0,90 € Mardi 17 Mars 2009 :HIMKRD=UUU^U^:?k@d@b@h@k R 20730 - 0317 0,90¤ Fondat
0,90 € Mardi 17 Mars 2009 :HIMKRD=UUU^U^:?k@d@b@h@k R 20730 - 0317 0,90¤ Fondateur Victor DEMANGE www.republicain-lorrain.fr 90e année N°64 > SPORTS Nancy: la crise... quelle crise? > En page 12 l'article de Christian Jougleux Photo Anthony PICORE > RÉGION Déchets nucléaires à Baronville: ça dépendra du sous-sol > En page 7 l’article de Philippe Creux Autopsie de l'échec du XV de France > En page 11 JUSTICE Dati défend son Code des mineurs dans la Marne Rachida Dati a réservé une de ses dernières sorties en tant que garde des Sceaux à la Marne, hier. Elle a visité le centre éducatif fermé de Sainte-Ménehould et défendu son Code pénal de la justice des mineurs. > En page 2 le reportage et les commentaires d’Alain Morvan Photo Pascal BROCARD 185 000 dossiers de surendettement par an RÉFORME DU CRÉDIT > En page 5 Photo AFP UNE ALTERNATIVE QUI SE DÉVELOPPE Méconnue, l’hospitalisation à domicile se développe lentement en Lorraine. 1 500 patients ont bénéficié l’an dernier de ce dispositif qui permet d’envisager autrement l’offre de soins. Alors qu’une journée régionale rassemble les principaux acteurs aujourd’hui à Metz, Catherine (photo), accidentée il y a huit jours, reconnaît les bienfaits de cette alternative sans laquelle son cas aurait viré au cauchemar. > En page 8 Le Fait du jour de Philippe Marque Photo Karim SIARI Ludovic Butelle gardien du temple lillois en Coupe > En page 11 l’article de Cédric Brout ENVIRONNEMENT Sauver l’eau La demande mondiale d’eau augmente alors que cette pré- cieuse ressource demeure insuffisante dans un grand nombre de pays. Le cinquième Forum mondial de l’eau, à Istanbul, appelle à une meilleure gestion pour limiter les pénuries. > En page 4 les commentaires de Pierre Fréhel Photo AFP ÉCONOMIE La colère des Continental > En page 6 Photo AFP POLITIQUE Bouclier fiscal: doutes à l’UMP > En page 2 l’éditorial de Philippe Waucampt et en page 3 Photo AFP > ÉTRANGER Fritzl se cache > En page 3 Agenda Lorraine en fête : Le Républicain Lorrain 57 777 Metz-Cedex 9 par mail : lorraineenfete@republicain-lorrain.fr ou par téléphone au : 03 87 34 17 45 ou au 03 87 34 15 45 FAITES VOUS CONNAÎTRE ! L·agenda des manifestations de la Grande Région paraîtra fin avril 2009 Associations, clubs, comités des fêtes... Vous organisez des événements LORRAINE EN EN FÊTE FÊTE CALENDRIER 2008 /RUUDLQH HQ )rWH SUPPLÉMENT AU JOURNAL DU 28 AVRIL 2008 . Ne peut être vendu séparémént LES INCONTOURNABLES BROCANTES ET VIDES GRENIERS LES FESTIVALS Communiquez nous, sans plus attendre, l’ensemble de vos manifestations qui auront lieu du 1er mai au 30 novembre 2009 à l’adresse ci-dessous : Pablo Correa. La maison plutôt que l’hôpital T emps forts Mardi 17 Mars 2009 2 2 2 L'équation est simple. Mais une fois résolue, elle n'a rien de rassurant. D'abord, les mesures d'urgence adoptées pour colmater les effets de la crise contribuent à accentuer dangereusement les déficits. Pays de cigales, la France ne connaissait déjà pas une situation brillante. Maintenant, en cumulant baisse des recettes et décaissements engendrés par les différents plans de sauvetage, la dépense publique est à la limite du dérapage. Certes, comme le dit un membre de la majorité, quand il y a un incendie, on ne chipote pas sur le montant de la facture d'eau. Il n'empêche que la dette va représenter cette année près des trois quarts du PIB, aux limites de la ligne rouge puisque la seule charge des intérêts constituera le troisième poste du budget, juste derrière l'Education nationale et la Défense ! Soit 43 milliards d'euros évaporés non pour rembourser mais simplement rémunérer nos créanciers. On comprend que le gouvernement ne soit pas en état de faire un plan de relance après chaque manifestation : toute mesure sociale d'urgence constitue de la dette supplémentaire aujourd'hui et des impôts demain. Pas question, donc, de lâcher plus que ce qui a déjà été fait. Mais, à la veille de la nouvelle journée nationale d'action, toute suggestion pouvant éviter d'accélérer une montée de la pression sociale est la bienvenue. Des idées sont testées. Des ballons d'essai expédiés dans les airs. Ainsi de l'idée de Pierre Méhaignerie d'une contribution exceptionnelle sur les très hauts revenus, afin de financer le fonds d'investissement social cher à la CFDT. Ce n'est pas encore une remise en cause directe du bouclier fiscal, évoquée ici ou là dans la majorité. Mais c'est sur l'étagère en cas de demande sociale accrue. Cela constitue un premier pas si, nécessité faisant loi, il devenait inévitable de désosser la loi TEPA sur la fiscalité des hauts revenus et l'encouragement aux heures supplémentaires