Thierry Dem essence By BarMBy THIERR Y DEMESSENCE , MIEUX ECRIRE POUR MIEUX SE
Thierry Dem essence By BarMBy THIERR Y DEMESSENCE , MIEUX ECRIRE POUR MIEUX SE FAIRE COMPRENDRE Construire et ré di ger au jou rd ' hui discours, articles, éditos, courriers I~HN : ::!-271127-1 J41)-li <J"'H-2-7027- 1149- 1 C ldroon·· ( ·hu·on,ll~l!, - !.~.ru. ,'l.).,nf!t'- 751Nt5 !'Jtt~ DANGER ® PHOroC8PIUAGE TUE LE UVRE Tuu< dron' .tr cr.ulu.t1un. ,1, n·(•n.Jdu<lhm •• .1' ,.!Jpuumo ~~~v~ pnur IO\It P ·'~"· 1 ~ lot du I l fll:ln 1'15~ n '•own .uii,JUX ICIIIIM dr• Jhii,;J, 2 ri 3 dl' l'.lrncle ·Il < 1 une l'·• ri, que k , • ëC!pa ·, uu repm dllll lllJII '"'' 1< 1 11 <'111 ll'<nY~t·> ~ l 'usa~c pnvt <lu c~>pm:e Cl 11011 d~ ,tJIII!eS} UllC utW• IUOII l<lfl,·<tl\l"O t'l, d ' Jilrl<' rJ 1 que (.- .Ul.ll\"1<.' Cl les ~ourrc• " u oum tl.m un huo tl'cx.·lllf'l< ~~ ,folfu..uJIIOII, tuute n:pré•wntJII<•Il o u rpmuuu""' mt.!tttJ.It-, uu pJillL'II<". f.•nc •.111 1 le ,·mJ•rrnemcm d.- J'JJrrr tu 11u le<!!!. J)~lll< ,iruït ou ~\"Jill' C~lll<' • ..,., olt&< ne • (~lrn~J t• tir !'..rode 411 l ,·u~ r('rft"u~nuun ou n:proJucrJt.m. p.u ttuclquc J'rt.•ltJt· yu• l.l ... •'-ne. i:4JU autous.. ,no u 1 -it. .. l'édu~tn cuJ Jtl 1 <'HIIr 1 r.u1\ 11< du ,Ir<>!~ <k "'Pil' t:!11, rm· de- t;r,nrd -''"'l!lhtiiM - 7';1H}t> J>.,m). conHtnln::m don• Ulloè UUI\Id.l'.•'ll \.lill lJUtH H\• J1.H ~ ~ ,IJt l \' 1 4.~~ •l2i rt '-U l\,ll1l l dt! ~<ldl p(on,,l PROLOGUE Vo us souvenez-vous du début des années 1 9~0 ? Les grands sp~ CJali~t~ de la planète JOuaient de~ coudes devant les médta~ éberlués, préd.Js;uJtà qui mieux mieux que l'ère du papier roi tou- chaH à ~a fin . Le diktat des supports à hast' de pâte de bois était révolu. AdJeu froissements. cornes, déchirures ec arrachemems capriciewc. Nos forêts pouvaient danser la ronde de la victoire sous le soleil coucb.am d'une époque préhistorique. le ro1 pap1er allait abdiquer, :tu profit d'un nouveau monarque : l'rnformacique. Un rot. se mourait, vJVe 1 1." rot ! Vous souvenez-vous em:ore ? Le glas sonnait pour nos üvres de bibliochèqucs, pour nos r.appons. campees-rendus, courriers, notes, gazette'\ et aucre" canes postales ... La presse 11 papier )t elle- même Jevair compter ses jours. Le requtem pour une feuille morte résonnait dans toutes nos imprimeries ... Qu'en est-il aUJOurd'hui, un peu plus de vingt .1 nnC:es aprè" la me~se ? jam3ls on a aut:mt consonmté de papier. Lom de pousser la feuille papier dans :.e~ dernier'> retranchement<i.lïnto rmaoque en a f3cùtté l'mage tndivicluel. multipliant de façon exponentielle la comommation des ramettes, J WC l'.tvancage J 'en dmunuer le co m . 5 MIIUlC icA JIU POUR Mli!UXSf FAIR! COll PRENDRE Un<.. f.,tltl' dt ttappe.une ratur.:,u~te erretrd'.1cceat,une Jt1l'it' ~·•• p.age-. pa' ~at..o;f:usance. m mot pm .;,u ffisn.1111 1Cil t précis. et la cor- hC"Illl. cwule sot.1~ ~~~ rebuts froiss~. L'h ype,rersonnili<a..ion de' tour nere; nccentut la pertinence cel cfres. dt vcloppe le publipos- tage. La notion d~ ~· ru.Uln1g •> S:! p{•Sl"" s· ur lOl.lteS l es lèvres de~ professionm·b, qui s'tnVèDUnt un nouwau di;alogue entr~ faurui'>- scms d~ servict·s O tl dt' produits l.t leun chents Ce >era ensuitt le tour de leur~ pro,pect~ et dcpuH peu, de leurs ~· suspt.