, les perspectives de mobilisation des ressources sur une période triennale, et d'autre part, à affecter ces ressources aux Ministères et Institutions pour la mise en œuvre des pro­ grammes budgétaires », a-t-il souligné. Il faut en outre expliquer que selon les Perspectives de l'Éco­ nomie Mondiale (PEM), pu­ bliées en janvier 2022 par le Fonds Monétaire International (FMI), il ressort que le rythme de l'activité économique mon­ diale s'est établi à 2,6% en moyenne sur la période 2017 2021. La croissance écono­ mique mondiale était à 3,8% en 2017, à 3,6% en 2018, avant de ralentir à 2,8% en 2019 et à 3,1% en 2020, puis rebondir à 5,9% en 2021, en lien avec une reprise progressive de l'activité. Selon les mêmes perspectives, la croissance mondiale devrait connaitre un ralentissement en 2022 et 2023, dans un contexte marqué par le fléchissement du redémarrage de la consomma­ tion et des investissements et par le retrait des mesures de soutien macroéconomique et les conséquences de la guerre en Ukraine. Dans ce contexte, le taux de croissance de l'acti­ vité économique mondiale s'établirait à 4,4% en 2022 et 3,8% en 2023, après 5,9 % en 2021. Au plan régional la croissance moyenne annuelle de la CE­ DEAO est de 2,2% sur la pé­ riode 2017-2020, imputable à la performance des économies de la zone UEMOA, malgré la fai­ ble performance de l'économie nigériane en lien principale­ ment avec la baisse des cours des produits de base (pétrole brut, uranium, etc.) et la pandé­ mie de la Covid-19. En 2021, le taux de croissance est estimé à 3,5% imputable à la reprise de l'activité écono­ mique, l'amélioration des cours des matières premières, etc. Dans l'espace UEMOA, le taux de croissance de l'activité éco­ nomique s'est établi à 5,2% sur la période 2017-2020. Il est es­ timé à 6,1% en 2021 avec la re­ prise de l'activité économique. Le ministre Dr. Ahmat Jidoud a présenté la situation de l’envi­ ronnement économique natio­ nale, malgré les difficultés, le gouvernement a tenu le coup. Le ministre des Finances a donné les projections du bud­ get pour les années 2023-2025 qui se présente par année qui est de ; 2023 2.266, 17 milliards ; 2024 3.138, 23 milliards et 2025 3.472, 87 milliards. En ce qui concerne, les prévi­ sions 2023-2025, elles sont fondées sur des bonnes pers­ pectives. Selon le ministre des Finances, elles tiennent compte des tendances du passé, des mesures nouvelles, d'une amé­ lioration de la situation sanitaire et sécuritaire et de l'aboutisse­ ment des grands projets et pro­ grammes. Ainsi, il en ressort un taux de croissance moyen de 9,4% et 10,8% respectivement pour le scénario de référence et le scénario optimiste. Pour l'an­ née 2023, la politique budgé­ taire est orientée de manière spécifique sur la mise en œuvre des actions de relance et de transformation de l'écono­ mie. Dans l'optique de contenir le rythme de progression des dé­ penses et une meilleure dota­ tion des ressources budgétaires, les allocations se­ ront basées à la fois sur les priorités du gouvernement, et les besoins réels des Minis­ tères et Institutions, ainsi que leurs capacités réelles d'exécu­ tion. Les mesures de rationali­ sation et d'amélioration de leur qualité et efficacité seront ren­ forcées par la poursuite de la réforme sur le budget pro­ gramme et la modernisation des systèmes informatisés de suivi de l'exécution du budget et des marchés publics. Ainsi, la politique de finance­ ment restera essentiellement ancrée, d'une part, sur le re­ cours à un endettement pru­ dent axé sur les ressources concessionnelles et, d'autre part, sur les partenariats public- privé de type BOOT. Par ailleurs, « le gouvernement s'attachera au développement du secteur privé à travers l'amélioration du climat des af­ faires et le renforcement du ca­ pital humain ainsi que la réduction des coûts des fac­ teurs de production, transport et énergie notamment », a indi­ qué Dr. Ahmat Jidoud. Il faut en outre appuyer que, les actions de promotion du déve­ loppement du secteur financier seront confortées avec la pour­ suite de l'installation de nou­ velles banques ainsi que celle de l'élargissement du réseau existant. L'année 2023 consa­ crera également a-t-il ajouté, la montée en puissance de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Finance Inclusive avec l'opérationnalisation du Fonds de Développement de l'Inclusion Financière (FDIF) et du Fonds d'appui au Finance­ ment des PME/PMI (FONAP). Toutefois, des risques pèsent sur les hypothèses ayant per­ mis de bâtir ce cadrage. Pour minimiser les effets négatifs de ces risques des mesures d'at­ ténuations seront prises. l Seini Seydou Zakaria l Assemblée Nationale / Débat autour de l’orientation budgétaire de la période 2023-2025 Les députés s'impliquent davantage dans le processus de préparation du budget 2023 Les parlementaires ont tenu hier à l’hémicycle de l'Assemblée nationale, une séance plénière dans le cadre des travaux de la première session ordinaire au titre de l'année 2022. Elle a été consacrée au Débat d'Orientation Budgétaire (DOB) 2023-2025. Ce débat consuite par le président de l'institution, M. Seini Oumarou, en présence du ministre des Finances, M. Ahmat Jidoud, est une prescription de la loi organique relative aux lois de Finances. La commission saisie au fond est celle des Finances et du Budget, présidée par le député Issaka Assoumane avec le rapporteur, M. Mahamane Laouali Zabeye Moussa. Ce débat permet aux élus du peuple de s'impliquer davantage dans le processus de préparation du budget 2023 de l'Etat et ainsi de mieux accomplir leur mission de contrôle de l'action gouvernementale. l Seyni Moussa / ONEP Le ministre des Finances présentant aux députés le document d’orientation budgétaire l Seyni Moussa / ONEP Une vue des cadres du ministère des finances Mercredi 29 Juin 2022 NATION uploads/Finance/ le-sahel-du-29-juin-2022.pdf

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  • Publié le Nov 19, 2022
  • Catégorie Business / Finance
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