TABLE DES MATIERES 0 INTRODUCTION..............................................
TABLE DES MATIERES 0 INTRODUCTION.................................................................................................................. 6 0.1 LE PROBLEME......................................................................................................................... 6 0.2 BUT ET LIMITES DU TRAVAIL.................................................................................................. 8 0.3 J.-M. KEYNES........................................................................................................................ 9 1 LES DEFINITIONS............................................................................................................. 12 1.1 LE TEMPS, LA PRODUCTION ET LA DEPENSE......................................................................... 12 1.2 LE CAPITAL-TEMPS.............................................................................................................. 15 1.3 LE PROFIT ET LE CAPITAL FIXE.............................................................................................. 19 1.4 L'IDENTITE INVESTISSEMENT-EPARGNE ET L'IDENTITE OFFRE GLOBALE-DEMANDE GLOBALE............................................................................................................................. 29 1.5 LES BANQUES....................................................................................................................... 33 2 2 LES EMISSIONS VIDES.................................................................................................... 37 2.1 EMISSION VIDE BENINE......................................................................................................... 37 2.1.1 Première émission vide bénine: les banques prêtent plus de monnaie qu'elles n'en empruntent ............................................................................................. 37 2.1.2 Deuxième émission vide bénine: la production des biens d'investissement................. 41 2.1.3 Le « danger » des différentes émissions vides bénines................................................ 49 2.2 EMISSION VIDE MALIGNE...................................................................................................... 50 3 L'INFLATION...................................................................................................................... 56 3.1 L'INFLATION SELON KEYNES................................................................................................. 57 3.1.1 L’inflation dans le Traité............................................................................................. 57 3.1.2 L’inflation dans la Théorie Générale........................................................................... 60 3.2 LA CRITIQUE A LA THEORIE DE L'INFLATION DE KEYNES........................................................ 61 3.2.1 Critique à la conception de l’inflation du Traité: l’inflation de profit......................... 62 3.2.2 Critique à la conception de l’inflation de la Théorie Générale: 3 l’inflation de revenu ................................................................................................... 62 3.3 L'INFLATION DANS LE TEMPS QUANTIQUE ET LES INDICES DES PRIX....................................... 63 3.4 L'INFLATION DANS LE TEMPS CONTINU................................................................................. 65 3.5 AUTRES PHENOMENES QUI EXPLIQUENT L'INFLATION............................................................ 67 3.5.1 La planche à billets...................................................................................................... 67 3.5.2 La falsification des billets............................................................................................ 67 4 LE CHOMAGE.................................................................................................................... 68 4.1 LA THEORIE DE LA DEMANDE EFFECTIVE (EFFICACE)............................................................. 68 4.2 LE CHOMAGE SELON KEYNES................................................................................................ 72 4.2.1 Le chômage dans le Traité........................................................................................... 72 4.2.2 Le chômage dans la Théorie Générale........................................................................ 74 4.3 CRITIQUE DE LA THEORIE DU CHOMAGE DE KEYNES.............................................................. 80 4.3.1 La critique de la propension marginale à consommer................................................. 80 4 4.3.2 La critique de l'incitation à investir ............................................................................. 81 4.3.3 La critique du mécanisme de détermination de l'emploi ............................................. 83 4.4 LE CHOMAGE SELON LA THEORIE DES EMISSIONS................................................................... 86 5 LES SOLUTIONS A L'INFLATION ET AU CHOMAGE............................................... 90 5.1 LA SOLUTION A L'INFLATION ET AU CHOMAGE SELON KEYNES.............................................. 90 5.1.1 Les solutions proposées par le Traité.......................................................................... 90 5.1.2 Les solutions proposées par la Théorie Générale........................................................ 93 5.2 LA SOLUTION A L'INFLATION ET AU CHOMAGE SELON LA THEORIE DES EMISSIONS ................ 94 5.2.1 Département de l’émission et département de l’épargne............................................ 94 5.2.2 Le département du capital fixe.................................................................................... 99 6 CONCLUSIONS ................................................................................................................ 102 TABLE DES SCHEMAS...................................................................................................... 104 BIBLIOGRAPHIE................................................................................................................ 