MERCREDI 17 JUIN 2020 - 25 CHOUEL 1441 - N° 7776 - PRIX ALGÉRIE : 30 DA - ISSN
MERCREDI 17 JUIN 2020 - 25 CHOUEL 1441 - N° 7776 - PRIX ALGÉRIE : 30 DA - ISSN 1111-2166 Le Quotidien D'ORAN Edition Nationale d'Information Le BEM suscite toujours des controverses Lire l'article de M. Aziza page 3 LE MINISTRE S'EXPLIQUE SUR SON MAINTIEN Lire l'article de R. N. page 2 CORONAVIRUS EN ALGÉRIE Les propos d'une responsable de l'OMS «mal interprétés» Les professionnels s'insurgent TAXATION DU MÉDICAMENT POUR COUVRIR LE DÉFICIT DE LA CNR Lire l'article de M. Aziza page 2 BOURSE D'ALGER Le retrait de NCA Rouiba fixé au 26 juillet P . 4 TIRS SUR DES INDIVIDUS À LA FRONTIÈRE MALIENNE Le MDN dément des «allégations infondées» P . 3 Quand une Bourse en avale une autre P . 4 Akram Belkaïd, Paris Le Covid-19 : une occasion pour changer ce monde Par Abdelatif Kerzabi P . 5 E V E N E M E N T 02 Le Quotidien d'Oran Mercredi 17 juin 2020 Président Directeur Général Directeur de la Publication Mohamed Abdou BENABBOU INTERNET: http://www.lequotidien-oran.com E-mail : infos@lequotidien-oran.com publicite@lequotidien-oran.com admin@lequotidien-oran.com lequotidiendoran@yahoo.fr Diffusion : Ouest: SEDOR Tél.: 041.58.85.52- Centre: SEDOR - Est: SO.DI. PRESSE - Sud: TDS Imp. : Oran : imprimerie "Le Quotidien d'Oran" Alger : imprimerie "Le Quotidien d'Oran" Constantine : S.I.E. Ouargla: S.I.A. Rédaction Constantinoise Tél. : 031.92.12.11 Fax : 031.92.12.22 Rédaction Algéroise Tél. : 021. 64.96.39 -Fax : 021. 61.71.57 Pub Tél.: 021. 64.96.44 Fax Pub: 041.23.25.21 Fax et Rédaction: 041.23.25.20 Direction - Administration Rédaction centrale 63, Ave de l'ANP - Oran B.P.N°110 - Oran Tél. 041.23.25.22 23.25.23 / 23.25.24 23.25.69 / 23.25.84 / 23.26.15 Le Quotidien D'ORAN D'ORAN D'ORAN D'ORAN D'ORAN Edition Nationale d'Information Editée par la SPA ORAN - PRESSE au Capital de 195.923.000,00 DA P eut-on se référer au chif- fre officiel de 8,5 mil- lions de citoyens, re- censés dans les zones d’ombre, pour déduire que l’Algérie compte autant de pauvres, soit un taux de 20 % (un cin- quième) de sa population ? Cela serait intelligi- ble de tirer un lien entre ce chiffre et le nombre de pauvres en Algérie, qu’on n’a jamais pu défi- nir avec précision hors cadre légal des nécessi- teux bénéficiant de l’aide des pouvoirs publics, mais l’évaluation pourrait être incorrecte. D’ailleurs, officiellement, comme on peut le re- marquer, on ne parle pas de nombre de pauvres mais de gens vivant dans quelque 15.000 «zo- nes d’ombre», selon un langage récent, ou zo- nes enclavées et déshéritées, selon une défini- tion anciennement usitée, de ces lieux non tou- chés par le développement. Un développement en marche, avec 2.238 projets lancés au cours des cinq (5) derniers mois dans ces zones, dont «686 projets» réceptionnés dans ces coins, pas toujours aussi reculés qu’on le pense, puisque la capitale, à elle seule, compte «299 zones d’om- bre», malgré le fait, a précisé par le ministre de l’Intérieur, M. Beldjoud, que les difficultés ne sont pas du même degré que celles des zones situées dans l’Algérie profonde, qui ne dispo- sent parfois même pas de besoins élémentaires tels que le gaz, l’électricité et l’eau. C’est à ce niveau de la description des zones d’ombre qu’il faudrait braquer la lumière pour faire la diffé- rence entre la pauvreté dans son sens absolu et la pauvreté relative qui ne repose pas sur le cri- tère monétaire ou le niveau de revenu défini par rapport au niveau de vie général de la popula- tion. Il s’agit d’une pauvreté dans le sens des conditions de vie basées sur des critères de pri- vation d’un certain bien-être qui bénéficie à d’autres membres de la communauté, soit l’iné- Abdelkrim Zerzouri Pauvres conditions de vie ! galité sociale. Car la pauvreté, c’est aussi l’exclusion de cer- taines conditions, qui étaient classées parmi les avantages sociaux, et qui sont devenues par la force du développement des pratiques courantes, voire élémentaires, comme l’accès au gaz de ville pour se chauffer en période de froid, à l’électricité, au réseau téléphonique, à la route et autres ins- tallations de voiries et réseaux divers. Donc, des gens relativement à l’aise sur le plan financier, des salariés ou des fellahs qui tirent leurs res- sources financières de la vente des produits ré- coltés, peuvent figurer parmi les 20 %. Ces der- niers se retrouveraient plus dans le classement des marginalisés ou laissés-pour-compte par les autorités plutôt que sur la liste des pauvres. Cer- tes, il y en a assurément qui répondent aux cri- tères de pauvreté parmi eux, revenus faibles ou inexistants, mais pas l’ensemble de cette popu- lation. Aussi, il faut admettre que d’une manière générale, l’Algérie n’a jamais pu