Introduction général Dans les pays en voie de développement à économie libérale

Introduction général Dans les pays en voie de développement à économie libérale tels que le Maroc, l’importance de la création d’entreprise et par suite des promoteurs créateurs est vitale pour la dynamique et le développement. La création d’entreprise apparait comme source de richesses nouvelles, d’emplois, d’apprentissage technique et technologique, de développement de relations interindustrielles, de coopération internationale. C’est aussi un phénomène cumulatif générateur d’initiatives nouvelles de création d’entreprise, en particulier en plan régional, en valorisant les potentialités présentes et le marché local. Dans une économie libérale, la création d’entreprise est un impératif non seulement économique mais également social. Au Maroc 400000 jeunes environ arrivent en âge de travailler chaque année et au moins le quart de ces jeunes vient augmenter la masse des demandeurs d’emplois sans grande chance de voir leur demande satisfaite. Ce déficit dans emplois à créer est important et constitue une pesanteur socio-économique incontournable pour tout décideur public ou privé. Seul un investissement productif privé très actif peut alléger cette pesanteur. Au Maroc, on compte presque 50000 créations d’entreprise annuellement, ce qui est largement faible si on le compare avec la France avec un nombre de création de 500000. Ainsi ces entreprises nouvellement crées se caractérisent par un taux de mortalité élevé et faute de statistique crédible, on ne peut pas mesurer le nombre effectif des entreprises qui parviennent à assurer leur pérennité. Ce taux faible de création d’entreprise et le taux élevé de sa mortalité peut s’expliquer par des difficultés rencontrées par l’entrepreneur en phase de pré-création ainsi en phase de post création. Ce travail consiste à énumérer les principales difficultés rencontrées par l’entrepreneur marocain qui l’empêchent de concrétiser son idée. Ces problèmes naissent d’abord du manque d’information et une méconnaissance du marché, ainsi que des entraves d’ordre environnemental : problème de localisation lié au prix excessif du foncier, des difficultés techniques qui résident dans l’acquisition de l’équipement nécessaire et de la maitrise technique et technologique, ainsi que des barrières humaines et sociales. Des difficultés financières qui heurtent la réalisation du projet et qu’on peut subdiviser en deux points essentiels : l’insuffisance de fonds propres et l’accès complexe au crédit. En dernier lieu, on va aborder les obstacles d’ordre administratif et les complexités légales et réglementaires. Issue de l'aspiration à l'autonomie et du besoin d'accomplissement propre à l'entrepreneur, la PME constitue le noyau intégrateur du développement économique local. Bien plus qu'une simple entité corporative, elle représente un élément actif de son milieu et en ce sens, s'y amalgame jusqu'à en devenir partie intégrante. À ce titre, la PME subit des turbulences continuelles et conjoncturelles au rythme de cet environnement. Pour diverses raisons, il appert que certaines PME et/ou leurs gestionnaires ne sont en mesure de suivre le mouvement et encore moins de s'y adapter. Le redressement prend alors tout son sens, visant à assurer la préservation systématique des acquis de l'entreprise, de ses instigateurs, mais également ceux du système économique et social dont ils font partie. Chapitre 1 : la PME Section1 : les définitions de la PME Originant du capitalisme de marché et en tant qu'intervenantes actives de son Système économique, les PME favorisent l'accumulation du capital financier et sont-le Fruit du caractère entrepreneurial de leurs instigateurs. Elles symbolisent également L’aspiration à l'autonomie de ses créateurs, tout en permettant d'optimiser leurs Potentiels créatifs. De plus, selon nombre d'auteurs (Gasse (1980), Kirzner (1982), e t c) elles représentent l'élément de régulation entre l'offre et la demande des marchés, résultant d'une mauvaise affectation des ressources. La PME est ainsi poussée vers un but ultime, une finalité essentielle, justifiant son implantation et son maintien, soit la création de valeurs économiques durables fouleurs actionnaires (Allaire, Mongeau, Parent, 1991). En situation saine, l'entreprise se doit donc de réaliser son objectif premier, en rémunérant les ressources financières investies et en permettant de générer des liquidités suffisantes pour couvrir les dépenses opérationnelles, tout en respectant ses engagements de brèves échéances (Crucifix, Demi, 1992). La PME évoque donc une symbolique valorisant fortement ses créateurs dans le contexte économique