Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Universit
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Université de Tunis El Manar Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de Tunis Mémoire de Master de recherche en économie et finance internationale Gestion des risques de change et d’intérêt et techniques de couvertures : cas des entreprises tunisiennes Elaboré : Chaima khamassi Encadré par Dr. Bouhari Mohamed Année Universitaire 2019/2020 Introduction générale Avec l'internationalisation des marchés, la globalisation des transactions commerciales et l’augmentation des échanges commerciaux, le financement des entreprises à différents stades a influé une nouvelle dynamique dans le monde des affaires. Confrontées à cette mondialisation, les entreprises et les institutions financières se sont de plus en plus orientées vers l'international, dans un souci permanent de réaliser des profits, d'être plus concurrentielles tant à l'international, et dans une dimension locale, sont la plupart du temps, selon leur secteur et domaine d'activité, et leur taille, amenées à lever des capitaux, effectuer des placements, réaliser des emprunts, et également opérer avec des partenaires étrangers. Le risque de taux ne nait pas d’un taux de marché élevé, il existe également en cas de taux faible ou réduit. C’est l’amplitude des variations autour d’un point qui engendre ce risque : plus elle est importante dans un laps de temps réduit, plus le risque s’accroit. Toute entreprises effectuent des emprunts ou des prêts ou encore réalisent des opérations commerciales à l'international se heurte immédiatement à un problème de change et d’intérêt, dans le but de limiter les menaces de cette contrainte, la gestion de ces nouveaux risques, nombreux et multiformes, a donné naissances à des techniques de couverture originales. En effet, la gestion du risque de change permet à l’entreprise, suite aux événements imprévus, de survivre, de continuer à fonctionner et vise également à préserver dans les meilleures conditions de coût, le patrimoine de l’entreprise contre les pertes qui peuvent l’atteindre dans l’exercice de son activité. La gestion du risque de change nécessite au préalable une bonne connaissance du fonctionnement du marché, mais également une culture économique qui permet l’analyse prévisionnelle de la fluctuation des cours.il semble en effet indispensable de connaitre les agrégats économiques, leur interdépendance et l’influence qu’avoir toute décision politique économique sur leur évolution. Le risque de change fait référence au risque financier pris par une entreprise après que des fluctuations imprévues des taux de change ont affecté ses conditions financières et économiques. Il comprend deux composantes principales. Le premier type de risque de change est le risque de transaction. Il est généralement défini comme l'impact des variations du taux de change sur les flux de trésorerie depuis le début d'une transaction jusqu'au paiement. Ce risque est généralement à court terme et à moyen terme, et parce que les termes du contrat sont connus à l'avance, il est plus facile de couvrir avec des produits financiers appropriés. La deuxième difficulté majeure est le risque opérationnel. Ce dernier est l'impact de variations imprévues du taux de change sur les flux liés aux actifs et passifs non monétaires, et affecte donc les prix de vente, les intrants de production et les concurrents. Bien que plusieurs auteurs s'intéressent à l'exposition au risque de change, les problèmes liés à la relation entre les rendements boursiers des entreprises et les fluctuations des taux de change restent flous. De plus, les résultats obtenus sont différents. En effet, il existe plusieurs articles dans la littérature financière sur le risque de change des entreprises aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en Allemagne et au Japon qui ont étudié le risque de change et la valeur commerciale. Compte tenu de l'impact des variations des taux de change sur la valeur de l'entreprise, le modèle utilisé tente de mesurer la sensibilité des rendements boursiers de l'entreprise aux variations des taux de change ou d'évaluer la prime de risque de change. La recherche basée sur des modèles conditionnels (permettant aux primes de risque de changer au fil du temps) montre que les primes de risque de change sont expliquées par le Japon, les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Allemagne. Chois et al. Dans Dumas et Solnik (1995), Santis et Gerard (1998). (1998), et Doukas et autres. (1999) ont utilisé le modèle conditionnel pour étudier le problème du risque de change, selon lequel la prime de risque évolue avec le temps. Ces auteurs ont trouvé une relation significative entre les rendements boursiers de l'entreprise et les fluctuations des taux de change. En revanche, les études utilisant des modèles inconditionnels, à savoir Jorion (1990, 1991), Bodnar et Gentry (1993), Bartov et Bodnar (1994) et He et Ng (1998), n'ont pas trouvé de relations importantes entre les rendements boursiers des entreprises et les fluctuations des