•c.:. " ! I.e ~.:oncept récent de la rela:ion cÜèll:,Je, pcrfornl<II1Ces croi~sulte-; ... le~ unprimantes de bureau et l'extrême convivialité de!\ lobrind s qui lc1 commàndent, Yont apporter de nouvc!élux jo un hellreu x aux f:tbri- c.tnts de pap1er, sm-fant sur l'effet renl.lble de l.t '>pécutwon. La vulgarisatio11 galop:tntt: des ouüls 1 ntcrnct ne bissait-elle pa'l "uppmer un ralentissement de la botJlinuc des effets <' p:~pJ von::s » ? Certes ! Une bonne parne des échanges personnels ou commerciaux par courrier électromque a bien endigué l'etwoi traditionnel des cartes postalcc;, carces de vœux. canes d'invwttion et autres -;upports protocolaues. C'est cependant 'IUrtom aux échanges téléphomque~ que les mails se c;ont wbstitués. Malgré tout - et pour se ra~surer sur la santé de no~ opératcm'>. J'utilisa- tiOn des télépbQnc~ portables pour des f<mncs muluples de cornmuntcation a largement compt>nsé ce qut aur.11c pu sc conclure en perte de profit. Parce que, outre les échanges oraux ou autres SMS, quels sy~tèmes d'alJn-ne, dt• \'aùdanons électro- mques au d'envol~ de données ne P"""cor pa'> aujourd'hui par le trléphone ? Et puis, camml.' la JUriSprudence ne reconnaît enco- re: que le~ documents dùmrnr écrits et signés à la main. le pap1cr 1 encore de beaux JOur<; devant lm. Sans compter <JUe, debout d.111s le métro, asm sur h cuvette de ses W.-C. ou allongé sur ~on ordller.le plaisir qui reste le plus t'n m.t~e pour appréner un bon W-;te. re~te;• toujours le support ralp;~h!l.', frmssab)e, qut ne néces\i- ll' :mntnc forme d'énergie pour êlrc lu : le papier et les mots qlli BARMBY PROLOGUE s'v en:t ainent p'1ur m1eux nous libc!rer du poiJ~ de nm énwtion' t'Il unnqu1· d 'expression. Et justel1lent ! Nous voilà au cœur de notre propl>'> ... Ll S llrabondance de supports de cOIDl11unicanon t'nrre les erres ou entre les <;tru...:tures o rganisées a rendu le mot et la phrase plus f.1ciles - en volume seuJemcot ! pas forcément en qualité, ni !>ur- cout, cc qui est pire ec qUI lasse, en pertinence. C' e~t tndubitable. U est devenu b1cn plus difficile aujourd'hui qu'il y a vtrgt (Ill trente ans de convaincre, voire J'expliquer les cl10ses pnr de simples mors, ajourés les uns .ttL '< aurœ~ pour former une phrase .l la syntaxe et à b grammaire poun:am parfaite\. Au XXJ~ ~i ècle. ce n 'e-;t certainement plus une orthographe .;ans tàmc. un accord irréprochable et un style d'académicien qut \!veillent les foules, retiennent l'attenuon et susctLcnt l'intérêt. Sans en arnver pour autane am> dénves de la langue françatsc ~n général et ;) la mise en J~lcnèr~ dt: notre culture - pourranr encore considérée aujourd'11lû comme le phare ~t le basoan de la civilisation occi- dcnca.le -, Ja Capacité a [Ti111Sil1CttrC fi.dl!lement UO messag~ pa~\e maintenant par rrois mor ... -c.lé~ : phli'>ir, concistou et pertmc.:nce ! N'oublions pa~ gue now. somnw'> toujour<; dan ... un systl-mc.: social dont la motivation pn:mlèr~ dcmeurl.' le loiSir. Pour le res- te, l'ensemble dt' uos préoccupaunm pet1t '>t' rép.1rt1r en d\.