actuel. Toutefois, elle ne peut être justifiée, que par l'atteinte d'une rentabilité et d'une liquidité adéquate, permettant dans un cas de générer des bénéfices et dans l'autre, d'assurer son autofinancement. Malgré cette finalité financière et les obligations qui en découlent, bon nombre de PME sont créées et d'autres disparaissent. Malgré tout, elles contribuent considérablement à l'activité économique et au bien-être collectif de la société dont elles font partie à part entière. Dans une économie où le taux de chômage demeure constant et à un niveau très élevé, la création de nouvelles entreprises et de nouveaux emplois demeure une préoccupation de toute première importance, toutefois le maintien de ceux en place l'est davantage. En 19891, le Canada dénombrait 932 396 entreprises, dont 25,2% au Québec, de ce nombre, 98,7% (incluant les travailleurs autonomes) étaient des PME (moins de 100 employés secteur de la transformation et 50 dans les autres). Depuis la dernière décennie, les PME sont principalement responsables de l'emploi sur le territoire canadien. À ce titre, rappelons, que ces mêmes PME, versaient alors 67,1% de l'ensemble de la masse salariale. À l'heure des grands regroupements économiques, tels: le Marché Commun Européen, le projet d'accord tripartite de libre échange regroupant le Canada, les États- Unis et le Mexique (A.L.E.N.A.) et la C.E.I., il va de soi que la mondialisation des marchés devient inéluctable. Ces nouveaux éléments impliquent une polarisation de l'activité économique et feront évoluer encore plus rapidement l'environnement externe, déjà très turbulent de la PME. De plus, les nouvelles règles du jeu qui seront imposées modifieront de façon substantielle les marchés concurrentiels et le contexte d'incertitude dans lequel les PME et leurs gestionnaires se doivent d'évoluer. Il est souvent fait état de l'influence du contexte économique, de ses impacts sur la variation du volume d'activités de la firme, ainsi que de ses répercussions sur le succès ou l'échec d'une entreprise, cependant ces variables externes ne peuvent être à elles seules tenues responsables des constats organisationnels. Il faut préalablement se rappeler que ce sont des individus, des gestionnaires qui en tracent et gouvernent les destinées. Bien qu'ils Oit avancé parmi les causes de défaillance (Dolan, 1983), l'impact des conditions économiques générales sur les difficultés des entreprises, il n'en demeure pas moins commode à apprécier et bien peu de recherches permettent d'approfondir la relation entre le ralentissement de l'activité économique et la défaillance. La plupart des études tendent à démontrer que les causes de défaillance ou de succès d'entreprises sont attribuables principalement à des facteurs micro-économiques, relevant du cadre interne spécifique à chaque entreprise. Toutefois, l'environnement pour sa part, possède également ses incidences organisationnelles. En ce sens, la récession qui se termine aura apporté des modifications significatives en terme concurrentiel, sur la disponibilité des ressources humaines, matérielles et financières. De plus, elle aura laissé derrière elle des traces tangibles de son effet s u r l'échiquier économique environnant la PME. Ces éléments de contrainte externe s u r lesquels le gestionnaire ne possède que peu d'influence, mais qui peuvent favoriser ou menacer la survie de l'organisation, tels: le resserrement des politiques de crédit, la réforme de la loi (C-22) concernant l'insolvabilité et la faillite, etc.. D'un point de vue Financier, les problèmes liés à la structure des PME se caractérisent par la sous-capitalisation ou le surendettement. La rationalité limitée, une répulsion de l'entrepreneur à s'adjoindre de nouveaux actionnaires (fortement sensibilisée aux coûts d'agences), les restrictions financières, une aversion naturelle pour le risque et une capacité limitée d'injection de capitaux propres, ne sont là que quelques-unes des variables explicatives de cet état de fait (Surret, 1983). En réalité, la sous-capitalisation oppose la PME à une sur-utilisation des leviers opérationnels et financiers et ampute d'autant leur capacité à générer des bénéfices. Ainsi, les PME peuvent être considérablement affectées par divers éléments, tant externes qu'internes à l'organisation. Ces catalyseurs de crise peuvent représenter des opportunités de succès organisationnel ou à l'inverse, l'effet levier projetant la PME vers la défaillance. uploads/Finance/ les-pme-en-difficultes.pdf

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  • Publié le Apv 10, 2021
  • Catégorie Business / Finance
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