dont l'augmentation, cette année, représente l'équivalent de 90 000 emplois à plein temps. Depuis le début de la crise, Nicolas Sarkozy a déjà mis beaucoup d'eau dans son libéralisme. Il se pourrait que la situation le pousse à boire le calice jusqu'à devenir carrément social-démocrate. Philippe WAUCAMPT. > Lire en page 3. Ballons d'essai éditorial l’image STX (ex-Chantiers de l'Atlantique) a dévoilé hier un projet de paquebot écologique à cinq coques, à voiles et à panneaux solaires. Baptisé Eoseas, ce bateau du futur de 305 m de long permettra d'économiser 50% de carburant. Sa construction pourrait être lancée dans trois ans. Photo AFP L’urgence et la pénurie La « trêve hivernale », durant laquelle nul ne peut être expulsé de son logement, est une survivance légale qui résonne comme un drôle d’aveu. A l’origine, pour « protéger » les locataires défaillants, on a voulu empêcher qu’ils se retrouvent « à la rue » quand les rigueurs climatiques approchaient. Est-ce à dire que ce serait plus supportable le beau temps revenu ? Bien évidemment, non. Dans une France réputée « riche », il est encore moins supportable que des personnes, des familles, soient plus menacées d’être privées d’un toit au printemps qu’en hiver. Les associations qui luttent contre le mal-logement sont dans leur rôle quand elles s’alarment, à date fixe, de l’expiration de la trêve hivernale des expulsions locatives. Qu’elles soient plus audibles cette année n’a rien d’étonnant, dans l’inquiétude sociale ambiante. Mais, pour autant, elles ne sentent pas mieux écoutées quand Christine Boutin, la ministre du Logement, promet quelques jours avant l’échéance redoutée du 15 mars « plus d’expulsion sans une solution de relogement ». Or, généralement, les préfets qui ordonnent les expulsions proposent déjà des « solutions », mais sous forme d’hébergement temporaire dans des hôtels ou des centres d’accueil. Et après ? Tout est là. De quelque manière l’on retourne la question, on bute sur la pénurie de logements sociaux adaptés aux situations les plus difficiles. On confond hébergement et relogement. C’est en ce sens que les propos de la ministre du Logement ont plus suscité de colère que d’espoir parmi les militants du logement. Car son engagement sur les expulsions est d’autant plus vain que, depuis deux ans, l’Etat et les collectivités locales n’ont déjà pas été en mesure d’appliquer la loi instituant le droit au logement opposable. Seules 10 % des familles jugées prioritaires en auraient bénéficié. Faute de logements suffisants, justement. Le « moratoire » des expulsions réclamé par les associations, ou le conseil donné par les plus déterminés de rester dans les lieux « jusqu’au bout », répondent à des situations d’urgence. Ce n’est sans doute pas la meilleure façon d’encourager l’investissement locatif, mais à qui la faute ? Jean-Michel HELVIG. trois questions à… Alain Trannoy est directeur d’études à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales. « Une mesure très coûteuse et inefficace » Que pensez-vous d’une baisse du taux de la TVA à 5,5 % dans la restauration ? Alain TRANNOY : « C’est une mauvaise mesure car elle est très co- ûteuse et inefficace. Une TVA à 5,5 % représente environ trois milliards de moins dans les caisses de l’Etat. Un chiffre exorbitant surtout en pé- riode de crise, d’augmentation des déficits et après l’annonce de la sup- pression de la taxe professionnelle. Comment allons nous financer tout cela ? En augmentant d’autres impôts ; il n’y a donc aucune logique éco- nomique. Côté emplois, les professionnels estimaient récemment que 30 000 postes pourraient être créés. Cela représente un coût d’environ 70 000 € par emploi et par an. C’est très cher pour un travail rémunéré au Smic hôtelier. La France souffre d’un problème de compétitivité. Le fardeau fiscal doit donc être supporté par des secteurs protégés de la concurrence internationale comme la restauration. (…) . Il faut plutôt soulager les secteurs très exposés comme l’automobile ou ceux porteurs d’avenir comme l’environnement. » Qui seront les bénéficiaires de cette mesure ? « D’abord les restaurateurs qui vont augmenter leurs marges vu que l’Etat n’a pas, pour l’instant, prévu de contrôle pour être certain qu’ils ré- percutent bien la baisse de la TVA sur leurs prix. Il y a même, à mon avis, un risque d’entente entre restaurateurs d’une même rue ou d’un même quartier, ce qui porterait atteinte à la libre concurrence. Cette me- sure va aussi profiter à la classe aisée. N’oublions pas que uploads/Finance/ media-16144.pdf
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- Publié le Oct 22, 2021
- Catégorie Business / Finance
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