בעזרת ה׳ יתברך ©2018 - H-M. Dahan La reproduction partielle ou intégrale du liv
בעזרת ה׳ יתברך ©2018 - H-M. Dahan La reproduction partielle ou intégrale du livret est interdite L'étude au quotidien n°83 1 Shevat - 15 Adar I 5779 Mishna Yomit : Houlin 6:3 - Bekhorot 1:3 LA DIFFUSION DE CE LIVRE A ÉTÉ PARRAINNÉE PAR Pour l'élévation de l'âme de Hannah Sylvie Sitruk z"l L'Association HAYÉ HANNA • AIDE LES FAMILLES DANS LE BESOIN POUR LES FÊTES • AIDE LES MARIÉES EN DIFFICULTÉ - HAKHNASSAT KALA • AIDE ET VISITE LES PERSONNES ÂGÉES HOSPITALISÉES • AIDE DANS L'ACCOMPAGNEMENT SUITE AU DÉCÈS • DISTRIBUE DES TSITSIOT DANS LES PETITES CLASSES DES ÉCOLES JUIVES • DISTRIBUE DES TEHILIM PERSONNALISÉS DANS LES ÉCOLES ET SYNAGOGUES • FINANCE LE KOLLEL HAYÉ HANNA ET LE LIMOUD TORAH • DISTRIBUE DES TSEDAKOT RETROUVEZ TOUTES SES ACTIONS SUR : HTTP:/ /HAYE-HANNA.COM SOMMAIRE HALAKHA ETUDE QUOTIDIENNE Bo 64 Quelles compensations pour les esclaves hébreux ? Beshala'h 70 S'inculquer la Emouna Yitro 75 Ivre de Ta Torah PARASHAT HASHAVOUA ETUDE HEBDOMADAIRE Berakhot : Conduites du repas 14 Se conduire avec dignité - Respecter son entourage pendant le repas - Alcool pour une femme Berakhot : Bal Tash'hit - ne pas gaspiller 22 Berakhot : omission d'une Berakha 31 Berakhot : l'eau de rinçage entre les plats 36 La viande après le lait - Lait et poisson Berakhot : le vin durant le repas 45 MOUSSAR ETUDE MENSUELLE Berakhot 100 La base de la Hassidout - Comment réciter les Berakhot - Préconditions requises à la récitation d'une Berakha - La Berakha : pour quoi faire ? Kohelet 116 Introduction - Un point sur le ch.4 - Ch.5 : versets 1-8 LA MISHNA DU JOUR ETUDE QUOTIDIENNE Etudiez chaque jour une mishna en live en vidéo, au www.5mineternelles.com/mishnadujour.php grâce aux textes dans cette rubrique Houlin 6:3 - Bekhorot 1:3 138 Mishpatim 80 La face cachée du don de la Torah Terouma 86 Un amour inconditionnel : les Chérubins Tetsavé 92 Le vêtement : une entité négligeable ? Traduction de la lettre de recommandation du Rosh Yeshiva, le Gaon Rav Shmouel Auerbach zatsal Mon cher élève, le Rav Harry Méir Dahan, m’a présenté la série de brochures dédiée aux francophones qu’il a l’intention d’éditer et d’appeler «5 minutes éternelles». Cette brochure mensuelle contient un programme d’étude quotidien de Halakha (lois appliquées), Moussar (pensée juive) et Parachat Hachavoua (section hebdomadaire). Heureux celui qui se préoccupe d’éterniser ne fût-ce que 5 minutes par jour, mettant de côté pour le monde à venir des mérites incommensurables pour chaque mot de Torah étudié ! Après s’être délecté de la douceur de la Torah, il démultipliera certainement son étude et son accomplissement des Mitsvot. Il serait fantastique que chaque bon juif n’ayant pas encore réussi à se fixer de temps d’étude de Torah, étudie dans ces brochures conviviales qui abordent des Halakhot importantes touchant à des thèmes du quotidien, et des paroles de Moussar éveillant le cœur à la Torah et à la crainte divine. Je lui souhaite toute la réussite possible dans cette entreprise sainte de diffusion de la Torah au plus grand nombre. Tous ceux qui contribueront à ce projet seront bénis du Ciel, spirituellement et matériellement, eux et leur descendance. Au nom du respect et de la pérennité de la Torah et du judaïsme. Joseph Haïm Sitruk zatsal Grand Rabbin Jérusalem, le 23 Octobre 2011 A l’intention du Rav Arié Dahan, Tout le monde connaît l’importance de la mitsva de qui consiste à étudier la Torah jour et nuit. Elle n’est cependant pas facile à accomplir pour tout le monde. Le concept développé par le Rav Dahan à travers la brochure «5 minutes éternelles», permet à chacun de vivre l’expérience du limoud au quotidien. Je tiens à souligner la qualité du travail accompli et la richesse des sujets évoqués. Je voudrais apporter ma bénédiction à cette initiative et encourager ses auteurs à poursuivre leurs efforts. La réalisation d’un tel projet présente évidemment des difficultés. C’est pourquoi soutenir «5 minutes éternelles» apportera un grand mérite à ceux qui le pourront. » « והגית בו יומם ולילה EDITO A l’heure où j’écris ces lignes, nous sommes le lendemain du jeûne du 10 Tevet, l’un des 5 jeûnes instaurés par nos Maîtres pour que l’on médite sur notre sort, pour que l’on se repente sur nos fautes et implore Hashem de nous envoyer enfin la grande rédemption. A ma grande peine, j’arrive rarement à exploiter ces jours si importants… Si vous saviez comme je supporte difficilement les jeûnes – pas même le 10 Tevet qui s’est terminé à Jérusalem à 17h ! Le fait de ne pas manger et boire m’affecte