taux de change. Ces résultats contradictoires nous interrogent sur l'exposition au risque de change des entreprises tunisiennes, c'est pourquoi cette étude vise à mesurer l'exposition au risque de change des entreprises tunisiennes et à vérifier si ces entreprises peuvent prévenir cette situation. Celui-là. De plus, nous voulons déterminer s'il existe certaines caractéristiques communes entre les entreprises exposées au risque, c'est pourquoi nous mettons l'accent sur les facteurs pouvant conduire à cette exposition au risque. Premièrement, il convient de déterminer et de mesurer l'exposition au risque de change avec les entreprises tunisiennes. Deuxièmement, par rapport aux entreprises qui n'en ont pas, conservent et infèrent les caractéristiques des entreprises qui présentent des risques de transaction. Enfin, vérifiez si ces multinationales utilisent des stratégies de couverture pour réduire leur exposition au risque de change. Ainsi, afin de bien expliciter la question managériale, relative à ce mémoire, notre travail s'articulera autour de trois grands chapitres : Dans un premier chapitre, on va étudier le risque de taux de change et d’intérêt pour voir quels sont les moyens adéquats pour l’appréhender risque ? Dans nos travaux actuels, nous nous concentrons sur les principaux risques auxquels les entreprises sont confrontées dans les relations internationales, à savoir les risques de change et les techniques de couverture de ce risque, et enfin les outils de couverture utilisés par la Tunisie. Le deuxième chapitre sera consacré en premier lieu Le choix des instruments de couverture selon le type d’exposition (d’exposition de transaction, économique et comptable). En second lieu on va aborder l’efficacité de la couverture en entreprise tout en dérivant le modèle de base dominant. Le troisième chapitre est structuré en trios section Tout d'abord, nous passerons une revue de la littérature existante sur le sujet. Dans la deuxième partie, nous présenterons les données et les méthodes utilisées. Enfin, la dernière partie section présente les résultats . Chapitre 1 : Cadre théorique de la gestion de risque Introduction Nous continuerons à dire qu'en gestion, notamment dans les activités financières, le risque est un paramètre indéniable. Le risque est au cœur de la fonction financière. Sur le marché des changes, qu'il s'agisse du marché des changes ou des taux d'intérêt, nous traitons un grand nombre de flux de capitaux, qu'il s'agisse de transactions internationales basées sur des devises différentes, d'actifs commerciaux ou politiques, de prêts ou de prêts accordés. Un environnement dominé par l'incertitude, en plus de la spéculation, on dit que cette incertitude est le déterminant du risque. Par conséquent, avant d'aborder les besoins et les caractéristiques des politiques de gestion des risques, nous définirons le concept de risque. L'objectif de ce chapitre est de présenter et définir les concepts liés au risque et à la manière dont il affecte l'entreprise. Dans la première section on va examiner la définition et les typologies de risque Pour mieux comprendre cette notion de risque. En second lieu, Afin de mieux appréhender, les variables qui interagissent sur les taux d'intérêt et de change, dans cette dimension du risque, revenons un peu plus haut, dans l'histoire afin de mieux comprendre le processus. Dans le but de limiter les menaces de cette contrainte, la gestion de ces nouveaux risques, nombreux et multiformes, a donné naissances à des techniques de couverture originales. En dernier lieu, nous nous concentrons sur le risque majeur auquel sont confrontées les entreprises dans leurs relations internationales qu'est le risque de change, ainsi que sur les techniques de couverture contre ce risque et finalement les instruments de couverture utilisés en Tunisie. Section 1 : Identification des risques au sein de l’entreprise 1. Définition et généralité de risque Le risque général couvre tout événement qui peut empêcher une organisation d'atteindre ses objectifs ou de maximiser ses performances. Le concept de risque financier est similaire à l'incertitude. Par conséquent, les risques liés aux titres financiers, aux actifs ou aux passifs financiers peuvent provenir de plusieurs sources. En particulier, il est nécessaire de distinguer les risques économiques (politiques, naturels, inflation, etc.) qui menacent les titres et tombent dans le monde économique, et les risques financiers (capital, taux de change, taux de change, maturité, etc.) qui ne supportent pas de risque. Il ne dépend pas directement de ces flux, mais est spécifique au secteur financier. S'il n'est pas possible de déterminer les flux de trésorerie attendus à une date future dans les décisions financières, il existe un risque de cette incertitude. Le résultat est de mauvais résultats, uploads/Finance/ memoire-chaima-khamassi.pdf
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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Jul 27, 2021
- Catégorie Business / Finance
- Langue French
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