1 2 Table des matières REMERCIEMENTS : ........................................

1 2 Table des matières REMERCIEMENTS : ......................................................................................................................................................... 3 INTRODUCTION : ............................................................................................................................................................ 4 PREMIÈRE PARTIE : LE SYSTEME FINANCIER ISLAMIQUE ......................................................................... 10 CHAPITRE 1 : LE CONCEPT DE CREDIT .................................................................................................................... 11 SECTION 1 : LE CONCEPT OCCIDENTAL DU CRÉDIT ....................................................................................... 12 I. Condition d’octroi du crédit : ................................................................................................................................ 12 II. Les conditions du crédit : ..................................................................................................................................... 13 SECTION 2 : CONCEPT ISLAMIQUE DU CRÉDIT ................................................................................................. 19 I. FONDEMENT DE L’INTERDICTION DE L’INTÉRÊT : ................................................................................. 19 II. L’USURE DU POINT DE VUE LÉGISLATIF : ................................................................................................ 24 III. LES ORGANES DES BANQUES ISLAMIQUES : .......................................................................................... 30 CHAPITRE 2 : LA MISE EN ŒUVRE DU SYSTÈME FINANCIER ISLAMIQUE ..................................................... 33 SECTION 1 : LES ACTIVITES DES BANQUES ISLAMIQUES ............................................................................. 33 I. L’ACTIVITÉ PRINCIPALE ................................................................................................................................ 33 II. L ’ACTIVITÉS ANNEXES ................................................................................................................................ 38 III. L’ACTIVITÉ DE PROMOTION ....................................................................................................................... 43 SECTION 2 : APPRÉCIATIONS ET CRITIQUES ..................................................................................................... 46 I. POLITIQUE MONÉTAIRE ................................................................................................................................. 46 II. EQUILIBRE ÉCONOMIQUE ET SOCIAL : ..................................................................................................... 48 III. DIFFICULTÉS D’APPLICATION : .................................................................................................................. 49 DEUXIEME PARTIE : ETAT ACTUEL ET PERSPECTIVES D’AVENIR ............................................................ 50 CHAPITRE 1 : ANALYSES DES PRODUITS FINANCIERS ISLAMIQUES .............................................................. 51 SECTION 1 : LE FONCTIONNEMENT DES BANQUES ISLAMIQUES ............................................................... 51 I- DÉSAFFECTION POUR LES BANQUES TRADITIONNELLES ........................................................................ 51 II– LES BANQUES TRADUTIONNELS VS LES BANQUES ISLAMIQUES ....................................................... 52 SECTION 2 : LES PRODUITS FINANCIERS ISLAMIQUES .................................................................................. 54 I- Les produits financiers islamiques comprenant un système de 3P ........................................................................... 54 II- Les produits financiers islamiques basés sur le principe du coût plus marge .......................................................... 55 III- Les autres produits financiers islamiques ............................................................................................................... 57 CHAPITRE 2 : LE SYSTÈME ISLAMIQUE À L’ÈRE DE LA MONDIALISATION .................................................. 60 SECTION 1 : HYPOTHÈSES ..................................................................................................................................... 60 I- LES BARRIÈRES .................................................................................................................................................... 61 II- PERSPECTIVES D’AVENIR ................................................................................................................................. 63 III- LES BANQUES ISLAMIQUES AU PIED DU MUR DE LA MONDIALISATION .......................................... 63 IV- LES CONDITIONS D’ACCEPTATION DU SYSTÈME ISLAMIQUE ..................... Erreur ! Signet non défini. SECTION 2 : FINANCE ISLAMIQUE CE QUI MONTRENT LES CHIFFRES ...................................................... 66 I- Statistiques du marché des Sukuk ............................................................................................................................. 66 II- ENQUETEE (IFAAS-CDVM) ................................................................................................................................ 69 CONCLUSION ................................................................................................................................................................. 75 BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................................................................ 77 WEBOGRAPHIE : ....................................................................................................................... Erreur ! Signet non défini. 3 REMERCIEMENTS Je profite par le biais de ce projet pour exprimer mes vifs remerciements à toute personne contribuant de près ou de loin à l’élaboration de cet humble travail. Je tiens à remercier vivement tous mes professeurs, le doyen de l’université ABDELMALEK ESSAÂDI ; faculté des sciences économiques, juridiques et sociales de Tanger, et spécialement Monsieur Abid IHADYAN qui m’a encadrée et qui m’a fournie ses remarques et ses orientations, ses conseils, et son aide. Certains appelleraient cela simple devoir professionnel, j’espère au moins que vous êtes conscient, Monsieur, de tout ce que vous m’avez apporté du point de vue pédagogique. Votre manière d’enseigner et de guider les projets impose le respect. 