sensiblement. Non pas à cause de la faim proprement dite, mais plutôt, parce que j’éprouve durant ces jours une fatigue insupportable. Probablement à cause d’un manque de sommeil aigu que je comble en général par des encas, de l’eau et du café… En l’absence de ces remontants quotidiens, je deviens une véritable loque humaine, incapable de me concentrer ou de travailler patiemment sur quoi que ce soit, jusqu’à finir l’après-midi par une bonne sieste profonde, pour laisser place après le jeûne à une migraine bien acérée … Si je vous raconte ma vie, ce n’est sûrement pas parce que j’attends que vous me plaigniez… Je suis d’ailleurs sûr qu’un grand nombre de lecteurs vivent les jeûnes avec ces difficultés. En fait, mon intention est de palper avec vous à fleur de peau la difficulté de jeûner, une notion qui s’est assez perdue à notre époque… J’ouvre une petite parenthèse pour bien préciser que l’intention de mon édito n’est en aucun cas de vous effrayer, mais, bien au contraire, de bien mettre en valeur notre mérite de pouvoir étudier la Torah, afin que l’on redouble ensemble d’entrain et d’assiduité dans notre étude ! Ceci étant dit, revenons à nos moutons… Figurez-vous que le Choul’han Aroukh consacre 19 chapitres portant sur les lois des jeûnes des particuliers. L’objectif était de se repentir lorsque l’on se sentait menacé par toutes sortes de soucis ou d’épidémies. Tandis que le Rama [O-H ch.334 §26, Y-D ch.185] rapporte un conseil antique de jeûner 40 jours lorsque l’on transgresse une faute ! Vous réalisez ce que cela veut-dire ? Imaginez-vous un jour de jeûne plein d’impératifs professionnels, relationnels, familiaux. Par ex. un instituteur obligé de gérer sagement une classe en ébullition, un docteur qui doit analyser patiemment les symptômes d’une maladie, ou un manutentionnaire qui doit monter et descendre des charges. Supposons que l’on vous enjoigne de jeûner 2 jours de la semaine, le lundi et le jeudi ; vous passeriez une semaine bien épuisante, n’est-ce pas ? Imaginez-vous alors que l’on vous demande de jeûner ainsi durant 4 semaines d’affilée ; vous supporteriez le choc ? Et s’il fallait réitérer le procédé pendant 5 mois d’affilée, de la fin de Souccot jusqu’à presque Pessa’h ; dans quel état d’épuisement physique et moral on vous récupèrerait ensuite au bout de ces 4O jeûnes ? Et bien, le Rama suggère de jeûner ainsi durant 5 mois, tous les lundis et jeudis, afin de faire expier totalement une seule transgression, même Dérabanan uniquement, et même si on l’a enfreinte par inadvertance !!! Et tout cela, ce n’est qu’un conseil, pas une obligation. Certes, le niveau de base de la Teshouva est très simple. Il suffit de reconnaître son tort, le regretter, et promettre de ne plus jamais récidiver, pour qu’Hashem nous excuse notre écart. Reste toutefois que la faute ne se fait pas ainsi effacer et réparer. Grossièrement, c’est un peu comme si l’on gommait le découvert bancaire d’un pauvre, sans pour autant réapprovisionner son compte. Ce misérable restera malgré lui un pauvre ! Et bien, le principe est le même pour la proximité avec Hashem. Rabeinou Yona consacre plusieurs pages du Shaarei Teshouva pour prescrire le travail de très longue haleine par lequel le fauteur parvient à retrouver grâce aux yeux d’Hashem ! C omme je le précisais d’entrée, mon intention n’est sûrement pas de décourager les élans de Teshouva de nos chers lecteurs. Bien au contraire ! Figurez-vous que, depuis 2 semaines, nous sommes entrés dans la période des [ שובבי"םShovavim] – littéralement, les coquins, qui est en fait l’acronyme des 6 Parashiot de notre période – Shemot, Vaérah, Bo, Beshala’h, Yitro et Mishpatim. Se fondant sur le verset: ֶ ם ֵ יכ ׁ וּבֹת ְ ש ָּ ה מ ֶ רְ פ ִ ים א ָ ב ׁ וֹ ב ׁ וּבוּ בָּ נִים ש – שRevenez, ô enfants rebelles! Je guérirai vos égarements, le Ari za’l enseigne que cette période des Shovavim est propice à la Teshouva, et plus particulièrement pour les fautes relatives aux relations interdites. Durant ces jours, plusieurs Tsadikim s’efforcent de jeûner tous les lundis et jeudis, pour mériter une Teshouva parfaite. Il faut toutefois préciser que le principe des jeûnes n’est pas la mortification proprement dite, mais plutôt, l’humilité et le recul sur le matériel que le jeûne apporte. D’ailleurs, le Raavad [Cf. Mishna Beroura ch.571 §2] écrit que s’abstenir de finir totalement son assiette lorsque l’on mange uploads/Finance/ n083-shevat-adar1-5779.pdf
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- Publié le Aoû 05, 2022
- Catégorie Business / Finance
- Langue French
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