106 5 6 0 Introduction 0.1 Le problème A partir de la fin des années 80 aussi dans le « sonderfall » Suisse, le chômage a commencé à frap- per lourdement la société. Mais il est évident qu’après la tempête il y a toujours le soleil ! Il n’y a donc pas de problèmes, c'est une crise comme une autre même s'elle est de loin la plus longue qu'on ait jamais eue. Cela est dû au fait qu'il s’agit d'une crise, autre que conjoncturelle, structurelle et il faut donc attendre plus pour la reprise. En plus, il ne faut pas oublier que toute l'Europe doit payer l'unification de l'Allemagne! Les coûts de l'unification sont répartis entre toutes les nations de l'Eu- rope puisque la BUBA ne peut pas baisser les taux d'intérêt et donc les autres banques centrales européennes non plus. Il faut quand même être un peu solidaires. Mais il arrivera bien sûr que Keynes prendra le retour et alors le taux d'intérêt sera baissé suffisamment pour permettre la relance des investissements et donc la sortie du cycle négatif de l'économie. Ceci fait, on devra encore faire attention à ne pas abaisser trop le coût de l'argent (ou monnaie) pour éviter la production d'un cycle inflationniste. Voilà le problème et voilà la solution selon la majorité des écrits et des quotidiens suisses et italiens. Tous les jours dans le « Corriere del Ticino » ou dans le « Corriere della sera » on peut aisément trouver les solutions aux problèmes de l'inflation et du chômage. Mais les lecteurs, peut-être, n'arri- vent pas à comprendre pourquoi ces solutions si faciles à appliquer ne sont pas appliquées et si elles le sont pourquoi elles n'ont pas des effets tangibles sur l'économie. Quand on pose cette question aux économistes, ils répondent tous qu'il n'est pas si facile de résoudre les maladies de l'économie a c- tuelle puisque, dans ces années, on a eu l'intervention de facteurs exogènes importants. Avec ces facteurs exogènes, ils entendent des facteurs politiques (chute du mur de Berlin, désintégration de l'URSS, ...) et psychologiques (perte de confiance des consommateurs dans la capacité de l'écono- mie, perte de confiance des investisseurs, ...). Il ne faut pas oublier non plus la dette publique. Dans les années passées, quand l'économie était encore dans le cycle conjoncturel positif, l'Etat a trop dépensé au lieu de faire une politique contre cyclique. Par conséquent, aujourd’hui, l’Etat ne possède plus les moyens pour proposer les investissements collectifs qui relanceraient sûrement l'économie. Tous ces facteurs contribuent négativement à la reprise de l'économie. Pour ce motif, la reprise se fait attendre. Dans quelle mesure ces facteurs intervienrent, personne ne le sait. Tout en considérant ces faits, l'Union Européenne (UE) veut intervenir dans l'économie avec des mesures traditionnelles. C'est en effet avec le « livre blanc » du président de la commission euro- péenne J. Delors, qui propose un effort supplémentaire aux nations européennes dans les investisse- ments en infrastructures et en capital humain avec un accroissement du coût de la main d'oeuvre inférieur à l'accroissement de la productivité du travail, que l'Union Européenne (UE) veut intervenir pour résoudre les maladies de l'économie. 7 On peut se demander le motif pour lequel l'UE cherche à résoudre la crise économique avec des mesures traditionnelles dont l'efficacité ne peut être que marginale. Une nouvelle solution au chômage est proposée par les économistes d'entreprise et les grandes en- treprises européennes (WV, ...); c’est celle du « travail moins/travail tous ». On veut diminuer les heures de travail avec ou sans une diminution de la rémunération du travail, à dépendance du secteur, pour faire travailler plus de personnes. On envisage aussi l'intervention de l'Etat pour compenser une éventuelle trop forte diminution du salaire. Seul le fait que les économistes d'entreprise proposent une solution à un problème macro-économique peut faire douter. La solution qui peut favoriser une e n- treprise (micro-économie) peut avoir des conséquences assez différentes au niveau de l'économie globale (macro-économie). La logique l'impose. Les théories des ensembles de B. Russel (1883- 1970) ont logiquement démontré que l'ensemble a une dimension propre par rapport à la somme des éléments qui le compose. Ce n’est pas en agissant sur le chômage déjà présent qu’on peut le résoudre avec satisfaction. C'est en agissant sur ses causes qu'on trouve une solution définitive à cette maladie socio-économique. Les causes du chômage sont presque toutes mécaniques, dues à un trouble interne propre au notre capi- talisme. Les solutions sont donc aussi mécaniques. Elles passent par une réforme de la comptabilité bancaire, qui devra être divisé en trois départements (département des émissions, de l'épargne et du capital fixe). Seule cette réforme permettra d’éliminer les émissions vides, cause unique de l'inflation et du chômage. Pourquoi l'UE, comme toutes les autres nations, insiste-t-elle dans l'application des mesures dites « traditionnelles » et dans le travail moins/travail tous? On peut faire trois hypothèses fondamentales: • la science économique (entendue comme macro-économie) n'arrive pas à donner des solutions précises et mécaniques, dans ce cas elle n'est plus une science; • la science économique est encore une science mais personne n'a réussi à trouver des solutions scientifiques; • la science économique est une science avec des solutions mécaniques et précises, elle est donc une science plus science que les autres sciences du fait qu'elle est presque achevée; naturellement les liens logiques des éléments qui la forment ne sont pas compris ou ils sont ignorés par la majo- rité des économistes et des politiciens; On constatera pendant tout le travail que la troisième hypothèse sera confirmée. On peut alors maintenant se demander pourquoi les solutions scientifiques et logiques établies par la macro- économie moderne sont ignorées par les politiciens et par la plupart des économistes qui les conseil- lent. Une réponse peut être cherchée à l'aide d'une parabole. Le nouveau paradigme de la macro-économie qui propose des solutions logiques peut être comparé à l'industrie de l'automobile. Dans cette industrie les innovations technologiques ont eu, dans les der- nières années un développement incroyable. On a inventé des voitures qui fonctionnent avec de l'eau comme carburant et dont les prestations sont comparables à celles de la voiture « moyenne » pré- sente sur le marché actuellement. Mais alors pourquoi ne les utilise-t-on pas? La réponse que nous donnent « les experts » des maisons de construction est univoque, elles sont trop dangereuses! Est- ce une réponse satisfaisante? Non, puisque d’autres experts, les physiciens, nous expliquent qu'il est 8 possible d'avoir une garantie satisfaisante de sécurité. Le vrai mobile pour lequel ces voitures ne sont pas développées et utilisées consiste dans le fait que les brevets de celles-ci sont de propriété des grandes maisons de constructions et des compagnies pétrolières. Ces industries ont beaucoup investi dans la mise à point des véhicules uploads/Finance/ memoire-pdf-memoire.pdf
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- Publié le Oct 21, 2022
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