Elaboré par : Encadré par : BOUCHMAKHT Fadma M. Badr HABBA Le 18/04/2017 | La g
Elaboré par : Encadré par : BOUCHMAKHT Fadma M. Badr HABBA Le 18/04/2017 | La gestion financière S8 : les différentes théories en finance 1 Remerciement : Nous tenons à remercier très professionnellement notre Professeur, Monsieur « HABBA Badr »qui, en dirigeant notre travail et en nous accordant de son temps, a fait part d’une marque d’estime et de confiance qui nous honore. Nous saisissons cette même occasion pour exprimer nos sentiments de reconnaissance particulière à tout le corps professoral de notre école, qui n’épargnent aucun effort pour nous divulguer toute information ou outil qui nous aiderait à effectuer nos travaux. Le 18/04/2017 | La gestion financière S8 : les différentes théories en finance 2 Sommaire : Remerciement………………………………………………………………………………… 1 1- La théorie de l'agence…………………………………………………………………………………………………………….3. 2- La théorie des couts de transaction…………………………………………………………………………………………6 3- La théorie du signal…………………………………………………………………………………………………………………9 4- la théorie de l’enracinement des dirigeants………………………………………………………………………… 11. 5- La théorie de la gouvernance d’entreprise…………………………………………………………………………….14. 6- La théorie des options …………………………………………………………………………………………………………..16 7- la théorie du free cash-flow ………………………………………………………………………………………………….18 8- La théorie du financement hiérarchique……………………………………………………………………………….. 20 Le 18/04/2017 | La gestion financière S8 : les différentes théories en finance 3 1. La théorie de l’agence : La théorie d’agence est fondée par M. Jensen et W. Meckling en 1976 pour remettre en cause l’analyse de la politique financière établit par Modigliani et Miler qui stipule que les dirigeants gèrent conformément aux intérêts des actionnaires et recherchent la maximisation de leur richesse et qu’il n'y a pas d'asymétrie d'information, alors que Jensen et Meckling partent du constat que relation d'agence est un contrat par lequel une ou plusieurs personnes (le principal) engagent une autre personne (l'agent) pour accomplir quelques services en leur nom, impliquant la délégation d'une partie de l'autorité de prise de décision à l'agent, et que ces différents individus ont des objectifs divergents et conflictuels et dont le niveau d'information diffère. La théorie d’agence repose sur deux hypothèses comportementales à savoir que les individus cherchent à maximiser leur utilité, et qu’ils sont susceptibles de tirer profit de l'incomplétude des contrats. En effet, les dirigeants sont les agents des actionnaires au sein de l'entreprise et ont comme mission la gestion l'entreprise dans le sens de l'intérêt des actionnaires. Or, ces deux derniers acteurs possèdent des fonctions d'utilité différentes et agissent de façon à maximiser leur utilité respective, à savoir le dirigeant a tendance à s'approprier une partie des ressources de la firme sous forme de privilèges pour sa propre consommation (dépenses discrétionnaires), on peut citer aussi leur volonté à renforcer leur position à la tête de l'entreprise et ils peuvent ainsi préférer la croissance du chiffre d'affaires à celle du profit. On peut dire alors que but est de servir l'intérêt social de l'entreprise avant de satisfaire les intérêts des actionnaires (distribution de dividendes ou revalorisation des titres) ou des salariés. Cette divergence d'intérêt est accentuée par la différence des risques encourus qui sont d’ordre de deux à savoir le premier est moral et l’autre de sélection adverse. En effet le risque moral se produit à cause de l'impossibilité pour le principal d'évaluer l'effort fourni par l'agent, et le phénomène de sélection adverse à cause de l'impossibilité d'avoir une connaissance précise des caractéristiques du bien ou du service sur lequel porte le contrat avec l'agent; ainsi, Le 18/04/2017 | La gestion financière S8 : les différentes théories en finance 4 en cas d'introduction en bourse, les investisseurs, contrairement au dirigeant-propriétaire ne connaissent pas précisément les caractéristiques de l'entreprise. Suite à ces conflits naissent des couts d’agence qui sont en trois types on distingue alors les coûts de surveillance qui supportés par le principal pour limiter le comportement opportuniste de l'agent et les coûts d'incitation engagés par le principal pour orienter le comportement de l'agent, puis on a les coûts d'obligation ou coûts d'engagement que l'agent peut avoir lui-même encouru pour mettre le principal en confiance appelés aussi coût de motivation, et en fin on a le coût d'opportunité, dénommé "perte résiduelle", qui s'assimile à la perte d'utilité subie par le principal par suite d'une divergence d'intérêt avec l'agent. Il faut signaler aussi que malgré le contrôle et l'engagement, on aura toujours une certaine divergence entre les décisions prises par l'agent et celles qui maximiseraient le bien-être du principal. La démarche entreprise par Jensen et Meckling a un objectif positif affirmé, il s'agit d'expliquer les phénomènes financiers observés; les variables privilégiées sont les coûts d'information, la structure de l'environnement, les techniques contractuelles et les systèmes de contrôle. Parallèlement, s'est développée une branche normative36 plus préoccupée de déterminer