établir avec pré- cision le recensement de ses pauvres. De nombreuses difficultés empêchent l’accom- plissement de ce travail, dont l’activité informel- le, qui emploie des milliers de personnes, tou- tes qualifiées pour obtenir un certificat de non- activité et accéder aux bénéfices accordées aux pauvres, sous diverses formes de soutiens étati- ques. En conclusion, posons la question inver- se, est-ce qu’on pourrait affirmer qu’au bout de cette prise en charge par les autorités, de ces zones d’ombre, l’Algérie compterait «zéro» pau- vre ? Bien évidemment non, il y aura moins d’iné- galités sociales, moins de citoyens exclus des conditions de vie décentes, mais pour réduire la pauvreté, il faudrait produire de la richesse par le biais du développement de l’économie natio- nale et garantir une équité en matière de la dis- tribution de cette richesse. M. Aziza L es trois Associations pharma- ceutiques, l’Union nationale des opérateurs de la pharma- cie (UNOP), le Syndicat national des pharmaciens d’Officine ( SNA- PO ) et l’ Association des distribu- teurs algériens (ADPHA ), ont ex- primé leur consternation, à propos des déclarations faites par le direc- teur général de la Caisse des retrai- tes (CNR), Slimane Melouka. Ce dernier a déclaré récemment, sur les ondes de la Chaîne 3 de la Radio nationale, que la CNR connaît une situation assez difficile, sur le plan financier. Evoquant, l’existence des sources additionnelles exploitables au bénéfice de la Caisse de retrai- te, il a cité le prélèvement de taxes sur le tabac, sur la téléphonie mo- bile ou sur les médicaments. Les acteurs du Secteur pharma- ceutique, doublement affectés par la crise sanitaire et économique, s’attendaient, disent-ils, à des me- sures capables d’amortir, un tant soit peu, les effets de la crise et à des réponses à leurs doléances qui datent de plusieurs années. Mais, selon eux, le directeur de la Caisse des retraites n’a pas trouvé mieux que d’affirmer «que le financement du déficit structurel de la CNR de- vrait être assuré par une taxation à appliquer au médicament, au ta- bac et à l’alcool». Dans un communiqué rendu pu- blic, les trois associations ont esti- mé que «ce type de propositions relève d’une approche tout à fait inacceptable et injuste, parce qu’elle consiste à regarder l’industrie phar- maceutique nationale comme une activité rentière et source de profits indus». Et ce «au moment même où le gouvernement lui-même consi- dère qu’elle revêt un caractère sen- sible et stratégique». Les rédacteurs du communiqué qui se disent «pro- fondément affectés par les déclara- tions publiques du directeur géné- ral de la caisse», ont rappelé que «la filière de l’industrie pharmaceu- tique est l’une des très rares au sein de notre économie qui soit, totale- ment, régulée dans l’ensemble de ses segments, et les prix pratiqués sont fixés directement par la puis- sance publique et dont les transac- tions sont réellement transparentes, d’un bout à l’autre de la chaine de production et de distribution et échappent complètement aux pra- tiques de l’informel». Et de s’insur- ger que «le fait pour lui de considé- rer que c’est cette même industrie qui doit aujourd’hui être surtaxée pour les besoins de financement des déficits de gestion de son institution, R. N. L a direction régionale de l’Or ganisation mondiale de la San- té (OMS) pour l’Afrique a affirmé hier que les propos de sa première responsable, Dr Matshidiso Moeti, sur la situation de la pandémie du coronavirus en Algérie, tenus jeu- di dernier lors d’un point de pres- se virtuel, ont été «mal interprétés par certains médias». Dans un communiqué, la direc- tion régionale de l’OMS pour l’Afrique rappelle que «lors d’un point de presse virtuel avec des journalistes internationaux le 11 juin 2020", Dr Matshidiso Moeti avait été interrogée «sur les pers- pectives actuelles de la pandémie régionale de Covid-19», et que ses remarques «ont été mal interpré- tées par certains médias, qui les ont assimilées à une identification de l’Algérie comme étant une zone à incidence élevée dans la région». Le communiqué précise que «dans sa réponse, le Dr Moeti a indiqué que la région connaît une augmentation constante des cas de Covid-19 et qu’un certain nombre de pays, dont l’Algérie, gèrent les zones à incidence éle- vée (hotspots, ndlr) en prenant des mesures de santé publique fortes». La déclaration du 11 juin mentionne également l’Afrique du Sud et le Cameroun. Coronavirus en Algérie Les propos d’une responsable de l’OMS «mal interprétés» La direction uploads/Finance/ les-professionnels-s-x27-insurgent-le-quotidien 1 .pdf
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- Publié le Sep 14, 2022
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