·ux catégoncs :le bcsotn et l'cm ie.Dt.•ux posruLm qm st·rvent deptm Jes décennies de til conducteur .1 toutes l e~ ~tr.1tégies marketmg-. E.n eftèr. tl s'agit de distinguer le be~om Je.: l'enVlt: dam. les sou- hait~ exprim~ par les consommareun., et de parwnir .1 devmer lequel des deux \'a prendre le dessus !>Ur J'aucrt'. d;!ns lt''> compor- temem' d'achat de nos contemporaim. VoicJ une vmgt:unc d'années. toutes les étoks de vente étatt'nt unanil11e'i à ce sujet. Le be,oin prime sur J'envte ! À l'heure où s' égramem ces hgnc;::, dans le sillon til.' la connais~ance partagée (J.lors : ml-taphore, pambah:. anJ.logte ou s1mple comp.1raison ? 7 Mil Il~ 1< 111111 1 • 011~ MIIIIX ~l FAIRE COMPRENDRE 1 t ~ ·· poii S L' d;tns les paragraphes qui suivent !) , la chose est moins \ 1 .11\'. NI )S mode~ de consommation OIL t bien evol!Lé. Selon les pro- duns ct ks «tribus • • (puisque les te rrnes « flmilles »o u « catégories socioprofèssiontJelles »sont démodés), l'envie dép:tsse bien souvent k critère du besoin. Se faire plaisir domim la nécessité absolue d'acquérir. Assumer ses propres b esoins élémrntaires est devenu l';ltbire de la collectivité, au profit du bien-être personneL. Ne croyez pas que je vous promène, an li lecteur, de di.gre~sion en métaphore, pour le simple plaisir, ô con1hil'll légitime, de l<t musique des syllabes ... Certainement pas 1 L'obJet de cet ouvrage n'est rien d'autre que de vous app rendre à vendre dl's mots, donc à les rendre attrac tif~, alléchants, adaptés à la socil'·tC· moderne et à ses composants que sont les clients, les électt'urs, les partenaires et tous ceux à qui vous devez vous adresser pour k t• r ri:·pondre, pour les convaincre, pour les apprivoiser... Ce petit voy;tgc sociologique est donc l'étape indispensable pour comprl'ndn· C<lllllllent fonc- tionne un auditoire ou un lectorat soumis au quotidien de ces nouvelles règles de consommation. Conson lltl:l! io11 des produits, des services, des idées, donc des mots, entendus 011 lus ! Pour apprécier la difficulté de bien coniiJIIIIIiqun aujourd'hui, il suffit de se promener dans la rue, d';lllliiiiLT son l:cran de télé, d'ouvrir sa boîte aux lettres, de feuilletn le moindre magazine, de cliquer sur le Web, de décrocher son tL·IL-phone (comme si le ter- me « décrocher • > était encore appmpriL· !), d'écouter la radio ... Nos oreilles, nos yeux et l'ensemble de 11os sens, sans restriction, sont saturés de messages, à en blaser le plus curieux des individus. ( :omment, dans ces conditions de surcncht-re médiatique, parve- llir ;\ f.1ire la différence, au point de optn l'attention et, mieux, ~ k nnrquer les mémoires ? Fn adaptant aux mots les règles les pl11s performantes du mar- K\'IiJJg. Sans engager un débat sa ns tin sur la sémantique, Ill l'li otis-nous d'accord sur uploads/Finance/ mieux-ecrire-pour-mieux-se-faire-comprendre.pdf
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- Publié le Nov 13, 2021
- Catégorie Business / Finance
- Langue French
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