les formes des contrats optimaux permettant de résoudre les conflits entre les différents agents, en fonction de la structure des préférences, de la nature de l'incertitude et de la structure informationnelle. Les résultats obtenus par cette branche de la recherche financière, très formalisée et fortement intégrée avec la recherche économique, contribuent également de façon substantielle à améliorer la compréhension de la politique financière. Afin de lutter contre ces déviations, la gouvernance d'entreprise met en jeu des leviers d'alignement du comportement des dirigeants. On a aussi la démarche entreprise par Jensen et Meckling qui a pour objectif d'expliquer les phénomènes financiers observés; les coûts d'information, la structure de l'environnement, les techniques contractuelles et les systèmes de contrôle. Parallèlement, s'est développé une branche normative permettant de déterminer les formes des contrats optimaux permettant de résoudre les conflits entre les différents agents, en fonction de la structure des préférences, de la nature de l'incertitude et de la structure informationnelle. Le 18/04/2017 | La gestion financière S8 : les différentes théories en finance 5 En général Les problèmes d'agence sont liés à la fois à l'incertitude, à l'imparfaite observabilité des efforts de l'agent ainsi qu'aux coûts d'établissement et d'exécution des contrats. La complexité du travail managérial ne pouvant faire l'objet d'une spécification précise, l'actionnaire s'expose, par conséquent, à l'opportunisme du dirigeant. Ainsi, plus l'environnement sera incertain, l'information asymétrique et la mesure de l'effort individuel problématique, plus sera élevé le risque de négligences préjudiciables aux intérêts des actionnaires. Le 18/04/2017 | La gestion financière S8 : les différentes théories en finance 6 2. La théorie des couts de transaction : Le marché est l’objet d’intérêt de la théorie néoclassique et qui est un système de prix qui donne les signaux nécessaires aux entreprises pour ajuster leur niveau de production alors que l’entreprise n’est qu’une fonction de production et c'est à cet effet que Ronald Coase a fondé en 1937 la légitimité de l'entreprise sur sa capacité à effectuer des transactions en interne d'une manière plus économique que par le marché et c’était la première fois qu’on parlait des transactions qui ont fait l’objet de l’analyse économique l'accroissement considérable de la part des transactions dans le produit national brut d'un pays. La théorie des couts de transaction a été élaborée après par Williamson à partir de 1975 qui parle de de l’économie des couts de transaction et les différents types de ces couts. On ne peut pas parler des couts de transaction sans évoquer leurs sources qui sont en ordre de deux l'ambiguïté de la performance et par l'incompatibilité de but. Commençant tout d’abord par l’ambiguïté de la performance qui survient quand une dimension de l'échange rend difficile pour l'une des parties l'évaluation de la performance de l'autre et provient de l'incapacité à mesurer la performance des parties dans un échange, ou d'une incapacité, même si la performance peut être mesurée, à la valoriser correctement. Ainsi, plus est grande l'ambiguïté de performance, plus est importante la difficulté de négociation, de contrôle et de réalisation dans l'échange entre l'entreprise cliente et son fournisseur, et plus est complexe le mécanisme de gestion requis. Et l’autre source est L'incompatibilité de but caractérise une situation où l'une des parties a l'intention de promouvoir ses intérêts propres au détriment de l'autre (Bowen et Jones, 1986) Car les rendements attendus d'un comportement compétitif vont être plus élevés que ceux issus d'un comportement coopératif. Cette non congruence décrit les motivations des individus dans l'échange. Elle expose la dynamique des relations sociales impliquées dans la relation d'échange. Selon Williamson Il y a transaction lorsqu'un bien ou un service est transféré à travers une interface technologiquement séparable et l’économie des couts de transaction est une Le 18/04/2017 | La gestion financière S8 : les différentes théories en finance 7 approche institutionnelle comparative qui propose une étude de l'organisation économique où la transaction est l'unité de base de l'analyse, en effet elle repose et développe plusieurs propositions à savoir qu’il sont premièrement réalisées en affectant les transactions à des structures de gouvernance d'une façon discriminante, ensuite l'utilisation des coûts de transaction implique une évaluation comparative des institutions alternatives au sein de laquelle la contractualisation classique du marché représente un extrême ; l'organisation centralisée et hiérarchisée représente l'autre ; les firmes d'organisation mixtes de la firme et du marché sont situées entre les deux. Et afin de mener une analyse, il est nécessaire de combiner les facteurs humains qui sont la rationalité limitée où le comportement est rationnel, mais seulement de façon limitée et l'opportunisme, qui uploads/Finance/ les-theories-de-la-gestion-financiere.pdf
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- Publié le Nov 05, 2022
- Catégorie Business / Finance
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