4 INTRODUCTION Les institutions de la banque islamique sont apparues comme une forme nouvelle et originale de banque. Dès leur apparition, les banques islamiques ont cherché à s’établir dans plusieurs régions du monde, aussi bien dans les pays islamiques que dans les grands centres financiers d’occident et d’ailleurs. Il faut savoir que leur apparition fut favorisée par une volonté de renaissance de l’Islam. Le conflit Est-ouest touchant à sa fin, l’unité musulmane chercha à renforcer sa position sur la scène internationale. En effet, à la fois religion et communauté, l’Islam recouvre aussi bien les aspects spirituels que le quotidien de l’humain. En effet, le Coran, source par excellence du droit musulman, indique autant les obligations spirituelles de l’homme tel que la prière, la zakat..., que l'allure économique de sa vie. En effet, la théorie économique de l’Islam se base sur les principes suivants :  Interdiction de l’intérêt.  La participation aux bénéfices et aux pertes dans les investissements.  Condamnation de la thésaurisation.  Valorisation du travail. Pour l’Islam, faire payer ou recevoir de l’intérêt est strictement interdit. Le terme Ribat, qui signifie augmentation, accroissement, englobe tout profit sans contrepartie lors d’une opération de prêt. Le profit sans contre partie est défini à partir de trois composantes :  Un profit sur un montant prêté.  Une clause qui prédétermine le montant à rembourser.  U n e échéance. 5 Ainsi ce genre d’augmentation du capital qu’implique l’intérêt, est considéré comme illicite par le droit musulman. Nous pouvons voir à travers le Coran comment se traduit cette interdiction : « Ce que vous donnez comme usure pour accroître les biens des hommes, ne croîtra pas chez Dieu » (Sourate Les Romains, verset 39). « Ceux qui mangent l’usure, ne se lèveront (le jour de la renaissance), que comme ceux que le démon agite » (Sourate La vache, verset 275). « Dieu a permis la vente et interdit l’usure » (Sourate La vache, verset 275). Sur ce point qu’est l’intérêt, l’Islam rejoint plusieurs autres religions et écoles de pensées. En effet, l’origine du Riba se retrouve dans la continuité des trois religions du livre (Judaïsme, Christianisme et Islam). Déjà dans la Grèce antique, Aristote (384 av. J.C) qualifiait la pratique du prêt à intérêt de détestable, car la monnaie à été créée pour l’échange et non pour se servir elle-même. La tradition juive condamne très clairement la pratique du prêt à intérêt, et ce ne fut qu’au retour de la captivité de Babylone qu’il fût autorisé mais pour les non juifs uniquement. (La captivité de Babylone désigne la période comprise entre la déportation des juifs hors de Palestine vers Babylone par le roi babylonien Nabuchodonosor et leur retour). L’église catholique était initialement très opposée à la pratique de l’intérêt se basant sur des textes bibliques très explicites à ce sujet. Sous l’impulsion de Calvin au XVI siècle, l’autorisation fût donnée aux protestants, et, par la suite la pratique se répandit à l’ensemble de la communauté chrétienne. Nous voyons donc, que contrairement au judaïsme qui n’interdit le prêt à intérêt qu’entre juifs, le christianisme ne faisait à l’origine aucune distinction relative aux personnes. Notons cependant que ces deux grandes religions ont vu dans l’intérêt une forme incompatible avec l’esprit de fraternité. 6 Pour le droit musulman, l’interdiction de l’intérêt est formelle car elle puise son fondement dans un principe clair du Coran : « Éviter que les biens ne circulent exclusivement entre les riches » (Sourate L’exode, verset 6). Nous pouvons aussi noter que cette technique de l’intérêt, considérée comme la plus répréhensible, a largement été étendue par le droit musulman. Par conséquent, elle s’applique aussi sur les opérations de prêt de métaux (or, argent) ou de produits alimentaires (blé, orge...). Cependant, en 1965, une commission de juristes musulmans de 36 pays s’est réunie à Al Azhar en Égypte pour décider d’une fatwa (exception à la règle) pour les musulmans d’occident pour qui les banques islamiques ne sont pas toujours accessibles. Cette fatwa (exception à la règle en Islam) permet aux musulmans d’occidents d’épargner leur argent dans les banques ne suivant pas le système islamique. L’interdiction de tout rendement fixe du capital par le droit musulman, ne veut pas dire que le capital ne doit pas être rémunéré. La rémunération du capital trouve sa justification dans la participation aux profits mais aussi aux pertes d’un investissement. Concernant l’investissement, le droit musulman se base sur la notion de risque. Ceci implique que le créancier ne doit pas préalablement fixer un montant de revenus (taux d’intérêt fixe). Ce dernier doit tirer une partie appropriée (pourcentage) des bénéfices. Et si l’entreprise subit des pertes, il doit également assumer des pertes. Mais en aucun cas, le détenteur du capital doit assumer les bénéfices sans risquer d’assumer les pertes. Nous analyserons les conditions du financement islamique dans la première partie. 7 Le droit musulman affirme que toutes les richesses appartiennent à Dieu et que ces dernières doivent être utilisées conformément à ses préceptes. Il est donc interdit d’immobiliser des richesses. Le Coran dit : « à ceux qui thésaurisent or et argent sans les dépenser dans la voie de Dieu, fais l’annonce d’un supplice douloureux. Un jour, ces métaux rendus incandescents au feu de l’enfer, leurs seront appliqués sur le front, leurs flancs et leurs dos –et on leur dira- voici ce que vous amassiez, pour vous- même, savourez donc ce que vous avez thésaurisé » (Sourate Le repentir, verset 34). Seul le travail et l’effort humain méritent une récompense matérielle. Le droit musulman condamne toute fortune qui naîtra de l’usurpation, des jeux de hasard, du prêt à intérêt..., et encourage les humains à s’adonner à des activités rentables. A travers la période coloniale et postcoloniale du monde musulman, les systèmes financiers occidentaux furent introduits dans ces pays. Les banques occidentales devinrent alors incontournables. C’est ainsi que le prêt à intérêt fut légalisé par la quasi-totalité des pays musulmans : Egypte, Syrie, Irak, Algérie, Maroc, Soudan... Ce principe de rejet de tout rendement fixe du capital, a donc été tempéré par des auteurs plus modernes de l’époque. Vers le début du siècle, certains islamologues se pliant aux exigences de l’activité économique moderne et à certaines pratiques visant à détourner la prohibition ont en quelque sorte, légitimé uploads/Finance/ mfe-systeme-bancaire-islamique.pdf

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  • Publié le Aoû 12, 2022
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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