Remerciez-le!

Remerciez @Admin pour avoir partagé cet document gratuitement, de la manière la plus simple, en partageant sur les réseaux sociaux.

Léger frémissement de l’Indice d’activité des petites entre- prises au premier

Léger frémissement de l’Indice d’activité des petites entre- prises au premier trimestre 2019 (+ 0,2 %). Si la tendance est encore trop timide pour y voir une inversion de cycle durable, elle rompt cependant avec une longue série de taux négatifs. Une fois n’est pas coutume, sur la même période, la dynamique économique des TPE s’arrime à la progression du PIB (+ 0,3 %) et réagit favorablement au regain de la consommation des ménages (+ 0,4 % après 0,0 %). Selon la note de conjoncture trimestrielle de l’INSEE, les dépenses en biens (voitures surtout) retrouvent une certaine vigueur (+ 0,2 % après - 0,6 %) tandis que la consommation en services reste dynamique (+ 0,5 % après + 0,6 %), portée principalement par les dépenses d’hébergement et de restauration. A l’inverse, le budget consacré à l’alimentation est en recul (- 1,0 % après - 0,2 %). TENDANCES INDICES SECTORIELS L’activité des TPE s’arrime à la progres- sion du PIB au premier trimestre 2019. + 0,2 % 1er trimestre 2019 / 1er trimestre 2018 - 0,6 % avril 2018 - mars 2019 / avril 2017 - mars 2018 Secteurs d’activités 1T2019 / 1T2018 12 derniers mois Commerces et services + 0,7 % - 0,1 % Alimentaire + 0,1 % - 0,3 % Services + 1,0 % + 0,5 % Bâtiment - 2,0 % - 1,7 % Équipement de la maison et de la personne + 0,2 % - 2,1 % FOCUS L’hôtellerie de plein air toujours portée par sa bonne étoile ! Le mode d’hébergement touristique préféré des Français aligne les bons chiffres. 1er TRIMESTRE 2019 - N°73 - JUILLET 2019 Avec une activité en hausse de 5,8 % au premier trimestre 2019 (après + 1,9 % au quatrième tri- mestre 2018), l’hôtellerie de plein air réaffirme son statut de première offre d’hébergement touristique en France. Une performance d’autant plus remarquable qu’elle intervient au moment même où le secteur connaît une conjoncture plutôt défavorable. Selon l’INSEE, sur les trois premiers mois de l’année, la fréquentation des hébergements collectifs tou- ristiques (exprimée en nuitées) régresse globalement de 2,5 % en France métropolitaine par rapport au premier trimestre 2018. Une baisse qui intervient après plus de deux ans de hausse continue de la fréquentation et notamment un bond de + 2,0 % sur un an au trimestre précédent. Si le recul est marqué pour la clientèle ne rési- dant pas en France (- 4,8 %), la fré- quentation des résidents diminue également (- 1,5 %). L’hôtellerie de plein air, elle, se porte donc nettement mieux. Sur l’ensemble de l’année 2018, elle a enregistré 125 millions de nuitées. En progression continue, la fréquentation des campings ne mobilise cependant que 35 % des capacités d’hébergement du secteur (taux d’occupation moyen des emplacements). « Les 125 millions de nuitées en 2018 constituent un record, permettant de stabiliser les acquis des années précédentes, grâce à une progression de la fré- quentation des clientèles euro- péennes, qui conforte le socle très solide de fréquentation domes- tique avec les vacanciers français, mais aussi avec une répartition géographique de la fréquentation plus étale, donc plus durable », souligne Nicolas Dayot, président de la Fédération nationale de l’hôtellerie de plein air (FNHPA). Un succès qui s’explique surtout par la popularité de l’héberge- ment locatif : emplacements équipés de mobil-homes, de chalets, de yourtes, de roulottes, de cabanes, tentes équipées... Avec 8000 campings et plus de 700 000 emplacements, la France est le premier parc euro- péen et le deuxième au monde après les Etats-Unis. . © Toute la presse en parle ! Étude réalisée auprès des petites entreprises adhérentes des Centres de Gestion Agréés, membres de la FCGA. La composition des échantillons statistiques n’étant pas totalement identique, des écarts peuvent apparaître entre ces indices sectoriels et les chiffres de l’indice d’activité des TPE en page 2. Les flèches indiquent la tendance du taux d’activité trimestriel par rapport à la même période de l’année précédente. AGRICULTURE SYLVICULTURE OSTREICULTURE Parcs et jardins + 1,9 % + 1,9 % AUTOMOBILE - MOTO Carrosserie automobile + 5,6 % + 0,0 % Auto, vente et réparation - 1,0 % Moto vente et réparation + 3,5 % BAR - HÔTELLERIE - RESTAURATION Hôtel - restaurant + 1,5 % + 2,6 % Hôtellerie de plein air + 5,8 % Restauration + 3,1 % Café + 1,3 % BÂTIMENT Couverture - 3,1 % - 2,0 % Maçonnerie - 0,3 % Electricité - 1,8 % Plomberie, chauffage, sanitaire - 1,5 % Plâtrerie - staff - décoration + 2,3 % Menuiserie - 3,3 % Carrelage, faïence - 5,1% Peinture bâtiment - 2,7 % Terrassements, travaux publics - 3,9 % BEAUTÉ - ESTHÉTIQUE Parfumerie + 2,7 % - 1,1 % Coiffure - 1,4 % Esthétique + 0,1 % COMMERCE DE DÉTAIL ALIMENTAIRE Charcuterie + 2,7 % + 0,1 % Boulangerie - pâtisserie + 1,1 % Pâtisserie - 5,8 % Alimentation générale + 0,6 % Fruits et légumes + 1,7 % Boucherie - charcuterie - 1,5 % Poissonnerie - primeurs + 1,0 % Vins, spiritueux, boissons diverses - 2,0 % Crèmerie + 3,8 % CULTURE & LOISIRS Librairie - papeterie - presse + 1,7 % + 1,4 % Articles sport, pêche et chasse - 3,7 % Tabac - journaux - jeux + 5,0 % Studio photographique + 0,8 % Commerce - réparation cycles - 2,1 % Jouets et Jeux + 0,2 % ÉQUIPEMENT DE LA MAISON Electroménager - TV - HIFI - 2,3 % - 0,5 % Magasins de bricolage - 2,7 % Fleuriste - 0,2 % Vaisselle, verrerie, faïence,luminaire + 2,5 % Meuble - 3,4 % Ebénisterie + 5,5 % ÉQUIPEMENT DE LA PERSONNE Mercerie - lingerie - laine + 1,6 % + 1,2 % Vêtements enfants - 3,3 % Prêt-à-porter + 1,7 % Chaussures + 2,0 % Maroquinerie et articles de voyage + 0,3 % Horlogerie - bijouterie - 1,0 % SANTÉ Pharmacie + 0,5 % + 0,5 % Optique - lunetterie + 3,6 % SERVICES Laverie pressing - 1,0 % + 2,0 % Entreprise de nettoyage + 0,6 % Agence immobilière +10,1 % Pompes funèbres + 1,5 % Réparation - retouche vêtements - 4,6 % TRANSPORTS Taxis - ambulances - 2,5 % - 1,6 % Transport de marchandises - 0,7 % TENDANCES Taux d’accroissement du chiffre d’affaires : 1er trimestre 2019 / 1er trimestre 2018 À LA HAUSSE À LA BAISSE L’activité des agences immobilières s’envole au premier trimestre 2019 : + 10,1 %. Déjà, au quatrième trimestre 2018, le secteur avait enregistré une belle hausse de son chiffre d’affaires : + 6,6 %. Des prix élevés, des taux d’emprunt au plus bas, des rendements locatifs toujours attractifs : la vigueur du marché immobilier dynamise les affaires des professionnels de la vente et de la location de logements. A la fin mars, selon la Fédération nationale des agents immobiliers (FNAIM), le nombre de transactions s’établit à 985 000 ventes sur douze mois. Toujours aucun signe de franche reprise dans les petites entreprises du bâtiment sur les trois premiers mois de l’année. En recul de - 2,0 % (après - 3,9 % au quatrième trimestre 2018), l’activité stagne dans la quasi-totalité des corps de métiers à l’exception de la plâtrerie-décoration dont le chiffre d’affaires bondit de 2,3 % au premier trimestre 2019. Qu’elles soient tournées vers la construction neuve ou les travaux d’entretien-rénovation, toutes les entreprises du secteur sont impactées par cette tendance négative. - 1er TRIMESTRE 2019 - N°73 - JUILLET 2019 LES AGENCES IMMOBILIÈRES L’ARTISANAT DU BÂTIMENT 17,7 % 28,6 % 53,8% BAROMÈTRE LE PRÉLÈVEMENT À LA SOURCE DANS LES TPE Degré d’information, niveau de préparation, prise en charge opérationnelle, difficultés rencontrées... Notre étude décrypte la manière dont les TPE intègrent le nouveau dispositif fiscal dans leur organisation. LE NIVEAU D’INFORMATION LES DIFFICULTÉES RENCONTRÉES A la question « Avez-vous été informé au préalable sur le prélèvement à la source ? », plus de la moitié des dirigeants de TPE questionnés (53,8 %) répondent par l’affirmative. Tandis qu’un peu moins de 30 % d’entre eux déclarent ne pas avoir été informés en amont de la mise en oeuvre du prélèvement à la source. Dans le détail, les professionnels qui affichent le plus haut niveau d’informa- tion sur la question sont d’abord ceux qui exercent dans le secteur de la santé (84,2 %), de l’automobile (71,1 %) et de l’équipement de la personne (67,7 %). Les moins informés sont les entrepreneurs de la culture et des loi- sirs (44,4 %). Les premières sources d’information des petites entreprises sont les cabinets comptables (83,69 %) et les organismes de gestion agréés (23,71 %). Seulement 13,1 % des dirigeants de petites entreprises interrogés recon- naissent avoir eu recours à un pré-coef- ficient au dernier trimestre 2018 pour tester le nouveau dispositif fiscal. Un galop d’essai qui a révélé différents types de difficultés auxquelles se sont heurtés les entrepreneurs. C’est d’abord le reparamétrage du logiciel de paie qui a posé problème (5,08 %), avant l’expli- cation des nouvelles règles aux salariés (4,35 %) et l’opération de transmission des données ou du règlement à l’admi- nistration uploads/Finance/ observatoire-de-la-petite-entreprise-n073-fcga-banque-populaire.pdf